« Sigmund Freud » : différence entre les versions

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{{Réf Livre|titre=Freud|auteur=Jacques Sédat|éditeur=Armand Colin|année=2000|page=86|collection=Synthèse / Philosophie|auteur de la contribution=Sigmund Freud}}
{{Choisie citation du jour|puce=*|année=2014|mois=mars|jour=25}}
 
 
{{citation|citation=Nous savons qu'il existe dans la masse humaine le fort besoin d'une autorité qu'on puisse admirer, devant laquelle on s'incline, par laquelle on est dominé et même éventuellement maltraité. La psychologie de l'individu nous a appris d'où vient ce besoin de la masse : c'est la nostalgie du père.
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{{citation|citation=<poem>La théorie de Freud rattache les troubles nerveux à certains chocs, à certains ''traumatismes'', c'est-à-dire à des cicatrices affectives, dont les principales se situeraient dans l'enfance. Cependant, Freud lui-même, pour rendre compte de l'action à retardement de ces chocs (puisque la maladie éclate en général longtemps après, au cours de l'âge adulte), a fait appel à une autre notion, celle de ''régression''. A la suite d'accidents ultérieurs, la « libido », l'énergie affective de l'être, reflue ; refluant, elle rencontre les traces des chocs anciens, qui constituent pour elle des lieux de stagnation privilégiés ; c'est ainsi que ces traces se trouvent ravivées (qu'une peur d'enfance ressuscite en phobie ou en angoisse), et que la névrose éclate.
Au shéma de cette thèse, [[Carl Gustav Jung|Jung]] ne prétend rien changer d'essentiel, mais il place l'accent autrement. Il est clair que l'attention de Freud est retenue avant tout par le traumatisme ; [[Carl Gustav Jung|Jung]] considère la régression, et se demande en outre quel est l' ''accident'' dont elle procède. Il observe alors que cet accident est un ''conflit actuel''.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=L'OeuvreŒuvre de [[Carl Gustav Jung|Jung]] et la psychologie complexe|auteur=[[Charles Baudouin]]|éditeur=Payot & Rivages|collection=Petite Bibliothèque Payot|année=2002|année d'origine=1963|page=192|partie=II. Discriminations|chapitre=VII. Les âges de la vie|section=Débat de l'infantile et de l'actuel|ISBN=2-228-89570-97}}
 
{{citation|[[Friedrich Engels|Engels]], dans l' ''Origine de la Famille'', n'hésite pas à faire de ''l'amour sexuel individuel'', né de cette ''forme supérieure des rapports sexuels qu'est la monogamie, le plus grand progrès moral'' accompli par l'homme dans les temps modernes. Quelque entorse qu'on cherche aujourd'hui à faire subir à la pensée marxiste sur ce point comme sur tant d'autres, il est indéniable que les auteurs du ''Manifeste communiste'' n'ont cessé de s'élever contre les espoirs de retour aux rapports sexuels « désordonnés » qui marquèrent l'aube de l'histoire humaine. La propriété privée une fois abolie, « on peut affirmer avec raison, déclare [[Friedrich Engels|Engels]], que ''loin de disparaître, la monogamie sera plutôt pour la première fois réalisée'' ». Dans le même ouvrage il insiste à plusieurs reprises sur le caractère ''exclusif'' de cet amour qui, au prix de quels égarements – j'en sais de misérables et de grandioses – s'est enfin ''trouvé''. Cette vue sur ce que peut sans doute présenter de plus agitant la considération du devenir humain ne peut être corroborée plus nettement que par celle de Freud pour qui l'amour sexuel, tel même qu'il est déjà donné, ''rompt les liens collectifs créés par la race, s'élève au-dessus des différences nationales et des hiérarchies sociales, et, ce faisant, contribue dans une grande mesure au progrès de la culture''. Ces deux témoignages, qui donnent la conception de moins en moins frivole de l'amour pour principe fondamental au progrès moral aussi bien que culturel, me sembleraient à eux seuls de nature à faire la part la plus belle à l'activité poétique comme moyen éprouvé de fixation du monde sensible et mouvant sur un seul être aussi bien que comme force permanente d'anticipation.}}{{Réf Livre|page=112|référence=L'Amour fou/Gallimard-Folio}}
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{{Réf Livre|titre=Les grands concepts de la psychologie clinique|auteur=François Marty (Sous la direction de)|éditeur=Dunod|Collection=Psycho Sup (Psychologie clinique)|année=2008|page=23|Chapitre=II. Les pulsions (Paul Denis)|section=Introduction|ISBN=978-2-10-051145-7}}
 
{{citation|citation=Freud invoque une « compulsion de répétition » qu'il observe également dans le jeu des enfants qui reproduisent une situation où ils ont éprouvé de l'angoisse. Il existerait en nous quelque chose qui nous pousse à répéter les expériences antécédentes les plus désagréables et non pas seulement les expériences porteuses de plaisir. Freud, pour rendre compte de cette « compulsion », va donc introduire une notion nouvelle, la « pulsion de mort », pulsion de destruction qui oeuvreœuvre silencieusement au coeurcœur du psychisme et a le pouvoir de désorganiser le fonctionnement psychique, d'aller à contre-courant du principe de plaisir. La contrepartie de cette « pulsion de mort », nommée aussi [[Thanatos]], sera [[Éros]], ensemble qui subsume les pulsions sexuelles regroupées sous le terme de « pulsions de vie ». Le but d'Éros est de bâtir des ensembles de plus en plus grands alors que celui de Thanatos est une force de déliaison.}}
{{Réf Livre|titre=Les grands concepts de la psychologie clinique|auteur=François Marty (Sous la direction de)|éditeur=Dunod|Collection=Psycho Sup (Psychologie clinique)|année=2008|page=30|Chapitre=II. Les pulsions (Paul Denis)|section=1. L'évolution de la théorie des pulsions chez Freud|ISBN=978-2-10-051145-7}}