« François Rabelais » : différence entre les versions

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{{Réf Livre |auteur=Rabelais|année=2007|année d'origine=1542|éditeur=Gallimard|titre=Gargantua|chapitre=V, « Les propos des bienyvres »|page=69-75 }}
 
 
{{Citation|citation=Gargantua depuis les troys jours jusques à cinq ans feut nourry et institué en toute discipline convenente par le commandement de son pere, et celluy temps passa comme les petitz enfants du pays, c'est assavoir à boyre, manger, et dormir : à manger, dormir et boyre : à dormir, boyre et manger.<br/>
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{{Réf Livre |auteur=Rabelais|année=2007|année d'origine=1542|éditeur=Gallimard|titre=Gargantua|chapitre=XIII, « Comment Grandgousier congneut l'esperit merveilleux de Gargantua à l'invention d'un torchecul »|page=147 }}
 
 
{{Citation|citation=Car le peuple de Paris est tant sot, tant badault, et tant inepte de nature : q'un basteleur, un porteur de rogatons, un mulet avecques ses cymbales, un vieilleux au mylieu d'un carrefour assemblera plus de gens, que ne feroit un bon prescheur evangelicque. Et tant molestement le poursuyvirent : qu'il feut contrainct soy reposer sur les tours de l'eglise nostre dame. (...) Lors en soubriant destacha sa belle braguette, et tirant sa mentule en l'air les compissa si aigrement, qu'il en noya deux cens soixante mille, quatre cens dix et huyt. Sans les femmes et les petits enfantz. <br/>
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{{Réf Livre |auteur=Rabelais|année=2007|année d'origine=1542|éditeur=Gallimard|titre=Gargantua|chapitre=XVII, « Comment Gargantua paya sa bien venue es Parisiens, et comment il print les grosses cloches de l'eglise nostre Dame »|page=167-169 }}
 
 
{{Citation|citation=Quand Ponocrates congneut la vitieuse maniere de vivre de Gargantua, delibera aultrement le instituer en lettres, mais pour les premiers jours le tolera : considérant que nature ne endure mutations soubdaines, sans grande violence.<br/>
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{{Réf Livre |auteur=Rabelais|année=2007|année d'origine=1542|éditeur=Gallimard|titre=Gargantua|chapitre=XXIII, « Comment Gargantua feut institué par Ponocrates en telle discipline, qu'il ne perdoit heure du jour »|page=219}}
 
 
{{Citation|citation=Es uns escarbouilloyt la cervelle, es aultres rompoyt bras et jambes, es aultres deslochoyt les spondyles du coul, es aultres demoulloyt les reins, avalloyt le nez, poschoyt les yeulx, fendoyt les mandibules, enfonçoyt les dens en la gueule, descroulloyt les omoplates, sphaceloyt les greves, desgondoit les ischies : debezilloit les fauciles.<br/>
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{{Réf Livre |auteur=Rabelais|année=2007|année d'origine=1542|éditeur=Gallimard|titre=Gargantua|chapitre=XXXX, « Pourquoy les Moynes sont refuyz du monde, et pourquoy les ungs ont le nez plus grand que les aultres »|page=363}}
 
 
{{Citation|citation={{personnage|Grandgrousier}}<br/>Le temps n'est plus d'ainsi conquestez les royaulmes avecques dommaige de son prochain frere christian, ceste imitation des anciens Hercules, Alexandres, Hannibalz, Scipions, Cesars et aultres telz est contraire à la profession de l'evangile, par lequel nous est commandé, guarder, saulver, regir et administrer chascun ses pays et terres non hostilement envahir les autres. Et ce que les Sarrazins et Barbares jadis appelloient prouesses, maintenant nous appellons briguanderies, et mechansetez.
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{{Citation|citation={{personnage|Pantagruel}}<br/>Chascun abonde en son sens, mesmement en choses foraines, externes et indifferentes, lesquelles de soy ne sont bonnes ne malvaises, pource qu'elles ne sortent de nos cœurs et pensées, qui est l'officine de tout bien et de tout mal : bien, si bonne est, et par le esprit munde reiglée l'affection ; mal, si hors æquité par l'esprit maling est l'affection dépravée.<br/>
| langue = fr
| original =Chacun abonde en son sens, même pour des affaires étrangères, externes et indifférentes, lesquelles ne sont ni bonnes ni mauvaises, puisqu'elles ne viennent ni de nos coeurscœurs et de nos pensées, siège de tout bien et de tout mal : bien, si l'esprit pur et bon règle la passion ; mal, si la passion est dépravée hors de la justice par volonté diabolique.
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{{Réf Livre |auteur=Rabelais|page=143|année=1966|année d'origine=1552|éditeur=Gallimard|titre=Tiers Livre|chapitre=VII, « Comment Panurge avoit la pusse en l'aureille et desista porter sa magnifique braguette » }}
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{{Citation|citation={{personnage|Frère Jean}}<br/>Car les bons peres de religion par certaine cabalisticque institution des anciens non escripte, mais baillée de main en main, soy levans, de mon temps, pour matines, faisoient certains præmbules notables avant d'entrer en l'eclise. Fiantoient aux fiantoirs, pissoient aux pissouars, crachoient aux crachoirs, toussoient aux toussoirs melodieusement, resvoient aux resvoirs, affin de rien immonde porter au service divin. Ces choses faictes, devotement se transportoient en la saincte chappelle (ainsi estoit en leurs rebus nommée la cuisine claustrale) et devotement sollicitoient que dès lors feust au feu le beuf mis pour le desjeuner des religieux freres de Nostre Seigneur.<br/>
| langue = fr
| original =Car les bons pères de religion, suivant une règle cabalistique non écrite, mais transmise de génération en génération, en se levant, de mon temps, pour les mâtines, faisaient certains préparatifs remarquables avant d'entre dans l'église. Fiantaient aux fiantoirs, pissaient aux pissoirs, crachaient aux crachoirs, toussaient aux toussoirs mélodieusement, révaient aux révoirs, afin de rien de ne rien porter d'immonde au service divin. Ces choses faites, il se dirigeaient dévotement vers la sainte chapelle(ainsi était nommé en leur palais la cuisine claustrale) et dévotement sollicitaient qu'un boeufbœuf fut mis au feu pour le déjeuner des religieux de Notre Seigneur.
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{{Réf Livre |auteur=Rabelais|page=223|année=1966|année d'origine=1552|éditeur=Gallimard|titre=Tiers Livre|chapitre=XV, « Comment Excuse de Panurge et exposition de Caballe monasticque en matiere de beuf sallé » }}
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{{Réf Livre |auteur=Rabelais|page=353-355|année=1998|année d'origine=1552|éditeur=Gallimard|titre=Quart Livre|chapitre=XXXVII, « Comment Pantagruel manda querir les capitaines Riflandouille et Tailleboudin : avec un notable discours sur les noms propres des lieux et des persones » }}
 
 
{{citation|
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{{Réf Livre |auteur=Rabelais|page=401|année=1998|année d'origine=1552|éditeur=Gallimard|titre=Quart Livre|chapitre=XLIIII, « Comment les petites pluyes abattent grans vents » }}
 
 
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{{Réf Livre |auteur=Rabelais|page=449|année=1998|année d'origine=1552|éditeur=Gallimard|titre=Quart Livre|chapitre=L, « Comment par Homenaz nous feust monstré l'archetype d'un Pape » }}
 
 
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{{Réf Livre |auteur=Rabelais|page=775|année=1994|année d'origine=1564|éditeur=Gallimard|titre=Œuvres complètes|chapitre=XXI, « Comment les officiers de la Quinte diversement s'exercent, et comment la dame nous retint en estat d'Abstracteurs » }}
 
 
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{{Réf Livre |auteur=Rabelais|page=829|année=1994|année d'origine=1564|éditeur=Gallimard|titre=Œuvres complètes|chapitre=XLII, Comment l'eau de la fontaine rendoit goust de vin, selon l'imagination des beuvans}}
 
 
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{{Réf Livre |auteur=Rabelais|page=928|année=1994|année d'origine=|éditeur=Gallimard|titre=Œuvres complètes|partie=''Pantagrueline Prognostication pour l'an perpetuel''|chapitre=V, « De l'estat d'aulcunes gens »}}
 
 
 
== Citations sur Rabelais ==
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Notre curé de Meudon, dans son extravagant et inintelligible livre a répandu une extrême gaîté et une plus grande impertinence. Il a prodigué l'érudition, les ordures et l'ennui. Il n'y a que quelques personnes d'un goût bizarre qui se piquent d'entendre et d'estimer tout cet ouvrage. Le reste de la nation rit des plaisanteries de Rabelais, et méprise le livre ; on le regarde comme le premier des bouffons. On est fâché qu'un homme qui avait tant d'esprit en ait fait un si méprisable usage. C'est un philosophe ivre, qui n'écrivit que dans le temps de son ivresse. }}
{{réf Livre|auteur=Voltaire|titre=Dictionnaire philosophique|éditeur=Imprimerie de Cosee et Gaultier-Laguionie|section=Prior (de)|année=1838||page=807|année d'origine=1764}}
 
 
{{Citation|citation=Pétrarque, lord Byron, Hoffmann et Voltaire étaient les hommes de leur génie ; tandis que Rabelais, homme sobre, démentait les goinfreries de son style et les figures de son ouvrage... Il buvait de l'eau en ventant la ''purée septembrale'', comme Brillat-Savarin mangeait fort peu tout en célébrant la bonne chère.
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{{Réf Pub|nom=Dans la forêt des paradoxes |date=2008 |lieu= |source=Site officiel du prix Nobel|url=http://www.nobelprize.org/nobel_prizes/literature/laureates/2008/clezio-lecture_fr.html |auteur=Le Clézio |précision=Discours de réception du prix Nobel 2008 }}
 
 
 
{{autres projets|s=Auteur:François Rabelais|commons=François Rabelais|w=François Rabelais}}