« Jean-Jacques Rousseau » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
→Citations d'auteurs sur Jean-Jacques Rousseau : - citation HS |
m clean up, remplacement: oeu → œu (12) avec AWB |
||
Ligne 22 :
{{Réf Livre|titre=Julie ou la Nouvelle Héloïse|auteur=Jean-Jacques Rousseau|éditeur=Barbier|année=1845|partie=I|section=lettre XXIII|page=84|s=}}
{{Choisie citation du jour|puce=*|année=2009|mois=octobre|jour=26|commentaire=|}}
{{citation|citation=Quels moments ! ah ! pardonne ! j'ose te voir même t'occuper de moi : je vois tes yeux attendris parcourir une de mes lettres ; je lis dans leur douce langueur que c'est à ton amant fortuné que s'adressent les lignes que tu traces ; je vois que c'est de lui que tu parles à ta cousine avec une si tendre émotion. Ô Julie ! ô Julie ! et nous ne serions pas unis ? et nos jours ne couleraient pas ensemble ? Non, que jamais cette affreuse idée ne se présente à mon esprit ! En un instant elle change tout mon attendrissement en fureur, la rage me fait courir de caverne en caverne ; des gémissements et des cris m'échappent malgré moi ; je rugis comme une lionne irritée ; je suis capable de tout, hors de renoncer à toi ; et il n'y a rien, non, rien que je ne fasse pour te posséder ou mourir.|précisions=A propos de l'état amoureux et des doutes qui le caractérise.}}
Ligne 46 ⟶ 45 :
{{Réf Livre|titre=Julie ou La nouvelle Héloïse|auteur=Jean-Jacques Rousseau|éditeur=Garnier-Flammarion|collection=GF Flammarion|année=1967|année d'origine=1761|page=103|partie=I|section=Lettre LVII à Julie|ISBN=2-08-070148-7}}
{{citation|citation=Qu'une fille manque de raison, d'expérience pour juger de la sagesse et des
{{Réf Livre|titre=Julie ou La nouvelle Héloïse|auteur=Jean-Jacques Rousseau|éditeur=Garnier-Flammarion|collection=GF Flammarion|année=1967|année d'origine=1761|page=135|partie=II|section=Lettre II de Milord Edouard à Claire|ISBN=2-08-070148-7}}
{{citation|citation=Sondez bien votre
{{Réf Livre|titre=Julie ou La nouvelle Héloïse|auteur=Jean-Jacques Rousseau|éditeur=Garnier-Flammarion|collection=GF Flammarion|année=1967|année d'origine=1761|page=138|partie=II|section=Lettre III de Milord Edouard à Julie|ISBN=2-08-070148-7}}
Ligne 85 ⟶ 84 :
{{Réf Livre|titre=Julie ou La nouvelle Héloïse|auteur=Jean-Jacques Rousseau|éditeur=Garnier-Flammarion|collection=GF Flammarion|année=1967|année d'origine=1761|page=217|partie=II|section=Lettre XXVII. Réponse de Julie|ISBN=2-08-070148-7}}
{{citation|citation=Pourquoi, dans une ville si riche, le bas peuple est-il si misérable, tandis que la misère extrême est si rare parmi nous, ou l'on ne voit point de millionaires ? Cette question, ce me semble, est bien digne de vos recherches ; mais ce n'est pas chez les gens avec qui vous vivez que vous devez vous attendre à la résoudre. C'est dans les appartements dorés qu'un écolier va prendre les airs du monde ; mais le sage en apprend les mystères dans la chaumière du pauvre. C'est là qu'on voit sensiblement les obscures
{{Réf Livre|titre=Julie ou La nouvelle Héloïse|auteur=Jean-Jacques Rousseau|éditeur=Garnier-Flammarion|collection=GF Flammarion|année=1967|année d'origine=1761|page=218|partie=II|section=Lettre XXVII. Réponse de Julie|ISBN=2-08-070148-7}}
Ligne 109 ⟶ 108 :
{{Réf Livre|titre=Julie ou La nouvelle Héloïse|auteur=Jean-Jacques Rousseau|éditeur=Garnier-Flammarion|collection=GF Flammarion|année=1967|année d'origine=1761|page=307|partie=IV|section=Lettre II. Réponse de Madame d'Orbe à Madame de Wolmar|ISBN=2-08-070148-7}}
{{citation|citation=En général, je pense qu'on pourrait souvent trouver quelque indice du caractère des gens dans le choix des aliments qu'ils préfèrent. Les Italiens, qui vivent beaucoup d'herbages, sont efféminés et mous. Vous autres Anglais, grands mangeurs de viande, avez dans vos inflexibles vertus quelque chose de dur et qui tient de la barbarie. Le Suisse, naturellement froid, paisible et simple, mais violent et emporté dans la colère, aime à la fois l'un et l'autre aliment, et boit du laitage et du vin. Le Français, souple et changeant, vit de tous les mets et se plie à tous les caractères. Julie elle-même pourrait me servir d'exemple ; car quoique sensuelle et gourmande dans ses repas, elle n'aime ni la viande, ni les ragoûts, ni le sel, et n'a jamais goûté de vin pur : d'excellents légumes, les
{{Réf Livre|titre=Julie ou La nouvelle Héloïse|auteur=Jean-Jacques Rousseau|éditeur=Garnier-Flammarion|collection=GF Flammarion|année=1967|année d'origine=1761|page=339|partie=IV|section=Lettre X à Milord Edouard|ISBN=2-08-070148-7}}
Ligne 138 ⟶ 137 :
{{Réf Livre|titre=Julie ou La nouvelle Héloïse|auteur=Jean-Jacques Rousseau|éditeur=Garnier-Flammarion|collection=GF Flammarion|année=1967|année d'origine=1761|page=409|partie=V|section=Lettre II à milord Edouard|ISBN=2-08-070148-7}}
{{citation|citation=<poem>Ce qui me paraît le plus singulier dans sa tempérance, c'est qu'elle la suit sur les mêmes raisons qui jettent les voluptueux dans l'excès. « La vie est courte, il est vrai, dit-elle ; c'est une raison d'en user jusqu'au bout, et de dispenser avec art sa durée, afin d'en tirer le meilleur parti qu'il est possible. Si un jour de satiété nous ôte un an de jouissance, c'est une mauvaise philosophie d'aller toujours jusqu'où le désir nous mène, sans considérer si nous serons pas plus tôt au bout de nos facultés que de notre carrière, et si notre
Voilà sur quel principe on fonde ici les douceurs de la vie et les choses de pur agrément.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Julie ou La nouvelle Héloïse|auteur=Jean-Jacques Rousseau|éditeur=Garnier-Flammarion|collection=GF Flammarion|année=1967|année d'origine=1761|page=409|partie=V|section=Lettre II à milord Edouard|ISBN=2-08-070148-7}}
{{citation|citation=Il y a au premier étage une petite salle à manger différente de celle où l'on mange ordinairement, laquelle est au rez-de-chaussée. [...] Les simples hôtes n'y sont point admis, jamais on mange quand on a des étrangers ; c'est l'asile inviolable de la confiance, de l'amitié, de la liberté. C'est la société des
{{Réf Livre|titre=Julie ou La nouvelle Héloïse|auteur=Jean-Jacques Rousseau|éditeur=Garnier-Flammarion|collection=GF Flammarion|année=1967|année d'origine=1761|page=410|partie=V|section=Lettre II à milord Edouard|ISBN=2-08-070148-7}}
Ligne 196 ⟶ 195 :
|commentaire=
|}}
{{Citation|citation=Quiconque refusera d’obéir à la volonté générale y sera contraint par tout le corps : ce qui ne signifie pas autre chose sinon qu’on le forcera à être libre.
Ligne 272 ⟶ 270 :
|s=Du contrat social}}
{{Choisie citation du jour|puce=*|année=2014|mois=janvier|jour=20}}
{{citation|Il est pour les Nations comme pour les hommes un temps de maturité qu’il faut attendre avant de les soumettre à des lois ; mais la maturité d’un peuple n’est pas toujours facile à connaître, et si on la prévient l’ouvrage est manqué. Tel peuple est disciplinable en naissant, tel autre ne l’est pas au bout de dix siècles.}}
Ligne 320 ⟶ 317 :
}}
{{Choisie citation du jour|puce=*|année=2014|mois=mars|jour=5}}
{{Citation|citation=Ce n’est pas sur les idées d’autrui que j’écris ; c’est sur les miennes. Je ne vois point comme les autres hommes ; il y a longtemps qu’on me l’a reproché. Mais dépend-il de moi de me donner d’autres yeux, et de m’affecter d’autres idées ? Non. Il dépend de moi de ne point abonder dans mon sens, de ne point croire être seul plus sage que tout le monde ; il dépend de moi, non de changer de sentiment, mais de me défier du mien : voilà tout ce que je puis faire, et ce que je fais. Que si je prends quelquefois le ton affirmatif, ce n’est point pour en imposer au lecteur; c’est pour lui parler comme je pense. Pourquoi proposerais-je par forme de doute ce dont, quant à moi, je ne doute point? Je dis exactement ce qui se passe dans mon esprit.}}
Ligne 431 ⟶ 427 :
}}
{{Choisie citation du jour|puce=*|année=2014|mois=février|jour=3}}
{{Citation|citation=La raison seule nous apprend à connaître le bien et le mal. La conscience qui nous fait aimer l’un et haïr l’autre, quoique indépendante de la raison, ne peut donc se développer sans elle. Avant l’âge de raison, nous faisons le bien et le mal sans le connaître ; et il n’y a point de moralité dans nos actions, quoiqu’il y en ait quelquefois dans le sentiment des actions d’autrui qui ont rapport à nous.}}
Ligne 1 127 ⟶ 1 122 :
{{Réf Livre|titre=Rêveries du promeneur solitaire|auteur=Jean-Jacques Rousseau|éditeur=Le Livre de Poche|collection=Classiques|année=2001|année d'origine=1782|page=49|section=Première Promenade|ISBN=978-2-253-160991}}
{{citation|citation=C'est de cette époque que je puis dater mon entier renoncement au monde et ce goût vif pour la solitude qui ne m'a plus quitté depuis ce temps-là. L'ouvrage que j'entreprenais ne pouvait s'exécuter que dans une retraite absolue ; il demandait de longues et paisibles méditations que le tumulte de la société ne souffre pas. Cela me força de prendre pour un temps une autre manière de vivre dont ensuite je me trouvai si bien que ne l'ayant interrompue depuis lors que par force et pour peu d'instants, je l'ai reprise de tout mon
{{Réf Livre|titre=Rêveries du promeneur solitaire|auteur=Jean-Jacques Rousseau|éditeur=Le Livre de Poche|collection=Classiques|année=2001|année d'origine=1782|page=71|section=Troisième Promenade|ISBN=978-2-253-160991}}
{{citation|citation=<poem>Tandis que, tranquille dans mon innocence, je n'imaginais qu'estime et bienveillance pour moi parmi les hommes ; tandis que mon
Ce ne fut qu'après des années d'agitations que reprenant enfin mes esprits et commençant de rentrer en moi-même, je sentis le prix des ressources que je m'étais ménagées pour l'adversité.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Rêveries du promeneur solitaire|auteur=Jean-Jacques Rousseau|éditeur=Le Livre de Poche|collection=Classiques|année=2001|année d'origine=1782|page=76|section=Troisième Promenade|ISBN=978-2-253-160991}}
Ligne 1 155 ⟶ 1 150 :
{{Réf Livre|titre=Rêveries du promeneur solitaire|auteur=Jean-Jacques Rousseau|éditeur=Le Livre de Poche|collection=Classiques|année=2001|année d'origine=1782|page=138|section=Septième Promenade|ISBN=978-2-253-160991}}
{{citation|citation=Je sens des extases, des ravissements inexprimables à me fondre pour ainsi dire dans le système des êtres, à m'identifier avec la nature entière. Tant que les hommes furent mes frères, je me faisais des projets de félicité terrestre ; ces projets étant toujours relatifs à tout, je ne pouvais être heureux que de la félicité, et jamais l'idée d'un bonheur particulier n'a touché mon
{{Réf Livre|titre=Rêveries du promeneur solitaire|auteur=Jean-Jacques Rousseau|éditeur=Le Livre de Poche|collection=Classiques|année=2001|année d'origine=1782|page=139|section=Septième Promenade|ISBN=978-2-253-160991}}
Ligne 1 167 ⟶ 1 162 :
{{Réf Livre|titre=Rêveries du promeneur solitaire|auteur=Jean-Jacques Rousseau|éditeur=Le Livre de Poche|collection=Classiques|année=2001|année d'origine=1782|page=154|section=Huitième Promenade|ISBN=978-2-253-160991}}
{{citation|citation=[...] quand après de longues et vaines recherches je les vis tous rester sans exception dans le plus inique et absurde système qu'un esprit infernal pût inventer ; quand je vis qu'à mon égard la raison était bannie de toutes les têtes et l'équité de tous les
{{Réf Livre|titre=Rêveries du promeneur solitaire|auteur=Jean-Jacques Rousseau|éditeur=Le Livre de Poche|collection=Classiques|année=2001|année d'origine=1782|page=155|section=Huitième Promenade|ISBN=978-2-253-160991}}
{{citation|citation=[...] je ne devais point user à résister inutilement à ma destinée la force qui me restait pour la supporter. Voilà ce que je me disais, ma raison, mon
{{Réf Livre|titre=Rêveries du promeneur solitaire|auteur=Jean-Jacques Rousseau|éditeur=Le Livre de Poche|collection=Classiques|année=2001|année d'origine=1782|page=157|section=Huitième Promenade|ISBN=978-2-253-160991}}
Ligne 1 176 ⟶ 1 171 :
{{Réf Livre|titre=Rêveries du promeneur solitaire|auteur=Jean-Jacques Rousseau|éditeur=Le Livre de Poche|collection=Classiques|année=2001|année d'origine=1782|page=159|section=Huitième Promenade|ISBN=978-2-253-160991}}
{{Choisie citation du jour|puce=*|année=2012|mois=février|jour=26|commentaire=}}
{{citation|citation=Le mal que m'ont fait les hommes ne me touche en aucune sorte ; la crainte seule de celui qu'ils peuvent me faire encore est capable de m'agiter ; mais certain qu'ils n'ont plus de nouvelle prise par laquelle ils puissent m'affecter d'un sentiment permanent je me ris de toutes leurs trames et je jouis de moi-même en dépit d'eux.}}
|