« Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais » : différence entre les versions

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[[Image:D'après_Jean-Marc_Nattier,_Portrait_de_Pierre-Augustin_Caron_de_Beaumarchais_(Bibliothèque-musée_de_la_Comédie-Française)_-001.jpg|thumb|right|]]
'''[[w:Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais|Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais]]''' ({{date|24|janvier|1732}}, [[Paris]] — {{date|18|mai|1799}}, [[Paris]]) est un écrivain et dramaturge français.
 
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{{Réf Livre|titre de la contribution=Le Barbier de Séville|titre=Œuvres complètes|auteur=Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais|éditeur=Firmin-Didot|année=1865|acte=II|scène=2|page=84}}
{{Choisie citation du jour|puce=*|année=2010|mois=novembre|jour=10|commentaire=|}}
 
 
{{citation|{{Personnage|Figaro}} : Voyant à Madrid que la République des Lettres était celle des loups, toujours armés les uns contre les autres, et que, livrés au mépris où ce risible acharnement les conduit, tous les Insectes, les Moustiques, les Cousins, les Critiques, les Maringouins, les Envieux, les Feuillistes, les Libraires, les Censeurs, et tout ce qui s'attache à la peau des malheureux Gens de Lettres, achevait de déchiqueter et sucer le peu de substance qui leur restait ; fatigué d'écrire, ennuyé de moi, dégoûté des autres, abîmé de dettes et léger d'argent ; à la fin, convaincu que l'utile revenu du rasoir est préférable aux vains honneurs de la plume, j'ai quitté Madrid, et, mon bagage en sautoir, parcourant philosophiquement les deux Castilles, la Manche, l'Estramadure, la Sierra-Morena, l'Andalousie ; accueilli dans une ville, emprisonné dans l'autre, et partout supérieur aux événements ; loué par ceux-ci, blâmé par ceux-là ; aidant au bon temps, supportant le mauvais ; me moquant des sots, bravant les méchants ; riant de ma misère et faisant la barbe à tout le monde ; vous me voyez enfin établi dans Séville et prêt à servir de nouveau Votre Excellence en tout ce qu'il lui plaira de m'ordonner.<br>
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=== ''[[w:Le Mariage de Figaro|Le Mariage de Figaro]]'', 1778 ===
{{citation|
[...] nos jugements sur les moeursmœurs se rapportent toujours aux femmes ; on n'estime pas assez les hommes pour tant exiger d'eux sur ce point délicat.}}
{{Réf Livre|titre=Beaumarchais - Théâtre|éditeur=Garnier-Flammarion|auteur=Beaumarchais|année d'origine=1778|année=1965|partie=Préface|page=118}}
 
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== D'autres auteurs le concernant ==
{{citation|citation=On le voit, pendant tout le temps de la vogue de ''Figaro'', occupé de sa pièce comme un auteur entendu qui sait les rubriques du métier et qui ne songe qu'à en tirer tout le parti possible pour le bruit et pour le plaisir. Dès la quatrième représentation, on vit pleuvoir des troisièmes loges dans la salle des centaines d'exemplaires imprimés d'une chanson satirique contre la pièce, que quelques-uns attribuaient tout bas à un grand personnage, à un prince (le futur Louis XVIII) et où ce bel esprit classique et caustique avait peut-être trempé. Mais l'impression et la distribution, à ce qu'on assurait, s'étaient faites par ordre secret de Beaumarchais. C'était une des manoeuvresmanœuvres qui lui étaient réputées familières : s'emparer d'une calomnie, d'une méchanceté dont il était l'objet et la propager pour y mieux répondre, pour en tirer avantage et se faire des amis de tous les badauds indignés. Après la trente et unième représentation de ''Figaro'', on dit que le total de la recette s'élevait à cent cinquante mille livres.}}
{{Réf Livre|titre=Les lumières et les salons — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès|auteur=[[Charles-Augustin Sainte-Beuve]]|éditeur=Hermann (éditeurs des sciences et des arts)|collection=Collection savoir : lettres|année=1992|année d'origine=|page=10|partie=Beaumarchais|section=14 juin 1852. ''Causeries du lundi'', t. VI|ISBN=2-7056-6178-6}}
 
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{{DEFAULTSORT:Beaumarchais, Pierre-Augustin Caron de}}
 
[[Catégorie:Dramaturge]]
[[Catégorie:Écrivain français]]