« Souffrance » : différence entre les versions

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|collection= Points
}}
 
 
==== [[Edgar Allan Poe]] ====
{{citation|citation=Le coeurcœur fatigué d'angoisses qui tiraient leur origine du désordre et de la décadence générale, je succombai à la cruelle fièvre. Après un petit nombre de jours de souffrance, après maints jours pleins de délire, de rêves et d'extases dont tu prenais l'expression pour celle de la douleur, pendant que je ne souffrais que de mon impuissance à te détromper, — après quelques jours je fus, comme tu l'as dis, pris par une léthargie sans souffle et sans mouvement, et ceux qui m'entouraient dirent que c'était la ''Mort''.}}
{{Réf Livre|titre=Nouvelles histoires extraordinaires|auteur=[[Edgar Allan Poe]]|traducteur=[[Charles Baudelaire]]|éditeur=Gallimard|collection=Folio Classiques|année=2006|année d'origine=1857|page=288|section=Colloque entre Monos et Una|ISBN=978-2-07-033897-9}}
 
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{{Citation|citation= Par extension, le terme « perversion » peut concerner aussi des sujets qui n'ont pas de comportements sexuels inhabituels, mais un mode de jouissance reposant sur la souffrance, l'humiliation, l'instrumentation de l'autre : registre de la perversion « morale » ou « narcissique » qui procéderait d'un ''noyau commun'' à toutes les perversions. Ce sont alors la domination et la disqualification du moi d'autrui qui sont cherchées.}}
{{Réf Livre|titre=Les Perversions sexuelles et narcissiques|auteur=Gérard Pirlot/[[Jean-Louis Pedinielli]]|éditeur=Armand Colin|collection=128 Psychologie|année=2005|page=7|section=Introduction|ISBN=2-200-34042-7}}
 
 
{{Citation|citation=L'attraction de l'objet (l'autre) étant vécue comme dangereuse, le pervers narcissique en fait un « objet non-objet », chosifié, sur qui les souffrances et douleurs internes, déniées, sont largement projetées. Pour lui, toujours en quête de reconnaissance, l'autre n'existe en effet que comme miroir, reflet de lui-même.}}
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{{citation|Des sujets qui, plutôt que de souffrir des peines ordinaires, font souffrir des tourments extraordinaires au moi des autres ; [...] des noyaux pervers gâchant tout alentour les charmes de la libido et les vertus de la vérité ; une pensée s’exerçant à tarir le courant de la pensée : rien de plus contraire à l’esprit de la psychanalyse, rien de plus difficile à comprendre ; et pourtant rien de plus important à connaître dans les rouages interpsychiques des familles, des institutions, des groupes et même des sociétés.}}
{{Réf Pub|nom=Pensée perverse et décervelage|date=1992|lieu=Préambule|source=[http://sites.google.com/site/archivesdetrait/liens-psy-sur-le-web/2-paul-racamier-1924-1996-wiki/2-paul-racamier-1992-pensee-perverse-et-decervelage]|parution=Trait pour trait ''Mouvement de travail et de recherche autour de la psychanalyse''|auteur=[[Paul-Claude Racamier]]}}
 
 
[[Catégorie:Concept de philosophie morale]]