« Pensée » : différence entre les versions

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{{Réf Livre|titre=Les moustaches radar|auteur=[[Salvador Dali]]|éditeur=Gallimard|collection=Folio|année=2008|page=62|ISBN= 782070317004|année d'origine=1964}}
{{Choisie citation du jour|puce=*|année=2010|mois=décembre|jour=21|commentaire=|}}
 
 
==== [[Anaïs Nin]], ''Henry et June — Les cahiers secrets'', 1986 ====
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{{citation|La philosophie est le microscope de la pensée.}}
{{réf Livre|titre=Les Misérables|auteur=[[Victor Hugo]]|éditeur=J. Hetzel et A. Quantin|année=1882|partie=V|chapitre=2|page=162|s=}}
 
 
==== [[Marie d'Agoult]], ''Nélida'', 1866 ====
{{Citation|citation=Chez les femmes les plus hautement douées, le coeurcœur, dans ses élans rapides, dépasse de si loin la pensée qu'à lui seul il agite, soumet, bouleverse et entraîne au hasard toute la première moitié de l'existence. La pensée, plus lente en sa marche, grandit, d'abord inaperçue, au sein des orages ; mais peu à peu elle s'élève au-dessus d'eux, les connaît, les juge, les condamne ou les absout ; elle devient souveraine. Le combat fut long et cruel pour Nélida, et quand elle entra en possession des forces que la nature lui avait données, elle se trouva en présence d'ennemis extérieurs aussi formidables que l'avait été son amour. La lutte recommença sous d'autres aspects et dans une autre arène.}}
{{Réf Livre|titre=Nélida|auteur=[[Marie d'Agoult]]|éditeur=Calmann-Lévy|année=2010|année d'origine=1866|page=315|section=Conclusion|chapitre=|ISBN=978-2-7021-4127-4}}
 
==== [[Alexandre Dumas]], ''Le Bagnard de l'Opéra'', 1868 ====
{{Citation|citation=<poem>Il est vrai que la nuit, quand je pouvais prendre sur moi de fermer mes volets aux rayons tentateurs de la lune ; quand je pouvais détourner mes regards de ce ciel tout scintillant d'étoiles ; quand je pouvais m'isoler avec ma propre pensée, je ressaisissais quelque empire sur moi-même. Mais, comme un miroir, mon esprit avait conservé un reflet de ses préoccupations de la journée, et, comme je l'ai dit, ce n'étaient plus des créatures humaines avec leurs passions terrestres qui m'apparaissaient, c'étaient de beaux anges qui, à l'ordre de Dieu, traversaient d'un coup d'aile ces espaces infinis ; c'étaient des démons proscrits et railleurs, qui, assis sur quelque roche nue, menaçaient la terre ; c'était enfin une oeuvreœuvre comme ''La Divine Comédie'', comme le ''Paradis perdu'' ou comme ''Faust'', qui demandait à éclore, et non plus une composition comme ''Angèle'' ou comme ''Antony''.
Malheureusement je n'étais ni [[Dante Alighieri|Dante]], ni Milton, ni [[Johann Wolfgang von Goethe|Goethe]].</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Le Bagnard de l'Opéra|auteur=[[Alexandre Dumas]]|éditeur=Magnard|collection=Classiques & Contemporains|année=2001|année d'origine=1868|page=10|section=1. Le forçat|ISBN=978-2-210-75424-9}}
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=== [[Alberto Eiguer]], ''Psychanalyse du libertin'', 2010 ===
{{citation|citation=<poem>[[Paul Valéry]] rappelle avec pertinence :
« A Rome, les hommes libres, s'ils étaient nés de parents libres, s'appelaient ''ingénus'' ; s'ils avaient été libérés, on les disait ''libertins''. Beaucoup plus tard on appela ''libertins'' ceux dont on prétendait qu'ils avaient libéré leur pensée ; bientôt ce beau titre fut réservé à ceux qui ne connaissaient pas de chaînes dans l'ordre des moeursmœurs. [[Paul Valéry|Valéry]], ''Regards sur le monde actuel'' » (Le Robert, 1988).</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Psychanalyse du libertin|auteur=[[Alberto Eiguer]]|éditeur=Dunot|collection=Psychismes|année=2010|page=7|partie=Introduction|chapitre=Liberté génère trois mots proches mais différents : libertin, libertaire, libéral|section=|ISBN=978-2-10-054958-0}}
 
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=== Gérard Pirlot/[[Jean-Louis Pedinielli]], ''Les Perversions sexuelles et narcissiques'', 2005 ===
''' Perversions narcissiques '''
{{Citation|citation=<poem>« Dérive » manipulatoire de la séduction narcissique, la perversion narcissique appartient à un registre plus public (familial, social) que la perversion sexuelle, d'ordre plus privé. Les manoeuvresmanœuvres semant la confusion dans l'esprit de l'autre relèvent d'un registre de ''disqualification'' des sensations, des émotions ou des pensées de l'autre, victime de la séduction perverse qui « l'enferme » dans la toute-puissance du pervers. Chez la victime, cette disqualification des émotions et de la pensée crée une « dé-fantasmatisation », une « désymbolisation » et détruit les différences entre les registres psychiques, créant une confusion sur laquelle « joue » le pervers narcissique.
Ces ''disqualifications'' apparaissent volontiers dans le champ de la communication, de l'omission de qualification (une mère se plaint que son enfant ne fait pas de sport, s'il en fait, elle dit alors qu'il ferait mieux de faire de la musique), de la surestimation narcissique mensongère de l'objet (flatterie) qui a pour but de contrôler celui-ci... Un autre procédé est l' ''induction'' ([[Alberto Eiguer|Eiguer]], 1996) : la victime se laisse abuser, parce qu'elle peut se trouver dans une situation de faiblesse, de fragilité. Le pervers le perçoit et va alors faire éprouver à la victime des sentiments inhabituels pour elle mais qui appartiennent au sujet pervers. Utilisant l'identification projective, il délègue et dépose dans l'autre des affects et des idées dont il souhaite se débarrasser. Pousser la victime parfois jusqu'à la faute pour ensuite la critiquer et la mettre à sa merci, tel est le but pervers du « détournement » de toute relation.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Les Perversions sexuelles et narcissiques|auteur=Gérard Pirlot/[[Jean-Louis Pedinielli]]|éditeur=Armand Colin|collection=128 Psychologie|année=2005|page=105|partie=IV. Perversions narcissiques|chapitre=1. Pourquoi l'extension du terme ?|section=1.4 Perversion narcissique a) Pathologie de l'agir de parole|ISBN=2-200-34042-7}}
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{{DEFAULTSORT:Pensee}}
 
[[Catégorie:Notion philosophique]]
[[Catégorie:Cognition]]