« Robert Desnos » : différence entre les versions
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'''{{w}}''' ({{date|4|juillet|1900}} à [[Paris]] — {{date|8|juin|1945}} au Camp de concentration de Theresienstadt en Tchécoslovaquie, du typhus) est un {{cat|poète}} [[:catégorie:personnalité française|français]].
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Le champ n° 3 ? j'y suis allé sur les mains.</poem>}}{{Réf Article|titre=Pénalités de l'enfer|auteur=Robert Desnos|publication=Littérature Nouvelle Série|numéro=4|date=Septembre 1922|page=8}}
{{citation|citation=Une pythonisse me fait des signes. Une foule m'acclame. Les hommes ont retiré leur pantalon et leur caleçon ; ils les agitent audessus de leur
{{citation|citation=« Non ! je ne veux pas être manchot. Qu'on affrète un train, un vapeur, un globe, pour moi seul et je partirai. Mais d'une gare, je ne conçois pas qu'on sorte autrement que par les échelles qui montent indéfiniment vers l'horizon. »}}{{Réf Article|titre=Pénalités de l'enfer|auteur=Robert Desnos|publication=Littérature Nouvelle Série|numéro=4|date=Septembre 1922|page=9}}
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{{citation|citation=<poem>Voilà l'histoire de ma vie :
— De petits soldats en pantalons rouges sur le fiacre en temps de pluie.
La chanson sinistre du métropolitain l'axe de mon
{{citation|citation=Je marche dans le chemin des forêts vierges tracé par la bordure du trottoir. Ce serait un crime que de piétiner ces ombres silencieuses, capables, au surplus, de mauvais desseins. Le Courrier de Lyon a volé mes cantiques aux lames du parquet sur lesquelles je nage voluptueusement vers des terres inconnues. Au moment suprême où je me noie je ferme à demi les yeux, les traits de mon visage descendent vers mon nombril. Je ressemble alors à ce petit gros Monsieur qui porte une lanterne en guise de nom.}}{{Réf Article|titre=Pénalités de l'enfer|auteur=Robert Desnos|publication=Littérature Nouvelle Série|numéro=4|date=Septembre 1922|page=10}}
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=== ''Rrose Sélavy'', 1922 ===
{{citation|citation=Rrose Sélavy demande si ''les Fleurs du Mal'' ont modifié les
{{citation|citation=Ô mon crâne étoile de nacre qui s'étiole.}}
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|commentaire=
}}
{{citation|citation=Ne tourmentez plus Rrose Sélavy car mon génie est énigme. Caron ne le déchiffre pas.}}
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{{Réf Livre|titre=La Liberté ou l'Amour|auteur=Robert Desnos|éditeur=Gallimard|collection=L'Imaginaire|année=1982|page=152|ISBN=2-07-027695-3|année d'origine=1924}}
{{Choisie citation du jour|puce=*|année=2009|mois=août|jour=9|commentaire=|}}
{{citation|citation=C'est l'heure où, dans la nuit, les mâchoires délicates s'accouplent à nos gueules, o poètes !}}
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{{Réf Livre|titre=La Liberté ou l'Amour|auteur=Robert Desnos|éditeur=Gallimard|collection=L'Imaginaire|année=1982|page=47|chapitre=IV. La brigade des jeux|ISBN=2-07-027695-3|année d'origine=1927}}
{{Choisie citation du jour|puce=*|année=2011|mois=novembre|jour=10|commentaire=|}}
{{citation|citation=Je viens de parler du phénomène magique de l’écriture en tant que manifestation organique et optique du merveilleux. Pour ce qui est de la chimie, de l’alchimie de cette calligraphie reconnue belle par d’aucuns, et du seul point de vue, j’insiste et tant pis pour le pléonasme s’il y en a, calligraphique, je conseille aux calculateurs habitués au jeu des atomes de dénombrer les gouttes d’eau oculaires à travers lesquelles ces mots sont passés pour revenir sous une forme plastique se confronter à ma mémoire, de compter les gouttes de sang ou les fragments de gouttes de sang consumés à cette écriture.}}
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{{autres projets|w=Robert Desnos}}
{{DEFAULTSORT:Desnos, Robert}}
[[Catégorie:Naissance en 1900]]
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