« Nuit » : différence entre les versions

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=== Écrit intime ===
==== [[Paul Klee]], ''Journal'', 1957 ====
{{citation|citation=Toi, fleur de feu, nuitamment tu me tiens lieu de soleil, et tu luis profondément dans le coeurcœur secret de l'homme. Février 1900.}}
{{Réf Livre|titre=Journal|auteur=[[Paul Klee]]|éditeur=Grasset|collection=Les Cahiers Rouges|année=1959|année d'origine=1957|page=42|section=Journal I|ISBN=978-2-246-27913-6}}
 
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=== Poésie ===
==== [[Benjamin Péret]], ''CoeurCœur en bouche'', 1923 ====
{{citation|citation=<poem>A chaque tournant il y a un angle droit qui ressemble à un vieillard.
Le loup à pas de nuit s'introduit dans ma couche.
Visiteuse ! visiteuse ! tes boucliers sont des seins !</poem>}}{{Réf Article|titre=CoeurCœur en bouche|auteur=[[Benjamin Péret]]|publication=Littérature Nouvelle Série|numéro=11/12|date=Octobre 1923|page=5}}
 
==== [[Joyce Mansour]], ''Funéraire comme une attente à vie'', 1964 ====
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==== [[Paul Eluard]] , ''Capitale de la douleur'', 1926 ====
''' La nuit '''
{{Citation|citation=Caresse l'horizon de la nuit, cherche le coeurcœur de jais que l'aube recouvre de chair.}}
{{Réf Livre|titre=Capitale de la douleur ''suivi ''de L'amour la poésie|auteur=[[Paul Eluard]]|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1966|année d'origine=1926|page=127|partie=Nouveaux poèmes|section=La nuit|ISBN=978-2-07-030095-2}}
 
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{{Réf Livre|titre=Les surréalistes — Une génération entre le rêve et l'action|auteur=Jean-Luc Rispail|éditeur=Gallimard|collection=Découverte Gallimard Littérature|année=2000|année d'origine=1991|page=162|chapitre=Témoignages et documents|section=[[Louis Aragon]], ''Le Paysan de Paris'', 1926|ISBN=2-07-053140-6}}
 
{{citation|citation=La nuit a des sifflets et des lacs de lueurs. Elle pend comme un fruit au littoral terrestre, comme un quartier de boeufbœuf au poing d'or des cités. Ce cadavre palpitant a dénoué sa chevelure sur le monde, et dans ce faisceau, le dernier, le fantôme incertain des libertés se réfugie, épuise au bord des rues éclairées par le sens social son désir insensé de plein air et de péril.}}
{{Réf Livre|titre=Les surréalistes — Une génération entre le rêve et l'action|auteur=Jean-Luc Rispail|éditeur=Gallimard|collection=Découverte Gallimard Littérature|année=2000|année d'origine=1991|page=163|chapitre=Témoignages et documents|section=[[Louis Aragon]], ''Le Paysan de Paris'', 1926|ISBN=2-07-053140-6}}
 
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''' Papillon d'obsidienne '''
{{Citation|citation=Dans la nuit des paroles égorgées, mes soeurssœurs et moi, nous tenant la main, nous sautons et chantons autour du I, seule tour restée debout dans l'alphabet rasé.}}
{{Réf Livre|titre=Liberté sur parole|auteur=[[Octavio Paz]]|traducteur=Jean-Clarence Lambert|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1966|année d'origine=1958|page=91|partie=II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950)|section=Aigle ou Soleil ? — ''Papillon d'obsidienne''|ISBN=2-07-031789-7}}
 
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{{Réf Livre|page=69|référence=L'Amour fou/Gallimard-Folio}}
 
{{citation|J'en suis quitte brusquement avec ces représentations antérieures qui menaçaient tout à l'heure de me réduire, je me sens libérée de ces liens qui me faisaient croire encore à l'impossibilité de me dépouiller, sur le plan affectif, de mon personnage de la veille. Que ce rideau d'ombres s'écarte et que je me laisse conduire sans crainte vers la lumière ! Tourne, sol, et toi, grande nuit, chasse de mon coeurcœur tout ce qui n'est pas la foi en mon étoile nouvelle !}}
{{Réf Livre|page=73|référence=L'Amour fou/Gallimard-Folio}}
 
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