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La '''[[w:France|France]]''', officiellement la '''République française''', est un pays d'[[w:Europe de l'Ouest|Europe de l'Ouest]], dont le territoire métropolitain est bordé par l'[[w:océan Atlantique|océan Atlantique]] à l'ouest, par la [[w:Manche (mer)|Manche]] (qui la sépare du [[w:Royaume-Uni|Royaume-Uni]]) et la [[w:mer du Nord|mer du Nord]] au nord, par la [[w:Belgique|Belgique]], le [[w:Luxembourg (pays)|Luxembourg]], l'[[w:Allemagne|Allemagne]], la [[w:Suisse|Suisse]] et l'[[w:Italie|Italie]] à l'est, et par la [[w:mer Méditerranée|mer Méditerranée]], l'[[w:Andorre|Andorre]], [[w:Monaco|Monaco]] et l'[[w:Espagne|Espagne]] au sud.
 
 
== [[Jacques Bainville]] ==
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== [[Raymond Barre ]] ==
{{citation|La France a été dans le passé et sera dans l'avenir une société composée de communautés de provenances diverses et de cultures variées. La France, comme les États-Unis, est un creuset. Aucun autre pays, à l'exception de la Yougoslavie, n'a une composition ethnique si hétérogène. [...] L'unité française s'est construite sur — et contre — une extraordinaire diversité ethnique et culturelle.
}}
{{Réf Livre
|titre= Questions de confiance: entretiens avec Jean-Marie Colombani
|auteur= [[:w:Raymond Barre |Raymond Barre ]]
|éditeur= Flammarion
|année= 1988
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== [[Jean-Claude Barreau ]] ==
{{citation|La France occupe le centre de l'isthme européen, et elle constitue le chemin le plus court entre le Nord et le Midi. […] Elle peut se définir comme l'union de la mer du Nord et de la Méditerranée. […] Elle fut le résultat d'une action politique séculaire de la monarchie, puis des républiques. La France est donc une nation artificielle et « politique ». D'autres pays d'Europe sont des pays « ethniques ». […] Rien de tel en France. Il y a davantage de différence entre un Alsacien (ethnie germanique), un Breton (ethnie celte), un Dunkerkois (ethnie flamande) et un Marseillais (Méditerranéen métissé) qu'entre, par exemple, un Serbe et un Croate. Mais une volonté politique séculaire a tissé des liens affectifs forts […]. Une langue commune, imposée par Paris […] est parlée par tous. […] Surtout, une mentalité commune a surgi qui paraît aujourd'hui étrange aux étrangers.[…] Jamais le peuple français n'a été plus réel. Et pourtant il a génétiquement beaucoup changé […], l'immigration a considérablement métissé les ethnies françaises originelles. […] Le plus innatendu, c'est que l'intégration des nouveaux arrivants finit pas se faire quand même. La France, ce pays politique, est aussi un creuset puissant, un dissolvant efficace qui efface avec sa laïcité les différences trop marquées.}}
{{réf Livre|auteur=[[:w: Jean-Claude Barreau | Jean-Claude Barreau ]]
|titre=Toute la géographie du monde
|éditeur=Fayard
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== [[ Georges Bernanos]] ==
{{citation|Il n'existe pas de race française. La France est une nation, c'est-à-dire une œuvre humaine, une création de l'homme; notre peuple [...] est composé d'autant d'éléments divers qu'un poème ou une symphonie.
}}
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== [[ Éric Besson]] ==
{{citation|La France n’est ni un peuple, ni une langue, ni un territoire, ni une religion, c’est un conglomérat de peuples qui veulent vivre ensemble. Il n’y a pas de Français de souche, il n’y a qu’une France de métissage.
}}
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{{Référence Livre|auteur=Maximilien de Béthune duc de Sully|titre=Les Œconomies royales de Sully'', éditées par David Buisseret et Bernard Barbiche, tome II (1595-1599)|éditeur=Librairie Droz|année=1988|ISBN=2252025921|page=[http://books.google.fr/books?id=kfG66mwe5w8C&pg=PA257 257]}}
 
== [[ Hervé Le Bras]] ==
{{citation|La France ne contient pas un peuple mais cent, qui diffèrent par la conception de la vie et de la mort, par le système de parenté, par l'attitude face au travail ou à la violence. Du point de vue de l'anthropologie, la France ne devrait pas exister. La plupart des nations d'Europe et du monde, grandes ou petites - Angleterre, Allemagne, Russie, Japon, Suède, Irlande, Pologne par exemple - ne sont d'une certaine façon, que des systèmes originels et homogènes, tribus anciennes et minuscules, démesurément gonflées par mille ans d'expansion démographique, pour atteindre aujourd'hui l'échelle de nation. Des pays comme l'Inde, la Yougoslavie, l'Espagne sont, au contraire, absolument hétérogènes, juxtapositions de peuples n'ayant pas réalisé leur unité linguistique et administrative. [...] La France [...] n'a pas été fondée par aucun peuple particulier. Elle porte le nom d'un groupe germanique, parle une langue dérivée du latin, avec un fort accent gaulois nous disent les linguistes. Elle fut inventée par une communauté de peuples. Plus que tout autre nation au monde, elle est un défi vivant aux déterminations ethniques et culturelles.
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|page=25
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{{citation|citation=On sait aujourd'hui que les ancêtres des Français sont des agriculteurs venus du Proche-Orient, arrivés il y a six mille ans.}}
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|page=47-49}}
 
== [[ Fernand Braudel]] ==
{{citation|[Q]ui pourrait, en France, parler de « race » ? Les Maghrébins sont de race blanche et notre Midi a sa pinte de sang sarrasin, espagnol, andalou. […] Tant d'« immigrés », depuis si longtemps, depuis notre Préhistoire jusqu'à l'histoire très récente, ont réussi à faire naufrage sans trop de bruit dans la masse française que l'on pourrait dire, en s'amusant, que ''tous'' les Français, si le regard se reporte aux siècles et aux millénaires qui ont précédé notre temps, sont fils d'immigrés. Très diverse, la France ne peut-elle courir le risque de le devenir, biologiquement, davantage encore ?
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|ISBN=}}
 
== [[ Jean-Paul Demoule]] ==
{{citation|Ernest Renan voyait juste en voyant la nation française comme une communauté librement consentie de citoyens que réunit un « plébiscite de chaque jour ». Il y a 1,5 million d'années, le premier Français était l'immigré Erectus qui donna Neandertal. Il s'est mêlé à Sapiens, venu d'Afrique, lequel a fait place à des agriculteurs venus du Proche-Orient. Et les migrations ont continué avec les Romains, les peuples germaniques et ainsi jusqu'à l'arrivée de la main-d'œuvre des anciennes colonies. L'identité française est née de ce remodelage permanent et l'archéologie peut permettre de nous éloigner d'une vision à court terme et de relativiser ce qu'on ressent comme inédit.
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== [[Augustin Ibazizen ]] ==
{{citation|J’ai deux patries, une patrie charnelle qui est ma Kabylie et une Patrie spirituelle et d’élection qui est la France.
Je souffre du conformisme idéologique qui consiste à la vilipender, à la ramener au rang des nations méchantes, égoïstes, sectaires, racistes, incorrigibles. Je sais d’expérience que certains de ses fils peuvent être tels, mais, je sais aussi tous les trésors qu’elle m’a ouverts.
Il me suffit de refaire en pensée le survol que j’ai imaginé tant de fois : partir des tours de Notre-Dame, frôler la Sainte Chapelle, survoler le Louvre, filer vers l’Ouest, ralentir au-dessus du palais de Versailles, passer entre les deux tours de la cathédrale de Chartres pour venir se poser sur le doigt effilé du Mont Saint-Michel et, de la rêver de tout ce qui reste à revoir ou à découvrir de la royale vallée de la Loire, avec ses châteaux et l’ensemble du territoire avec ses cathédrales, ses musées, ses laboratoires, ses savants et ses saints. Comment appartenir à un tel pays et ne pas savoir ce qu’il représente ?}}
{{réf Livre|auteur=[[:w: Augustin-Belkacem Ibazizen| Augustin Ibazizen]]
|titre=Le testament d'un Berbère: un itinéraire spirituel et politique
|éditeur=Albatros
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}}
 
{{citation|L'esprit français n'est spécialement ni l'esprit religieux, ni l'esprit des arts, ni l'esprit poétique, ni l'esprit utilitaire; c'est par excellence l'esprit humain. Mais quoique la race française ne provienne point exclusivement d'une seule race, le génie français se rattache néanmoins à une tradition particulière, il n'est pas seulement fils de ses oeuvresœuvres, il peut citer des aïeux. L'intelligence française représente d'une manière abstraite et générale le génie même de l'humanité. […] Le génie français, malgré tout ce qu'il a d'essentiellement neuf et d'original dans son universalité, le génie français est fils d'une tradition, mais cette tradition n'est ni gauloise ni germanique, elle est par-dessus tout grecque et romaine.
}}
{{Réf Livre
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|source=[http://www.20min.ch/ro/news/monde/story/26970037 20 minutes]}}
 
== [[ Auguste Longnon]] ==
{{citation|Aussi bien que les Romains proprements dit, les Francs n'entrèrent que pour une bien faible part dans la formation de la nationalité française et les Français se considèrent plus volontiers comme les descendants des Celtes, autrement dit Gaulois, en latin Galli, qui valurent à notre patrie son ancien nom de Gaule, en latin Gallia : c'est là néanmoins une opinion aussi peu justifiée que celle qui nous rattacherait en majorité aux Francs et aux Romains. Comme ceux-ci, en effet, les Celtes sont des conquérants, qui, du VIIe au IIIe siècle avant notre ère, établirent progressivement leur autorité sur les peuples antérieurement établis dans la France actuelle, peuples parmi lesquels on distingue les Ligures aussi bien que les Ibères et qui, eux-mêmes, ainsi que l'a dit un historien récent, "s'étaient superposés sur notre sol aux tribus anonymes des temps néolithiques et paléolithiques".}}
{{réf Livre
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}}
 
== [[ George Montandon]] ==
{{citation| Parler de race française, c'est ne pas savoir ce qu'est une race. Il n'y a pas de race française. Il y a une ethnie française, dans la constitution somatique de laquelle entrent les éléments de plusieurs races.
|précisions=Ethnologue des années 30-40, Montandon fut l'une des cautions scientifiques du racisme avant la Seconde Guerre mondiale
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|page=518}}
 
== [[Dominique Schnapper ]] ==
{{citation|L'identité nationale n'est pas en définitive un état de chose biologique - qui d'entre nous a pour ancêtre un Gaulois? - mais culturel : on est français par le fait qu'on s'exprime dans une certaine langue, qu'on intériorise une certaine culture, et qu'on participe à une vie politique et économique.}}
{{Réf Livre|titre de la contribution=Unité nationale et particularisme culturels
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|page=361}}
 
{{citation|L'épisode des [[Harki|Harkis]]s constitue une des pages honteuses de l'histoire de France, comme l'ont été l'instauration du Statut des juifs ou la rafle du Vel d'Hiv.
}}
{{Réf Livre|titre=Et ils sont devenus harkis
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{{Réf Article
|titre=Un ministère indésirable dans une démocratie libérale
|auteur=[[:w:Tzvetan Todorov|Tzvetan Todorov ]]
|publication=Le Monde
|volume=
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|éditeur=L'Homme Libre
|année=2002
|section=préface de [[:w:Georges Vacher de Lapouge |Vacher de Lapouge]] (1926)
|année d'origine=1916
|page=23}}
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|année=1569
|année d'origine=1558
|partie=Les regrets et autres oeuvresœuvres poétiques de I. du Bellay, gentilhomme angevin
|section=IX
|vers=1
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