« Voltaire » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
m clean up, remplacement: oeu → œu (2), Oeu → Œu (4) avec AWB
Ligne 4 :
Voltaire est un philosophe des Lumières.
 
== Contes et romans ==
 
{{Citation|citation=Il vaut mieux hasarder de sauver un coupable plutôt que de condamner un innocent.}}
Ligne 14 :
|jour=1
|commentaire=}}
 
 
{{Citation|citation=Il y avait autrefois un grain de sable qui se lamentait d'être un atome ignoré dans le désert ; au bout de quelques années il devint diamant, et il est à présent le plus bel ornement de la couronne du roi des Indes.}}
Ligne 120 ⟶ 119 :
{{réf Livre
|auteur=Voltaire
|titre=OeuvresŒuvres complètes de Voltaire
|titre de la contribution=[http://books.google.fr/books?id=oxAvAAAAMAAJ&pg=PA264 Préface de l’Essai sur l’Histoire universelle]
|année de la contribution=1754
Ligne 144 ⟶ 143 :
{{citation|Ces mêmes Maures cultivèrent les sciences avec succès, et enseignèrent l’Espagne et l’Italie pendant plus de cinq siècles. Les choses sont bien changées. Le pays de saint Augustin n’est plus qu’un repaire de pirates.
}}
{{réf Livre|auteur=[[:w: Voltaire| Voltaire]]
|titre=Dictionnaire philosophique
|éditeur=Lequien fils
Ligne 158 ⟶ 157 :
{{réf Livre|auteur=Voltaire|titre=Théâtre de Voltaire|éditeur=Furne et compagnie|année=1861|titre de la contribution=Zaïre|année de la contribution=1732|acte=premier|scène=1|page=143}}
(citation d'Ovide extraite de L'art d'aimer (3, 390): Ignoti nulla cupido)
 
 
{{citation|Tous les genres sont bons, hormis le genre ennuyeux.}}
Ligne 173 ⟶ 171 :
|jour=17
}}
 
 
{{Citation|citation=Je conviens avec vous que le néant vaut, généralement parlant, beaucoup mieux que la vie, le néant a du bon; consolons nous, nous en tâterons. Il est bien clair que nous serons après notre mort ce que nous étions avant de naître, mais pour les deux ou trois minutes de notre existence, qu'en ferons-nous ? Nous sommes ''de petites roues de la grande machine'', de petits animaux à deux pieds et à deux mains comme les singes, moins agiles qu'eux, aussi comiques, et ayant une ''mesure d'idées'' plus grande. Nous obéissons tous au mouvement général imprimé par la nature, nous ne nous donnons rien, nous recevons tout, ''nous ne sommes pas plus les maîtres de nos idées que de la circulation du sang dans nos veines''. Chaque être, chaque manière d'être obéit nécessairement à la loi générale.}}
Ligne 187 ⟶ 184 :
{{réf Livre|auteur=Voltaire|titre=Œuvres complètes de M. de Voltaire|éditeur=Sanson et compagnie|année=1792|tome=86|titre de la contribution=Lettre LXII à M. [[w:Charles Pinot Duclos|Charles Pinot Duclos]]|année de la contribution=11 août 1760|page=123}}
{{Choisie citation du jour|puce=*|année=2014|mois=avril|jour=19}}
 
 
{{Citation|citation=Jamais vingt volumes in-folio ne feront de révolution ; ce sont les petits livres portatifs à trente sous qui sont à craindre. Si l'Évangile avait coûté douze cents sesterces, jamais la religion chrétienne ne se serait établie.}}
Ligne 223 ⟶ 219 :
|titre de la contribution =Lettre à d'Argence
|année de la contribution=11 octobre 1763
|titre=OeuvresŒuvres complètes de Voltaire
|éditeur=Hachette
|année=1861
Ligne 258 ⟶ 254 :
|tome=69
}}
 
{{citation|A l'égard du peuple, il sera toujours sot et barbare [...]. Ce sont des bœufs auxquels il faut un joug, un aiguillon et du foin.
Ligne 271 ⟶ 266 :
|tome=69
}}
 
{{citation|Il est à propos que le peuple soit guidé, et non pas qu'il soit instruit; il n'est pas digne de l'être.
Ligne 284 ⟶ 278 :
|tome=31
}}
 
{{citation|Je mourrai bientôt, et ce sera en détestant le pays des singes et des tigres, où la folie de ma mère me fit naître il y a bientôt soixante et
Ligne 298 ⟶ 291 :
|tome=30
}}
 
{{citation|Le système de l'égalité m'a toujours paru l'orgueil d'un fou.
Ligne 311 ⟶ 303 :
|tome=33
}}
 
{{citation|Je ne connais guère que Jean-Jacques Rousseau à qui on puisse reprocher ces idées d'égalité et d'indépendance, et toutes ces chimères qui ne sont
Ligne 325 ⟶ 316 :
|tome=33
}}
 
{{citation|Je vous recommande beaucoup de courage et beaucoup de mépris pour le genre humain.
Ligne 338 ⟶ 328 :
|tome=33
}}
 
{{citation|Ceux qui crient contre ce qu'on appelle le luxe ne sont guère que des pauvres de mauvaise humeur.
}}
{{réf Livre|auteur=Voltaire
|titre=OeuvresŒuvres de Voltaire
|éditeur=Baudouin frères
|année=1828
Ligne 363 ⟶ 352 :
|tome=26
}}
 
{{citation|Le mensonge n'est un vice que quand il fait du mal; c'est une très grande vertu, quand il fait du bien. Soyez donc plus vertueux que jamais. Il
Ligne 386 ⟶ 374 :
{{réf Livre|auteur=Voltaire|titre=Le Sottisier|éditeur=Garnier|année=1883|page=164}}
{{Choisie citation du jour|puce=*|année=2014|mois=avril|jour=29}}
 
 
{{Citation|citation=Les femmes sont comme les girouettes : elles se fixent quand elles se rouillent.}}
Ligne 400 ⟶ 387 :
{{citation|citation=<poem>En parlant de [[Jean-Jacques Rousseau|Rousseau]], Voltaire s'abandonne à toute son antipathie contre cet émule et ce puissant collaborateur, en qui il s'obstine à ne voir qu'un fou et qu'il injurie sans pitié :
''Ah, monsieur!'' écrivait-il à M. Bordes [mars 1765], ''vous voyez bien que Jean-Jacques ressemble à un philosophe comme un singe ressemble à l'homme... On est revenu de ses sophismes et sa personne est en horreur à tous les honnêtes gens qui ont approfondi son caractère. Quel philosophe qu'un brouillon et qu'un délateur. Abandonnons ce malheureux à son opprobre. Les philosophes ne le comptent point parmi leurs frères'' [...].
Il y a un endroit qui donne tristement à réfléchir sur la faiblesse du coeurcœur humain chez les plus grands esprits. Voltaire vient d'écrire à la duchesse de Saxe-Gotha au sujet de l'exécution du chevalier de La Barre ; il en est révolté, et avec raison ; il trouve horrible que, pour un indigne méfait et qui certes méritait (ce n'est plus lui qui parle) une correction sévère, le chevalier ait été torturé, décapité, livré aux flammes, comme on l'eût fait au douxième siècle; et tout à côté, voilà qu'il plaisante lui-même sur l'idée qu'on pourrait bien pendre Jean-Jacques Rousseau.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Les lumières et les salons — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès|auteur=[[Charles-Augustin Sainte-Beuve]]|éditeur=Hermann (éditeurs des sciences et des arts)|collection=Collection savoir : lettres|année=1992|année d'origine=|page=175|partie=Voltaire|section=20 et 27 octobre 1856. ''Causeries du lundi'', t. XIII|ISBN=2-7056-6178-6}}
 
Ligne 433 ⟶ 420 :
{{citation|Vous me parlez de ce Voltaire ! Pourquoi le nom de ce baladin souille-t-il vos lettres ? Le malheureux
a perdu ma patrie ; je le haïrais davantage si je le méprisais moins. Je ne vois dans ses grands talents qu'un opprobre de plus qui le déshonore par l'indigne usage qu'il en fait. Ses talents ne lui servent, ainsi que ses richesses, qu'à nourrir la dépravation de son coeurcœur […] Ce fanfaron d'impiété, ce beau génie et cette ame basse, cet homme si grand par ses talents, et si vil par leur usage, nous laissera de longs et cruels souvenirs de son séjour parmi nous. La ruine des mœurs, la perte de la liberté, qui en est la suite inévitable, seront chez nos neveux les monuments de sa gloire et de sa reconnaissance. S'il reste dans leur cour quelque amour pour la patrie, ils détesteront sa mémoire, et il en sera plus souvent maudit qu'admiré.
}}
{{réf Livre|auteur=J. J. Rousseau
|titre=OeuvresŒuvres complètes de J. J. Rousseau
|éditeur=Dalibon
|année=1825
Ligne 479 ⟶ 466 :
|s=Pensées
}}
 
 
{{citation|Le génie mérite qu'on le salue, mais il doit souffrir qu'on le juge. Il n'y a d'inviolable au monde que la justice et la vérité. Non, Voltaire n'aima pas assez le peuple. […] sa pitié n'eut jamais rien d'actif et qui vînt d'un sentiment démocratique; c'était une pitié de grand seigneur mêlé de hauteur et de mépris. […] En revanche, on sait jusqu'où il fit descendre, à l'égard des grands, l'humilité de ses hommages ; dans quelles puériles jouissances la faveur des cours retint sa vanité captive, et combien il aimait à se parer du titre de gentilhomme de la chambre. […] Calculées ou sincères , de semblables adulations étaient sans dignité ; et Voltaire ne se serait jamais abaissé jusque-là, s'il avait eu ce généreux orgueil qui se puise dans le sentiment de l'égalité. Mais né d'ailleurs avec une nature souple, il se trouva, dès son entrée dans la vie active, égaré parmi les Vendôme, les Richelieu, les Conti, les La Fare, les Chaulieu ; et dans ce cercle, où l'art du courtisan s'apprenait à l'école du bon goût, il perdit tout ce qui constitue les fiers caractères et les âmes viriles. […] Voltaire n'était pas fait, on le voit, pour chercher dans une révolution politique et sociale le salut du peuple. Changer hardiment, profondément, les conditions matérielles de l'État et de la société, il n'y songeait même pas.
Ligne 493 ⟶ 479 :
{{citation|M. de Voltaire nous assure qu'il [Mahomet] avait une éloquence vive et forte, des yeux perçants, une physionomie heureuse, l'intrépidité d'Alexandre, la libéralité et la sobriété dont Alexandre aurait eu besoin pour être un grand homme en tout. A la beauté de ce portrait, ne prendrait-on pas Voltaire pour un petit Maimbourg ? Il nous représente Mahomet comme un homme qui a eu la gloire de tirer presque toute l'Asie des ténèbres de l'idôlatrie. Il extrait quelques paroles de divers endroits de l'Alcoran, dont il admire le Sublime. Il trouve que sa loi est extrêmement sage, ques ses lois civiles sont bonnes et que son dogme est admirable en ce qu'il se conforme avec le nôtre. Enfin pour prémunir les lecteurs contre tout ce que les Chrétiens ont dit méchamment de Mahomet, il avertit que ce ne sont guère que des sottises débitées par des moines ignorants et insensés.
}}
{{réf Livre|auteur=[[:w: Claude-Adrien Nonnotte| Claude-Adrien Nonnotte]]
|titre=Les erreurs de Voltaire
|éditeur=Jacquenod père et Rusand
Ligne 515 ⟶ 501 :
{{réf Livre
|titre=Madame Bovary
|auteur=[[Gustave Flaubert|Gustave Flaubert]]
|éditeur=Gallimard
|année=[[w:2001|2001]]
Ligne 531 ⟶ 517 :
{{Réf Livre|titre=Les lumières et les salons — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès|auteur=[[Charles-Augustin Sainte-Beuve]]|éditeur=Hermann (éditeurs des sciences et des arts)|collection=Collection savoir : lettres|année=1992|année d'origine=|page=178|partie=Voltaire|section=20 et 27 octobre 1856. ''Causeries du lundi'', t. XIII|ISBN=2-7056-6178-6}}
 
{{citation|Pas un jour se passe sans que l'on utilise le mot ''[[optimisme|optimisme]]'', forgé par Voltaire contre [[w:Leibnitz|Leibnitz]], qui avait démontré (malgré l'''[[w:Ecclésiaste|Ecclésiaste]]'' et avec l'approbation de l'[[Église|Église]]) que nous vivions dans le meilleur des mondes. Voltaire, fort raisonnablement, nia cette exorbitante opinion […] Leibnitz aurait pu répliquer qu'un monde qui nous a donné Voltaire a quelque droit à être consideré le meilleur.
|original=No pasa un día sin que usemos la palabra optimismo, que acuñada por Voltaire contra Leibnitz, que había demostrado (a despecho del Eclesiastés y con el beneplácito de la Iglesia) que vivimos en el mejor de los mundos posibles. Voltaire, muy razonablemente, negó esa exorbitante opinión […] Leibnitz pudo haber replicado que un mundo que nos ha regalado a Voltaire tiene algún derecho a que se lo considerade el mejor.
|langue=es
Ligne 537 ⟶ 523 :
{{réf Livre
|titre=Obras completas
|auteur=[[Jorge Luis Borges|Jorge Luis Borges]]
|éditeur=Emecé
|année=[[w:1996|1996]]
Ligne 544 ⟶ 530 :
|tome=IV
|langue=es}}
 
 
{{autres projets|s=Voltaire|commons=Voltaire|w=Voltaire}}
 
[[Catégorie:Naissance en 1694]]
[[Catégorie:Décès en 1778]]