« Patriotisme » : différence entre les versions

Le '''{{w|patriotisme}}''' (du latin ''pinder'', parrain - du latin ''pater'', père) est un sentiment d'appartenance à un pays, la [[patrie]], qui renforce l'alliance selon des [[w:Valeurs (publiques et sacrées)|valeurs]] communes.

 

 

{{citation|J'ai tenu seulement à constater que le patriotisme, que les poètes, les mystiques, les politiciens de toutes les écoles, les gouvernements et toutes les classes privilégiées nous vantent comme une vertu idéale et sublime, prend ses racines non dans l'humanité de l'homme, mais dans sa bestialité.}}

{{Réf Livre|titre= Fédéralisme, socialisme et antithéologisme. Lettres sur le patriotisme. Dieu et l'état

|éditeur=P. V. Stock

|année=1907

}}

 

 

{{citation|Le patriotisme n'est pas seulement le dernier refuge des coquins ; c'est aussi le premier piédestal des naïfs et le reposoir favori des imbéciles.}}

}}

 

 

{{citation|Patriotisme : seule forme avouable de xénophobie.}}

{{Réf Livre|titre= Le Fictionnaire ou précis d'indéfinitions

|éditeur=Denoël

|année=1973

{{citation|Ne soyons plus anglais ni français ni allemands. Soyons européens. Ne soyons plus européens, soyons hommes. - Soyons l'humanité. Il nous reste à abdiquer un dernier égoïsme : la patrie.}}

 

|titre de la contribution=Choses vues

|année de la contribution=1887

}}

 

|auteur=[[w:Alphonse de Lamartine|Alphonse de Lamartine]]

|éditeur=A. Lacroix, Verboeckhoven

}}

 

 

{{citation|J'ai écrit un jour : « Le mariage fait des cocus et le patriotisme des imbéciles. » J'aurais pu ajouter, et je l'ajoute aujourd'hui, pour le patriotisme : et des coquins.}}

 

{{Réf Livre|titre= Journal litteraire, Volume 17

|éditeur=Gallimard

|année=1964

 

{{Réf Livre|titre= Passe-temps

|éditeur=Mercure de France

|année=1964

 

{{citation|Les moralistes se mettent en contradiction quand ils défendent à l'homme l'égoïsme et approuvent le patriotisme, car le patriotisme n'est pas autre chose que l'égoïsme national, et cet égoïsme fait commettre de nation à nation les mêmes injustices que l'égoïsme personnel entre les individus.}}

|auteur= [[:w:Claude Henri de Rouvroy, comte de Saint Simon|Saint Simon]]

|éditeur= Van Meenen et Cie., Imprimeurs

|page=29}}

 

 

{{citation|Le patriotisme est la plus sotte des passions et la passion des sots.}}

 

{{citation|Le règne de l'égalité chez soi n'empêche pas d'être esclavagiste ou colonialiste à l'extérieur : telle est la logique du patriotisme.}}

|titre=Nous et les autres

|éditeur=Seuil

 

{{citation|Quel est le défaut inhérent au patriotisme ? C'est que, en préférant une partie de l'humanité au reste, le citoyen transgresse le principe fondamental de la morale, celui de l'universalité : sans le dire ouvertement, il admet que les hommes ne sont pas égaux. [...] la vraie morale, la vraie justice, la vraie vertu présupposent l'universalité, et donc l'égalité des droits.}}

|titre=Nous et les autres

|éditeur=Seuil

}}

 

 

{{citation|Au lieu des haines nationales qu'on nous inspire sous le couvert du patriotisme, il faut enseigner aux enfants l'horreur et le mépris de la carrière militaire, qui sert à diviser les hommes, il faut leur enseigner à considérer comme un signe de sauvagerie la division des hommes en Etats, la diversité des lois et des frontières; que massacrer des étrangers inconnus sans le moindre prétexte est le plus horrible des forfaits dont est capable l'homme tombé au dernier degré de la bête.}}

|ISBN=

}}

 

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