« Jeune fille » : différence entre les versions
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==== [[Marie d'Agoult]], ''Nélida'', 1866 ====
{{Citation|citation=Un mariage, quelque brillant qu'il fût, me plaçait sous le pire des jougs, celui du caprice d'un individu qui pouvait être noble et intelligent à la vérité, mais qui pouvait aussi être vulgaire et stupide. D'ailleurs, le mariage, c'était le ménage, le gynécée, la vie des salons. C'était le renoncement presque certain à l'expansion de ma force, à ce rayonnement de ma vie sur d'autres vies, dont l'image seule enflammait mon cerveau d'irréfrénables désirs. L'idée de diriger un jour une communauté tout entière et l'éducation de deux cents jeunes filles, toujours renouvelées et recrutées dans les premiers rangs de la société, s'empara de moi comme la seule qui pût me conduire à un but digne d'efforts. Si je pouvais, me disais-je, infiltrer dans ces jeunes
{{Réf Livre|titre=Nélida|auteur=[[Marie d'Agoult]]|éditeur=Calmann-Lévy|année=2010|année d'origine=1866|page=266|partie=Quatrième partie|chapitre=XXIII|ISBN=978-2-7021-4127-4}}
==== [[James Joyce]], ''Ulysse'', 1922 ====
{{Citation|citation=Et pourtant et pourtant ! Cette tension du visage ! Un chagrin est là qui ne cesse de la mimer. C'est son âme elle-même qui transparaît dans ses yeux et que ne donnerait-elle pas pour se retrouver dans l'intimité de sa chambre de jeune fille où, laissant libre cours à ses larmes, elle pourrait pleurer un bon coup et se soulager de ce qu'elle avait sur le
{{Réf Livre|titre=Ulysse|auteur=[[James Joyce]]|traducteur=Auguste Morel|éditeur=Gallimard|collection=Folio|année=1957|année d'origine=1922|page=542|ISBN=2-07-040018-2}}
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