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[[Image:L'arbre de Vie par Raphaël Toussaint.jpg|thumb|200px|<center>''L'Arbre de Vie'' — [[w:Raphaël Toussaint|Raphaël Toussaint]] (2009).</center>]]
 
La '''{{w|vie}}''' est une activité spontanée propre aux êtres organisés, qui se manifeste par les fonctions de nutrition et de reproduction, auxquelles s’ajoutent chez certains êtres les fonctions de relation, et chez l’homme la raison et le libre arbitre.
 
Par extension elle désigne toutes activités vivantes de l’homme.
 
 
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Rien ne doit être moins sensible
Que la perte d'un bien qu'on ne peut regretter.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=OeuvresŒuvres|auteur=Etienne Pavillon|éditeur=Henri du Sauzée|année=1720|page=186}}
 
 
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==== [[Christian Bobin]], ''La lenteur qui fleurit'', 2011 ====
{{citation|Vivre, c’est une poussière d’or au bout des doigts, une chanson bleue aux lèvres d’une nourrice, le livre du clavier tempéré de Bach qui s’ouvre à l’envers et toutes les notes qui roulent comme des billes dans la chambre. Vivre, c’est aller faire ses courses et croiser un ange qui ne sait pas son nom, ouvrir un livre et se trouver soudain dans une forêt au pied de vitraux vert émeraude, regarder par la fenêtre et voir passer les disparus, les trop sensibles. Vivre est un trapèze. Les dogmes et les savoirs sont des filets qui amortissent la chute. La grâce est plus grande sans eux.}}
{{Réf Article|auteur=[[w:Christian Bobin|Christian Bobin]]|publication=[[w:Le_Monde_des_religionsLe Monde des religions|Le Monde des religions]]|titre=La lenteur qui fleurit|date=1 septembre 2011|page=url|url=http://www.lemondedesreligions.fr/chroniques/regions/la-lenteur-qui-fleurit-01-09-2011-1784_164.php}}
 
==== [[Hippolyte Taine]], ''Voyage en Italie'', 1866 ====
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==== [[Julien Green]], ''Léviathan'', 1929 ====
{{citation|citation=Rien n'est plus délicieux que ces premières journées d'automne où l'air agité de puissants remous semble une mer invisible dont les vagues se brisent dans les arbres, tandis que le soleil, dominant cette fureur et ce tumulte, accorde à la moindre fleur l'ombre qu'elle fera tourner à son pied jusqu'au soir. De ce calme et de cette frénésie résulte une impression où la force se mêle à une douceur que le langage humain ne peut rendre. C'est un repos sans langueur, une excitation que ne suit aucune lassitude ; le sang coule plus joyeux et plus libre, le coeurcœur se passionne pour cette vie qui le fait battre. A ceux qui ne connaissent pas le bonheur, la nature dans ces moments généreux leur en apporte avec les odeurs des bois et les cris des oiseaux, avec les chants du feuillage et toutes ces choses où palpite l'enfance.}}{{Réf Livre|titre=Léviathan|auteur=[[Julien Green]]|éditeur=Fayard|collection=Le Livre de Poche|année=1993|année d'origine=1929|année d'origine=1897|page=156|chapitre=XIII|ISBN=978-2-253-09940-}}
 
==== [[Marguerite Yourcenar]], ''[[Marguerite Yourcenar#Alexis ou le Traité du Vain Combat|Alexis ou le Traité du Vain Combat]]'', 1929 ====
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==== [[André Breton]], ''[[w:L'Amour fou|L'Amour fou]]'', [[w:1937 en littérature|1937]] ====
 
{{citation|Nul plus haut enseignement artistique ne me paraît pouvoir être reçu que du cristal. L'oeuvreœuvre d'art, au même titre d'ailleurs que tel fragment de la vie humaine considérée dans sa signification la plus grave, me paraît dénuée de valeur si elle ne présente pas la dureté, la rigidité, la régularité, le lustre sur toutes ses faces extérieures, intérieures, du cristal.}}
{{Réf Livre|page=16|référence=L'Amour fou/Gallimard-Folio}}
 
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{{Réf Livre|page=137|référence=L'Amour fou/Gallimard-Folio}}
 
{{citation|C'est par-dessus les têtes, puis entre elles, une pluie de flèches empoisonnées, si serrées que bientôt à ne plus se voir. L'égoïsme odieux s'emmure en toute hâte dans une tour sans fenêtres. L'attraction est rompue, la beauté même du visage aimé se dérobe, un vent de cendres emporte tout, la poursuite de la vie est compromise. Est-il besoin de dire que ces instants sont comptés, qu'ils sont à la merci d'un signe d'intelligence du coeurcœur – un mouvement involontaire de détente, un geste familier – pour prendre fin sans laisser la moindre trace. Vénus, parce qu'elle a voulu intervenir dans la guerre des hommes, est blessée à la main, c'est-à-dire paralysée momentanément dans son action même. Au-delà elle redevient elle-même et revêt sa ceinture magique.}}
{{Réf Livre|page=141|référence=L'Amour fou/Gallimard-Folio}}
 
{{citation|C'est par-dessus les têtes, puis entre elles, une pluie de flèches empoisonnées, si serrées que bientôt à ne plus se voir. L'égoïsme odieux s'emmure en toute hâte dans une tour sans fenêtres. L'attraction est rompue, la beauté même du visage aimé se dérobe, un vent de cendres emporte tout, la poursuite de la vie est compromise. Est-il besoin de dire que ces instants sont comptés, qu'ils sont à la merci d'un signe d'intelligence du coeurcœur – un mouvement involontaire de détente, un geste familier – pour prendre fin sans laisser la moindre trace. Vénus, parce qu'elle a voulu intervenir dans la guerre des hommes, est blessée à la main, c'est-à-dire paralysée momentanément dans son action même. Au-delà elle redevient elle-même et revêt sa ceinture magique.}}
{{Réf Livre|page=141|référence=L'Amour fou/Gallimard-Folio}}
 
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==== [[William Shakespeare]], ''The Tragedy of Macbeth'', 1606 ====
{{citation|citation=
{{Personnage|Macbeth}} : La vie n'est qu'une ombre qui passe, un pauvre acteur</br />Qui s'agite et parade une heure, sur la scène,</br />Puis on ne l'entend plus. C'est un récit</br />Plein de bruit, de fureur, qu'un idiot raconte</br />Et qui n'a pas de sens.
|original=Life's but a walking shadow, a poor player</br />That struts and frets his hour upon the stage,</br /> And then is heard no more. It is a tale</br />Told by an idiot, full of sound and fury,</br />Signifying nothing.
|langue=en}}
{{Réf Livre|titre=The Tragedy of Macbeth|auteur=[[William Shakespeare]]|éditeur=Folio|année=1995|page=315|acte=V|scène=5|ISBN=2-07-037676-1|traducteur=Yves Bonnefoy|année d'origine=1623|collection=Folio classique|s=Macbeth}}
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''' Éros et la mort '''
{{citation|citation=Thanatos a pour unique but de ramener toute matière vivante à l'état inorganique ; Éros, de son côté, travaille patiemment à rassembler des groupes de plus en plus étendus et à embrasser la vie dans sa totalité.}}
{{Réf Livre|titre=La révolution psychanalytique — La vie et l'oeuvreœuvre de [[Sigmund Freud|Freud]]|auteur=[[Marthe Robert]]|éditeur=Payot|collection=Petite Bibliothèque Payot|année=1989|année d'origine=1964|page=358|section=25. Éros et la mort|ISBN=2-228-88109-0}}
 
== Psychologie ==
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{{DEFAULTSORT:Vie}}
 
[[Catégorie:Vivant]]
[[Catégorie:Notion philosophique]]
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