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Appréciée pour sa lecture psychanalytique de la littérature (''Roman des origines et origines du roman'', 1972) et ses traductions d’auteurs germanophones — notamment [[Johann Wolfgang von Goethe|Goethe]], les frères Grimm, [[Friedrich Nietzsche|Nietzsche]], [[Sigmund Freud|Freud]] et [[Franz Kafka|Kafka]] —, elle est considérée comme une éminente spécialiste de l’œuvre de [[Franz Kafka|Kafka]].
=== ''La Révolution psychanalytique — La vie et l'
''' Éros et la mort '''
{{citation|citation=Thanatos a pour unique but de ramener toute matière vivante à l'état inorganique ; Éros, de son côté, travaille patiemment à rassembler des groupes de plus en plus étendus et à embrasser la vie dans sa totalité.}}
{{Réf Livre|titre=La révolution psychanalytique — La vie et l'
{{citation|citation=Le Ça ignore la négation, la contradiction, le sentiment de la durée et la notion du temps bien entendu, il ne connaît pas davantage les jugements de valeur, le bien et le mal, la morale. Tout ce qu'il n'est pas appartient aux deux autres instances, le ''Moi'' et le ''Surmoi'', auxquelles incombent l'organisation et le maintien de la vie psychique.}}
{{Réf Livre|titre=La révolution psychanalytique — La vie et l'
{{citation|citation=Le Moi est la partie la plus superficielle de l'appareil, une portion du Ça modifiée par la proximité et l'influence du monde extérieur, organisé pour percevoir les excitations et s'en défendre. Il est ce qui conçoit le temps et l'espace, possède une aptitude à prévoir et à opérer des synthèses. Bref, il est doué d'un haut degré d'organisation qui lui permet d'accomplir précisément ce dont le Ça est incapable. Si ce dernier est le royaume des passions déchaînées, il est, lui, celui de la prudence et de la raison.}}
{{Réf Livre|titre=La révolution psychanalytique — La vie et l'
{{citation|citation=Le Surmoi est issu du rapport de l'enfant avec ses parents par un processus complexe d'identification, grâce à quoi l'autorité extérieure est transportée à l'intérieur du sujet et joue le rôle attribué couramment à la conscience morale. Malgré sa place apparemment élevée dans la hiérarchie, le Surmoi, qui est lui aussi en partie inconscient, a plus de rapports et d'affinités avec le Ça qu'avec le Moi, pour lequel il est le plus souvent un juge sévère et rigide. C'est lui qui est la cause du refoulement, soit qu'il s'agisse lui-même ou charge le Moi docile d'exécuter ses ordres. De par son origine archaïque, il est le représentant du passé, de la tradition, de l'inactuel. Sa tyrannie excessive est l'un des plus grands périls qui menaçent la psyché.}}
{{Réf Livre|titre=La révolution psychanalytique — La vie et l'
{{citation|citation=Il est clair que le bon fonctionnement de l'appareil psychique dépend en grande partie de la force et de la santé du Moi, qui ne doit pas être servile et anxieux, mais souverain, capable d'assurer harmonieusement les rapports entre ses trois tyrans. C'est pourquoi la cure analytique a une ligne de conduite toute tracée, quelque cas qu'elle doive traiter ; il lui faut fortifier le Moi, afin de le mettre à même d'imposer son ordre aux deux puissances obscures et rebelles. Discipliner et contrôler le chaos du Ça ; réduire les exigences du Surmoi à une mesure raisonnable, c'est là tout le travail de l'analyse.}}
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{{autres projets|w=Marthe Robert}}
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[[Catégorie:Naissance en 1914]]
[[Catégorie:Décès en 1996]]
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