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La '''[[w:lecture|lecture]]''' est l’activité de déchiffrement et de compréhension d’une information écrite. C'est aussi et surtout une porte d'accès privilégiée à la culture.
 
 
== Citations==
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{{Citation|La langue nous autorise le « partout » et le « toujours » alors que notre existence est soumise au « ici » et au « maintenant ».}}
{{Réf Livre|titre=Le propre de l’homme : parler, lire, écrire|auteur=[[w:Alain Bentolila|Alain Bentolila]]|éditeur=Plon|année=2000|page=46|ISBN=2-2591-9246-7}}
 
 
==== [[Léon Bloy]] ====
{{citation|citation=On devrait fonder une chaire pour l'enseignement de la lecture entre les lignes.}}
{{Réf Livre|titre=Éxégèse des lieux communs|auteur=[[Léon Bloy]]|éditeur=Rivages|collection=Rivages poche / Petite Bibliothèque|année=2005|page=298}}
 
 
==== [[Christian Bobin]] ====
{{Citation|Une vie sans lecture est une vie que l’on ne quitte jamais.}}
{{Réf Livre|titre=Une petite robe de fête|auteur=[[w:Christian Bobin|Christian Bobin]]|éditeur=Gallimard, le chemin|année=1991|page=13|ISBN=2-0707-2244-9}}
 
 
==== [[Jorge Luis Borges]] ====
{{Citation|Qu’est ce qu’un livre si nous ne l’ouvrons pas ? Un simple cube de papier et de cuir avec des feuilles ; mais si nous le lisons, il se passe quelque chose d’étrange, je crois qu’il change à chaque fois.}}
{{Réf Livre|titre=Conférences|auteur=[[w:Jorge Luis Borges|Jorge Luis Borges]]|éditeur=Gallimard, Folio essais|année=1985|page=157|ISBN=2-07-032280-7}}
 
 
==== [[Charles Dantzig]] ====
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{{Citation|citation=Ce qui distingue l'homme de la brute, c'est la lecture. Ce qui rend une brute insupportable, c'est quand elle a de la lecture.}}
{{réf Livre|auteur=[[Charles Dantzig]]|titre=Dictionnaire égoïste de la littérature française|éditeur=Grasset|année=2005|page=462}}
 
 
==== Cécile Guilbert ====
{{citation|citation=Après tout, si aucune activité n'est plus individualisée, asociale et « séparée » que l'écriture ou la lecture, c'est précisément en quoi celles-ci communiquent : par cette nervure intime d'un échange proprement érotique s'instaurant entre un auteur et un lecteur dont désirs et solitudes dialoguent, s'infusent, rêvassent à travers du langage chargé de sens tandis que des délices de sensations et d'émotions s'échangent entre eux dans le silence. D'ailleurs, un grand écrivain est toujours un grand lecteur, et l'excellent lecteur est aussi rare que lui. La seule différence, c'est que si le style suppose une singularité d'expression unique prohibant par définition l'enseignement de normes et canons sous peine de déchoir dans cette contradiction vivante qu'indique le vocable d'« art officiel », lire s'apprend. Mieux encore : l'art littéraire est ce miroir d'excellence par lequel le lecteur peut devenir une sorte d'artiste lui-même en tant que recréateur de l'oeuvreœuvre.|précisions=Cécile Guilbert préfaçant la réédition de 2010 des cours de littérature européenne de [[Vladimir Nabokov]], professés entre 1941 et 1958 dans plusieurs universités américaines et réunis sous le titre ''Littératures''.}}
{{Réf Livre|titre=Littératures|auteur=[[Vladimir Nabokov]]|éditeur=Robert Laffont|année=2010|année d'origine=1980|page=XXII|collection=Bouquins|partie=|section=Préface de Cécile Guilbert — Les ruses du professeur Nabokov}}
 
{{citation|citation=Ce « ronronnement suprême de plaisir produit par l'impact d'une pensée voluptueuse qui est une autre façon de définir l'art authentique », [[Vladimir Nabokov|Nabokov]] le nomme aussi « frisson ». A cet égard, ne jamais oublier que le mot se dit en italien ''capriccio'', d'où « caprice », fantaisie, liberté. L'inspiration de l'écrivain ? Une « sorte de frisson spirituel », un « frisson de sauvage magie ». La lecture ? « S'il entend réellement baigner dans la magie d'un livre de génie, le lecteur avisé le lira non pas avec son coeurcœur, non pas avec son esprit, mais avec sa moelle épinière : c'est là que se produit le frisson révélateur... »}}
{{Réf Livre|titre=Littératures|auteur=[[Vladimir Nabokov]]|éditeur=Robert Laffont|année=2010|année d'origine=1980|page=XXX|collection=Bouquins|partie=|section=Préface de Cécile Guilbert — Les ruses du professeur Nabokov}}
 
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|page=174
|traducteur=William Olivier Desmond
|ISBN=2-253-15145-9}}
 
 
==== Véronique-Marie Lombard ====
{{Citation|La littérature prétend parler du dialogue entre l’homme et le monde. La lecture de la littérature doit emprunter le même chemin.}}
{{Réf Livre|titre=Le voyage-lecture. Bibliothèques et écoles associées ou comment vivre avec douze livres une histoire commune de lecture|auteur=Véronique-Marie Lombard|éditeur=Cercle de la librairie|année=2003|page=88|ISBN=2-7654-0865-3}}
 
 
==== Giovanni Macchia====
{{citation|citation=L'auteur des ''Martyrs'', le descripteur des paysages lunaires américains, tenait sous le charme le [[Gustave Flaubert|Flaubert]] de ''Salammbô''. Ce dernier infligeait à ses hôtes d'interminables séances de lecture de son roman carthaginois. Un livre, d'après Flaubert, ne pouvait être jugé que s'il était lu à haute voix. S'il n'était pas taillé en accord avec le souffle des poumons humains, ce livre ne valait rien.|précisions=Il est ici question de [[Jules de Goncourt]] et de ses derniers jours.}}
{{Réf Article|titre=L'homme de la mort — La présence du prédécesseur|auteur=Giovanni Macchia|publication=Chateaubriand — Revue Littéraire Europe|numéro=775-776|page=9|date=Novembre-décembre 1993|ISSN=0014-2751}}
 
 
==== Thierry Magnier ====
{{Citation|Je me suis apprivoisée dans les livres.}}
{{Réf Livre|titre=Comme on respire|auteur=[[w:Jeanne Benameur|Jeanne Benameur]]|éditeur=Thierry Magnier|année=2003|page=33|ISBN=2-84420-274-8}}
 
 
==== [[André Maurois]] ====
{{citation|citation=« Le hasard fit tomber entre mes mains deux livres bien divers : un ''Horace'' non châtié et une histoire des ''Confessions mal faites''. Le bouleversement d'idées que ces deux livres me causèrent est incroyable ; un monde étrange s'éleva autour de moi. D'un côté, je soupçonnai des secrets incompréhensibles à mon âge, une existence différente de la mienne, des plaisirs au-delà de mes jeux, des charmes d'une nature ignorée dans un sexe où je n'avais vu qu'une mère et des soeurssœurs ; d'un autre côté, des spectres traînant des chaînes et vomissant des flammes m'annonçaient des supplices éternels pour un seul péché dissimulé. »|précisions=[[François-René de Chateaubriand|Chateaubriand]] est présentement cité par le biographe [[André Maurois]].}}
{{Réf Livre|titre=René ou la vie de Chateaubriand|auteur=[[André Maurois]]|éditeur=Grasset|collection=Les Cahiers Rouges|année=1956|année d'origine=1938|page=24|section=II ''Collèges bretons''|chapitre=I « Enfance et adolescence »|ISBN=2-246-18904-7}}
 
{{citation|citation=« J'expliquais le quatrième livre de l'''Eneide'' et lisais le ''Télémaque'' ; tout à coup, je découvris dans Didon et dans Eucharis des beautés qui me ravirent ; je devins sensible à l'harmonie de ces vers admirables et de cette prose antique. Je traduisis un jour à livre ouvert l' ''Aeneadum genitrix, hominum divumque voluptas'' de Lucrèce avec tant de vivacité que M. Egault m'arracha le poème et me jeta dans les racines grecques. Je dérobai un Tibulle ; quand j'arrivai au ''Quam juvat immites ventos audire cubantem'', ces sentiments de volupté et de mélancolie semblèrent me révéler ma propre nature. Les volumes de Massillon qui contenaient les sermons de la Pécheresse et de l'Enfant prodigue ne me quittaient plus. On me les laissait feuilleter, car on ne se doutait guère de ce que j'y trouvais. Je volais de petits bouts de cierges dans la chapelle pour lire la nuit ces descriptions séduisantes des désordres de l'âme, je m'endormais en balbutiant des phrases incohérentes, où je tâchais de mettre la douceur, le nombre et la grâce de l'écrivain qui a le mieux transporté dans la prose l'euphonie racinienne... Si j'ai, dans la suite, peint avec quelque vérité les entraînements du coeurcœur mêlés aux syndécrèses chrétiennes, je suis persuadé que j'ai dû ce succès au hasard qui me fit connaître au même moment deux empires ennemis. »
Il avait découvert, à treize ans, dans les orateurs sacrés, les âpres dissonances où se mêlent l'idée du péché et celle du plaisir, comme dans les élégiaques latins celles qui unissent à la volupté la mélancolie d'en trouver les joies si fugitives.|précisions=[[François-René de Chateaubriand|Chateaubriand]] est présentement cité par le biographe [[André Maurois]].}}
{{Réf Livre|titre=René ou la vie de Chateaubriand|auteur=[[André Maurois]]|éditeur=Grasset|collection=Les Cahiers Rouges|année=1956|année d'origine=1938|page=24|section=II ''Collèges bretons''|chapitre=I « Enfance et adolescence »|ISBN=2-246-18904-7}}
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|page=122
}}
 
 
==== [[Marcel Proust]] ====
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====George Sand====
{{Citation|citation=Si comme toi, je n'avais pas envie d'écrire, je voudrais du moins lire beaucoup. Je regrette même que mes affaires d'argent me forcent de faire toujours sortir quelque chose de mon cerveau sans me donner le temps d'y faire rien entrer. J'aspire à avoir une année tout entière de solitude et de liberté complète, afin de m'entasser dans la tête tous les chefs-d'oeuvresœuvres étrangers que je connais peu ou point. Je m'en promets un grand plaisir et j'envie ceux qui peuvent s'en donner à discrétion.}}
{{réf Livre|auteur=George Sand/[[Alfred de Musset]]|titre=Le Roman de Venise|éditeur=Grasset|section=George Sand à Hippolyte Chatiron — Venise, 6 mars 1834|année=1904|année d'origine=2004|page=165}}
 
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{{Citation|A travers des œuvres qu’il a choisies, l’adolescent découvre l’altérité.}}
{{Réf Article|titre=Les réseaux de lecture des adolescents|auteur=Nicole Robine|publication=Lecture jeunesse|numéro=116|date=décembre 2005|page=39|ISSN=1163-4987}}
 
 
==== [[Jean-Jacques Rousseau]] ====
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Il y a, je l'avoue, bien des gens à qui cette méthode serait fort nuisible, et qui ont besoin de beaucoup lire et peu méditer, parce qu'ayant la tête mal faite ils ne rassemblent rien de si mauvais que ce qu'ils produisent d'eux-mêmes. Je vous recommande tout le contraire, à vous qui mettez dans vos lectures mieux que ce que vous y trouvez, et dont l'esprit actif fait sur le livre un autre livre, quelquefois meilleur que le premier.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Julie ou La nouvelle Héloïse|auteur=[[Jean-Jacques Rousseau]]|éditeur=Garnier-Flammarion|collection=GF Flammarion|année=1967|année d'origine=1761|page=29|partie=I|section=Lettre XII à Julie|ISBN=2-08-070148-7}}
 
 
==== Danièle Sallenave ====
{{Citation|La lecture ne dépend pas de l’œuvre mais de ce que je suis capable d’y mettre.}}
{{Réf Livre|titre=Le don des morts|auteur=[[w:Danièle Sallenave|Danièle Sallenave]]|éditeur=Gallimard|année=1991|page=86|ISBN=2-07-072233-3}}
 
 
==== [[George Sand]]/[[Alfred de Musset]] ====
{{Citation|citation=Si comme toi, je n'avais pas envie d'écrire, je voudrais du moins lire beaucoup. Je regrette même que mes affaires d'argent me forcent de faire toujours sortir quelque chose de mon cerveau sans me donner le temps d'y faire rien entrer. J'aspire à avoir une année tout entière de solitude et de liberté complète, afin de m'entasser dans la tête tous les chefs-d'oeuvresœuvres étrangers que je connais peu ou point. Je m'en promets un grand plaisir et j'envie ceux qui peuvent s'en donner à discrétion.}}
{{réf Livre|auteur=[[George Sand]]/[[Alfred de Musset]]|titre=Le Roman de Venise|éditeur=Grasset|section=George Sand à Hippolyte Chatiron — Venise, 6 mars 1834|année=1904|année d'origine=2004|page=165}}
 
 
==== Tzetan Todorov ====
{{Citation|La littérature ouvre à l’infini cette possibilité d’interaction avec les autres et nous enrichit donc infiniment.}}
{{Réf Livre|titre=La littérature en péril|auteur=Tzetan Todorov|éditeur=Flammarion, café Voltaire|année=2006|page=16|ISBN=978-2-081201897}}
 
 
==== Ellen Willer ====
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[[Catégorie:Culture]]
 
[[Catégorie:Littérature]]