« Maxence Caron » : différence entre les versions

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== ''Pages - Le Sens, la musique et les mots'' ==
 
 
{{citation|citation=La ''Messe en si'' est une magistrale cathédrale unifiée en un infracassable noyau de catholicité comme si Bach, tandis qu’il était né en un pays qui le faisait religieusement dépendre de la dogmatique religieuse inhérente à un schisme, avait voulu rendre à l’Eglise et à la Chrétienté ce que la singularité forcée de la Réforme lui avait fait produire en termes musicaux à travers l’art poétique des ''Cantates'' et des ''Passions''.}}
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{{citation|citation=« L’Alchimie du verbe », ce « long, patient et raisonné dérèglement de tous les sens », que le poëte s’impose à l’encontre de tout plaisir et qui le constitue « Voyant », fait de lui le lieu où se dépose la totalité. Mais, au cœur même de la matière, l’illumination ouvre la nuit, au cœur du soi théâtre et dépôt de l’unité opéradique du monde, une autre instance de Parole, inconnue, se prononce : le moi est habité par Un plus grand que lui, « Je est un Autre ». La nature désigne l’Ineffable, une Parole qui prononce le monde mais que l’on ne saurait dire. L’Alchimie se retourne contre soi tout en suivant le chemin de son accomplissement, la subversion est véritablement subversive ; que faire ?}}
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{{citation|citation=Les ''Polonaises'' de Chopin sont, selon la belle expression de Samson François, « la tendresse gagnée à force de dureté ». Sortes de valses arrimées et syncopées, paradoxales, non dansantes mais profondément ancrées en cellules obsessionnelles, mélodiquement accrochées à un schème rythmique récurrent en la basse qui appuie une note longue qu’elle fait suivre d’un rebondissant doublon d’accords rapidement répétés et rejoignant une autre basse, la Polonaise chez Chopin est lieu de la lutte et de l’élan, lieu du dégagement et théâtre du détachement conquis. Elles construisent l’habitation de l’humanité par le séjour dans l’attente spirituelle.}}
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{{citation|citation=La ''Pastorale'' et la ''Cinquième'' sont une même pensée, un diptyque préfigurant l’accomplissement de l’œuvre beethovenien en cet autre diptyque, aux incalculables proportions internes et historiques, la ''Neuvième Symphonie'' et la ''Missa Solemnis'' (dont Beethoven disait qu’elle était sa plus grande œuvre). Une pensée : celle de la réconciliation avec Dieu. Il faudra attendre la ''Missa Solemnis'' pour que les motifs de l’Incarnation, de la Résurrection et de la Rédemption, déjà présents en filigrane, soient pleinement exprimés comme le lieu de la complète résolution où s’origine toute future quête de Joie et de confiance en la Sagesse qui a toute initiative pour conduire Elle-même et sacramentellement au saint giron de son Eternité.}}
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== ''Heidegger - Pensée de l'être et origine de la subjectivité'' ==
 
 
{{citation|citation=Poser la question de son propre être est la dimension fondamentale de la personnalité de celui qui pose une telle question : dès lors, la question est ineffaçable de la conscience elle-même, consitituée singulièrement comme ce qui a le pouvoir de revenir sur soi de manière problématique.}}
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{{citation|citation=La Sainte Vierge, disent les Pères, est le Temple où le Fils choisit de s'incarner : à la "Splendeur de la Vérité", il faut un Tabernacle digne d'Elle. Marie est "bénie entre toutes les femmes", car "seule, en effet, elle est justement appelée pleine de grâce, ayant seule obtenue cette grâce, que nulle autre n'avait reçue, d'être remplie de l'Auteur de la grâce" (saint Ambroise). Le sens de l'Incarnation et celui de la Virginité perpétuelle de Marie sont si solidement imbriqués que mettre celle-ci revient à atteindre le coeurcœur de la première et donc le sens même du christianisme. Ainsi, la dernière parole de Jésus pour les hommes, du haut de la Croix, sera de leur donner sa mère comme Mère sur le chemin du Salut, donc vers Lui-même.}}
{{Réf Livre|titre=Les textes fondamentaux du christianisme - Le Point / Hors série
|auteur='''[[w:Maxence Caron|Maxence Caron]]''' (autres collaborateurs du numéro : [[w:René Rémond|René Rémond]], Olivier Souan, Olivier Clément, [[w:Timothy Radcliffe|Timothy Radcliffe]], [[w:Hans Küng|Hans Küng]])
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{{citation|citation=Pour vivre de la vie de Dieu, il faudrait être soi-même Dieu, ce qu'est seul Jésus-Christ. Donc, "pour vous aimer comme vous m'aimez, écrit sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, il me faut emprunter votre propre amour", et c'est là "la petite voie" de cette grande sainte, l'abandon, la confiance en Dieu par Jésus-Christ : "comme une fleur, dit la sainte, je m'entrouvre au soleil". C'est pour Thérèse la sainteté à la portée de tous : se donner à Dieu pour devenir l'espace capable de le recevoir.}}
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{{DEFAULTSORT:Caron, Maxence}}
 
[[Catégorie:Écrivain français]]
[[Catégorie:Philosophe]]