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=== Gérard Pirlot/[[Jean-Louis Pedinielli]], ''Les Perversions sexuelles et narcissiques'', 2005 ===
''' Perversions narcissiques '''
{{Citation|citation=<poem>« Dérive » manipulatoire de la séduction narcissique, la perversion narcissique appartient à un registre plus public (familial, social) que la perversion sexuelle, d'ordre plus privé. Les manoeuvresmanœuvres semant la confusion dans l'esprit de l'autre relèvent d'un registre de ''disqualification'' des sensations, des émotions ou des pensées de l'autre, victime de la séduction perverse qui « l'enferme » dans la toute-puissance du pervers. Chez la victime, cette disqualification des émotions et de la pensée crée une « dé-fantasmatisation », une « désymbolisation » et détruit les différences entre les registres psychiques, créant une confusion sur laquelle « joue » le pervers narcissique.
Ces ''disqualifications'' apparaissent volontiers dans le champ de la communication, de l'omission de qualification (une mère se plaint que son enfant ne fait pas de sport, s'il en fait, elle dit alors qu'il ferait mieux de faire de la musique), de la surestimation narcissique mensongère de l'objet (flatterie) qui a pour but de contrôler celui-ci... Un autre procédé est l' ''induction'' ([[Alberto Eiguer|Eiguer]], 1996) : la victime se laisse abuser, parce qu'elle peut se trouver dans une situation de faiblesse, de fragilité. Le pervers le perçoit et va alors faire éprouver à la victime des sentiments inhabituels pour elle mais qui appartiennent au sujet pervers. Utilisant l'identification projective, il délègue et dépose dans l'autre des affects et des idées dont il souhaite se débarrasser. Pousser la victime parfois jusqu'à la faute pour ensuite la critiquer et la mettre à sa merci, tel est le but pervers du « détournement » de toute relation.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Les Perversions sexuelles et narcissiques|auteur=Gérard Pirlot/[[Jean-Louis Pedinielli]]|éditeur=Armand Colin|collection=128 Psychologie|année=2005|page=105|partie=IV. Perversions narcissiques|chapitre=1. Pourquoi l'extension du terme ?|section=1.4 Perversion narcissique a) Pathologie de l'agir de parole|ISBN=2-200-34042-7}}
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== Citations ==
 
{{citation|Or, comme science et comme art, elle [la musique] reste presque entièrement inaccessible à la foule. Les passions et les sentiments qu'elle doit rendre sont bien dans le cœur de l'homme, mais non dans le coeurcœur de tous les hommes, tandis que tout homme se retrouve matériellement dans une statue. De là les malentendus beaucoup plus fréquents entre le public et le musicien qu'entre le public et le statuaire.}}
{{Réf Livre|titre=Lettres d'un bachelier ès musique
|auteur=[[Franz Liszt]]
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|année=1991
|page=134, Lettre IX: Le Persée de Benvenuto Cellini, Florence le 30 nov.1838}}
 
 
{{citation|citation=<poem>
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|tome=3
}}
 
 
{{citation|citation=Mlle Andray-Fairfax imagina, pendant que se lamentait la musique, un jeu de comparaison entre le public et le lustre, qui tourna, je dois le dire, tout à la gloire du lustre.
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|année d'origine=1901-1914
}}
 
 
{{citation|citation=Le public n’aime pas les profondeurs dangereuses; il aime mieux les surfaces. C’est pourquoi dans une expression d’art qui lui demeure encore suspecte il inclinerait plutôt en faveur des supercheries. }}
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|page=66
}}
 
 
{{citation|<poem>
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|ISBN=2-85956-035-1
}}
 
 
{{citation|citation=Quelle chance d'avoir connu ''ce'' public. Quel bonheur d'avoir connu ce temps béni de la ''non-participation''. Un temps où il n'était question que de recevoir, en toute simplicité et en toute honnêteté – peut-être la plus noble attitude – un temps où il ne s'agissait pas de s'exprimer, de prouver, d'être un soi bruyant et apparent. Où que nous allions aujourd'hui, me dis-je, les gens applaudissent sur la dernière note. Aucun silence. Pas une seconde de retrait. Vite, applaudir. Vite, se manifester, vite en être, en dire, énoncer à tue-tête son si important verdict. Et chacun (…) d'être si fier d'appartenir à cette ignoble communauté, l'ignoble et nouvelle communauté du public averti, intelligent, les « haut de gamme » de l'humanité, (…), ceux qui en sont et qui savent, qui ont leurs élus et leurs damnés.}}
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|page=86-87
|ISBN=2-226-09477-6}}
 
 
{{Citation|citation= Il n'y a pas d'imposteur en art, il n'y a que des publics crédules.}}
{{réf Livre|auteur=Charles Dantzig|titre=Dictionnaire égoïste de la littérature française|éditeur=Grasset|année=2005|page=391}}
 
 
{{autres projets|w=}}
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