« Joyce Mansour » : différence entre les versions
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== Prose ==
=== ''Les Gisants satisfaits'', 1958 ===
{{citation|citation=« Je te tuerai », dit-il, car les seins de la femme se dressaient sous ses doigts. Une main glissa le long de sa cuisse et elle valsa dans l'eau comme une souris savante. Elle mordit le nez ponctué de pores dilatés, elle enfonça son genou dans le ventre moelleux, appela au secours, puis sombra dans une féroce jouissance sous l'
{{Réf Livre|titre=Les surréalistes — Une génération entre le rêve et l'action|auteur=Jean-Luc Rispail|éditeur=Gallimard|collection=Découverte Gallimard Littérature|année=2000|année d'origine=1991|page=177|chapitre=Témoignages et documents|section=Joyce Mansour, ''Les Gisants satisfaits'', 1958|ISBN=2-07-053140-6}}
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{{Réf Article|titre=Dolman le maléfique|auteur=Joyce Mansour|publication=La Brèche|numéro=1|date=Octobre 1961|page=46}}
{{citation|citation=Le reste du village ignorait l'enfant larve qui grouillait dans la solitude de sa hutte comme on essaie d'oublier la lèpre qui défigure le visage aimé. Ainsi les années se suivirent à pas de loup sur les montagnes et sur la plaine sans laisser de trace dans les champs de neige. Cela dura jusqu'au jour où le soleil se leva avec une heure de retard et dans son ivresse omit de passer l'index purificateur dans la hutte où gisait l'enfant. Le village se vida en un clin d'
{{Réf Article|titre=Dolman le maléfique|auteur=Joyce Mansour|publication=La Brèche|numéro=1|date=Octobre 1961|page=48}}
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{{Réf Article|titre=Dolman le maléfique|auteur=Joyce Mansour|publication=La Brèche|numéro=1|date=Octobre 1961|page=49}}
{{citation|citation=<poem>Cent fois par jour il relança sa mouche en l'air, comme il savait faire, en quête d'une idée de distractions nouvelles mais sans résultat, jusqu'au jour où son
Cette époque heureuse ne dura guère.</poem>}}
{{Réf Article|titre=Dolman le maléfique|auteur=Joyce Mansour|publication=La Brèche|numéro=1|date=Octobre 1961|page=50}}
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{{Réf Article|titre=Dolman le maléfique|auteur=Joyce Mansour|publication=La Brèche|numéro=1|date=Octobre 1961|page=50}}
{{citation|citation=Dolman soulageait la détresse de son âme dans une petite cuvette de terre cuite quand il sentit une brûlure à l'épaule. « Ne pleurez plus, je suis là », dit l'Atroce en s'asseyant. Dans son émoi, Dolman heurta la cuvette contre le pot à eau, mais le Grand Profanateur le toisait sans méchanceté. L'homme eut envie de glisser à terre comme une feuille et de se laisser manger la face par l'Innombrable qu'il ne connaissait pas, ne voyait pas, mais qu'il savait tapi dans l'ombre comme un spasme dans l'émonctoire d'une femme, prêt à le briser dans un pansement de glace. Il jeta de nouvelles bûches sur le feu. « Quitte ce coin aux tentures tiquetées d’horreur », dit Dolman d'une voix gutturale. Il avait peur, et malgré lui ses lèvres proférèrent des ignominies, puis impudique, il se dévêtit en un clin d'
{{Réf Article|titre=Dolman le maléfique|auteur=Joyce Mansour|publication=La Brèche|numéro=1|date=Octobre 1961|page=50}}
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