« James Joyce » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
m clean up, remplacement: oeu → œu (18), typos fixed: XXe siècle → {{s-|XX|e}} avec AWB |
m →''[[w:Ulysse (roman)|Ulysse]]'', 1922 : clean up, remplacement: oeil → œil (3) avec AWB |
||
Ligne 48 :
{{Réf Livre|titre=Ulysse|auteur=James Joyce|traducteur=Auguste Morel|éditeur=Gallimard|collection=Folio|année=1957|année d'origine=1922|page=15|ISBN=2-07-040018-2}}
{{Citation|citation=— Et qu'est-ce que la mort, celle de votre mère, ou la vôtre, ou la mienne ? Vous n'avez vu mourir que votre mère. Moi, à la Mater ou au Richmond, j'en vois tous les jours qui tournent de l'
{{Réf Livre|titre=Ulysse|auteur=James Joyce|traducteur=Auguste Morel|éditeur=Gallimard|collection=Folio|année=1957|année d'origine=1922|page=17|ISBN=2-07-040018-2}}
Ligne 57 :
{{Réf Livre|titre=Ulysse|auteur=James Joyce|traducteur=Auguste Morel|éditeur=Gallimard|collection=Folio|année=1957|année d'origine=1922|page=41|ISBN=2-07-040018-2}}
{{Citation|citation=Laid et nul ; cou tout en longueur, cheveux broussailleux et une tache d'encre bave de limaçon. Pourtant une créature l'avait aimé, porté dans ses bras et dans son cœur. Sans elle, la race des hommes l'eût foulé aux pieds, flaque limaçon en bouillie. Elle avait aimé ce faible sang acqueux tiré du sien. Cela était-il donc réel ? La seule chose sûre en ce monde ? Le corps prostré de sa mère le fougueux Colomban dans son zèle saint l'enjamba. Elle n'était plus ; le squelette tremblant d'une brindille brûlée par le feu, une odeur de bois de rose et de cendre mouillée. Elle l'avait sauvé des pieds qui écrasent et avait disparu, ayant à peine été. Une pauvre âme partie aux cieux ; et dans la lande, sous les clignotantes étoiles, l'
{{Réf Livre|titre=Ulysse|auteur=James Joyce|traducteur=Auguste Morel|éditeur=Gallimard|collection=Folio|année=1957|année d'origine=1922|page=44|ISBN=2-07-040018-2}}
Ligne 211 :
{{Réf Livre|titre=Ulysse|auteur=James Joyce|traducteur=Auguste Morel|éditeur=Gallimard|collection=Folio|année=1957|année d'origine=1922|page=613|ISBN=2-07-040018-2}}
{{Citation|citation=<poem>N'avait-il nulle connaissance de cet autre pays qui est appelé Croyez-en-Moi, qui est la terre promise qui sied au roi Délicieux et sera éternellement là où ne sont plus ni mort ni naissance, épousailles ni maternité et où tous tant qu'ils sont entreront qui ont cru en elle ? Oui, Pieux lui avait parlé de cette terre et Chaste lui en avait indiqué la route mais le fait est que sur cette route il était tombé sur une certaine courtisane fort plaisante à l'
Ceci était ce que tous les membres de cette compagnie attablée là dans le Manoir des Mères convoitaient le plus chaudement et s'ils avaient fait rencontre de cette courtisane Un-Bon-Tiens (qui était dedans soi toutes les ordres infections, tous les monstres, et possédée d'un malin esprit), ils eussent fait feu de tout bois pour lui donner assaut et la posséder. Touchant Croyez-en-Moi, ils dirent que ce n'était chose autre qu'une imagination et qu'ils ne s'en pouvaient faire représentation aucune, que premier, Deux-Tu-l'Auras où elle les entraînait était par excellence une bienheureuse grotte et s'y voyaient quatre oreillers portant pancartes dessus lesquelles étaient ces mots écrits, En Levrette et Tête-Bêche et Langue-Fourrée et Flanc-à-Flanc, et second, que de cet ordre infection, Omnivérole, et des monstres, ils n'avaient souci car Préservatif leur avait fait don d'un puissant bouclier de boyau de bœuf, et en troisième lieu, qu'ils n'avaient non plus à craindre Progéniture qui était cet esprit malin, par la vertu de ce même bouclier qui s'appelait Mortogosse. Ainsi tous s'ébattaient en leur aveuglement, M. Lergoteur et M. Dévot-par-Occasion, M. Chimpanzé-de-la-Chope, M. Faux-Franc-Homme, M. Disert-Dixon, le jeune Grand-Vantard et M. Prudent-Bonace. En quoi, ô misérables humains, vous vous abusiez là, alors que c'était la voix du dieu qui retentissait en sa male rage et que son bras était prêt de se lever pour réduire en poudre vos âmes à cause de tant de blasphèmes et de ce que vous avez jeté hors à mépris de sa parole qui d'engendrer grandement vous enjoint.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Ulysse|auteur=James Joyce|traducteur=Auguste Morel|éditeur=Gallimard|collection=Folio|année=1957|année d'origine=1922|page=615|ISBN=2-07-040018-2}}
|