« Littérature » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
→Essai : Ajout de citations de Roger Nimier |
m clean up, remplacement: oeil → œil, Etat → État avec AWB |
||
Ligne 1 :
Le mot '''{{w|littérature}}''', issu du [[latin]] ''litteratura'' dérivé de ''littera'' (la lettre), apparaît au début du XIIe s avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d'atteindre aux XVII{{e}} - XVIII{{e}} son sens principal d'aujourd'hui : ensemble des œuvres écrites ou [[w:Littérature orale|orales]] comportant une dimension esthétique ou activité participant à leur élaboration.
== Littérature ==
Ligne 7 :
{{Réf Livre|titre=Œuvres I|auteur= Paul Valéry|éditeur=Gallimard|année=1960|année d'origine=1944|page=527|collection=Bibliothèque de la Pléiade|chapitre=Voltaire}}
{{Choisie citation du jour|puce=*|année=2011|mois=mars|jour=10|commentaire=|}}
==== Giovanni Macchia, ''[[François-René de Chateaubriand|Chateaubriand]]'' — Europe n°775-776, 1993 ====
Ligne 14 ⟶ 13 :
==== Hans Peter Lund, ''[[François-René de Chateaubriand|Chateaubriand]]'' — Europe n°775-776, 1993 ====
{{citation|citation=Tout relève des beaux-arts pour le regard de [[François-René de Chateaubriand|Chateaubriand]]. Même si le ''Voyage en Italie'' n'est pas ''Atala'' — le genre littéraire est complètement différent — le récit de voyage témoigne dans quelques rares passages du désir de l'écrivain de s'aventurer personnellement dans le domaine des arts plastiques : « Si j'étais Raphaël, je ferais un tableau », dit-il en admirant une jeune femme qui « ressemble à une Madone » ; quant aux femmes de Rome, ce sont presque « des statues antiques de Junon ou de Pallas, descendues de leur piédestal ». Toujours l'
{{Réf Article|titre=Aux origines des ''Mémoires d'Outre-tombe'' — Les beaux arts et le ''Voyage en Italie''|auteur=Hans Peter Lund|publication=Chateaubriand — Revue Littéraire Europe|numéro=775-776|page=79|date=Novembre-décembre 1993|ISSN=0014-2751}}
Ligne 97 ⟶ 96 :
==== [[Charles-Augustin Sainte-Beuve]], ''Causeries du lundi'', 1858 ====
{{citation|citation=<poem>Je me suis [souvent] demandé ce qu'il en aurait été de la destinée moderne littéraire (pour n'envisager que celle-là) si la bataille de Marathon avait été perdue et la Grèce assujettie, asservie, écrasée avant le siècle de [[Périclès]].
N'oublions jamais que Rome était déjà arrivée, par son énergie et son habileté, au pouvoir politique le plus étendu et à la maturité d'un grand
{{Réf Livre|titre=Le siècle du progrès — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès|auteur=[[Charles-Augustin Sainte-Beuve]]|éditeur=Hermann (éditeurs des sciences et des arts)|collection=Collection savoir : lettres|année=1992|année d'origine=|page=2|partie=De la tradition en littérature|section=12 avril 1858. ''Causeries du lundi'', t. XV|ISBN=2-7056-6179-4}}
Ligne 116 ⟶ 115 :
=== [[Gilles Deleuze]], ''L'Anti-Œdipe'', 1972 ===
{{citation|Combien le problème de la littérature est mal posé, à partir de l'idéologie qu'elle porte ou de la récupération qu'un ordre social en opère. […] C'est cela le style, ou plutôt l'absence de style, l'asyntaxie, l'agrammaticalité : moment où le langage ne se définit plus par ce qu'il dit, encore moins par ce qui le rend signifiant, mais par ce qui le fait couler, fluer et éclater — le désir. Car la littérature est tout à fait comme la schizophrénie : un processus et non pas un but, une production et non pas une expression.}}
{{Réf Livre|titre=L'Anti-Œdipe|auteur=[
== Voir aussi ==
|