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==== Concernant le livre de M. Delécluse ====
{{citation|citation=Quelque agités que soient les temps où l'on vit, quelque corrompus ou quelque arides qu'on les puisse juger, il est toujours certains livres exquis et rares qui trouvent moyen de naître ; il est toujours des
{{Réf Livre|titre=Portraits de Femmes|auteur=Sainte-Beuve|éditeur=Gallimard|collection=Folio Classique|année=1998|page=60|section=Du Roman intime ou mademoiselle de Liron|ISBN=2-07-039493-X}}
==== Concernant Adélaïde de Souza ====
{{citation|citation=On aurait tort de croire qu'il y a faiblesse et perte d'esprit à regretter ces agréments envolés, ces fleurs qui n'ont pu naître, ce semble, qu'à l'extrême saison d'une société d'aujourd'hui détruite. Les peintures nuancées dont nous parlons supposent un goût et une culture d'âme que la civilisation démocratique n'aurait pas abolis sans inconvénient pour elle-même, s'il ne devait renaître dans les
{{Réf Livre|titre=Portraits de Femmes|auteur=Sainte-Beuve|éditeur=Gallimard|collection=Folio Classique|année=1998|page=82|section=Madame de Souza|ISBN=2-07-039493-X}}
{{Réf Livre|titre=Portraits de Femmes|auteur=Sainte-Beuve|éditeur=Gallimard|collection=Folio Classique|année=1998|page=85|section=Madame de Souza|ISBN=2-07-039493-X}}
{{citation|citation=''Charles et Marie'' est un gracieux et touchant petit roman anglais, un peu dans le goût de Miss Burney. Le paysage de parcs et d'élégants cottages, les
{{Réf Livre|titre=Portraits de Femmes|auteur=Sainte-Beuve|éditeur=Gallimard|collection=Folio Classique|année=1998|page=87|section=Madame de Souza|ISBN=2-07-039493-X}}
{{Réf Livre|titre=Portraits de Femmes|auteur=Sainte-Beuve|éditeur=Gallimard|collection=Folio Classique|année=1998|page=105|section=Madame de Duras|ISBN=2-07-039493-X}}
{{citation|citation=L'idée d' ''Ourika'', d' ''Edoudard'', et probablement celle qui anime les autres écrits de Mme de Duras, c'est une idée d'inégalité, soit de nature, soit de position sociale, une idée d'empêchement, d'obstacle entre le désir de l'âme et l'objet mortel ; c'est quelque-chose qui manque et qui dévore, et qui crée une sorte d'envie sur la tendresse ; c'est la laideur et la couleur d'Ourika, la naissance d'Edouard ; mais, dans ces victimes dévorées et jalouses, toujours la générosité triomphe. L'auteur de ces touchants récits aime à exprimer l'impossible et briser les
{{Réf Livre|titre=Portraits de Femmes|auteur=Sainte-Beuve|éditeur=Gallimard|collection=Folio Classique|année=1998|page=112|section=Madame de Duras|ISBN=2-07-039493-X}}
{{Réf Livre|titre=Portraits de Femmes|auteur=Sainte-Beuve|éditeur=Gallimard|collection=Folio Classique|année=1998|page=131|section=Madame de Staël|ISBN=2-07-039493-X}}
{{citation|citation=Elle écrivit à quinze ans des extraits de l' ''Esprit des Lois'', avec des réflexions ; à cet âge, en 1781, lors de l'apparition du Compte-rendu, elle adressa à son père une lettre anonyme où son style la fit reconnaître. Mais ce qui prédominait surtout en elle, c'était cette sensibilité qui, vers la fin du dix-huitième siècle, et principalement par l'influence de Jean-Jacques, devint régnante sur les jeunes
{{Réf Livre|titre=Portraits de Femmes|auteur=Sainte-Beuve|éditeur=Gallimard|collection=Folio Classique|année=1998|page=132|section=Madame de Staël|ISBN=2-07-039493-X}}
==== Concernant l'amour et les femmes ====
{{citation|citation=<poem>1864.
Le plaisir crée une franc-maçonnerie charmante. Ceux qui y sont profès se reconnaissent d'un clin d'
{{Réf Livre|titre=Mes Poisons|auteur=Sainte-Beuve|éditeur=La Table Ronde|année=2006|page=78|chapitre=VIII. Sur l'amour et les femmes|ISBN=2-7103-2862-3}}
{{citation|citation=<poem>Si j'avais un jeune ami à instruire de mon expérience, je lui dirais : — Aimez une coquette, une dévote, une sotte, une grisette, une duchesse. Vous pourrez réussir, et la dompter, la réduire. Mais si vous cherchez quelque bonheur dans l'amour, n'aimez jamais une muse. Là où vous croirez trouver son
N'aimez pas Corinne — et surtout si Corinne n'est point encore montée au Capitole ; car le Capitole alors est au dedans, et à tout propos, sur tout sujet (et même les plus doux sujets), elle y monte.
Tout amant préfère le sentier, mais Corinne aime la voie romaine.</poem>}}
|ISBN=2-246-18904-7}}
== L'
=== Préface de ''Portraits de Femmes'', 1998 ===
{{citation|citation=Sainte-Beuve n'aime rien tant que peindre des visages en demi-teinte, des femmes écrivains de peu d'éclat, moins auteurs que femmes et qui d'ailleurs ne cherchent nullement à se faire voir de loin.|précisions=Citation extraite d'une préface rédigée par Gérald Antoine en 1998}}
{{Réf Livre|titre=Portraits de Femmes|auteur=Sainte-Beuve|éditeur=Gallimard|collection=Folio Classique|année=1998|page=15|section=Femmes et
{{citation|citation=Si l'on nous demandait [...] les impressions les plus insistantes qui se dégagent des ''Portraits de Femmes'', nous mettrions en avant d'abord une constante et soyeuse bigarrure, ensuite un invincible goût de l'en-deçà. En-deçà de la critique comme du portrait, car selon l'auteur ni l'une ni l'autre n'ont de fin. En-deçà de la biographie, car elle sent trop l'érudition. En-deçà de la poésie, fût-elle en prose, car sauf exception il n'ose y prétendre. Au bout du compte, les ''Portaits de Femmes'' sont un subtil assortiment de tout cela, et la somme est un fruit dont les saveurs composites flattent la gourmandise, sans toujours l'apaiser.|précisions=Citation extraite d'une préface rédigée par Gérald Antoine en 1998}}
{{Réf Livre|titre=Portraits de Femmes|auteur=Sainte-Beuve|éditeur=Gallimard|collection=Folio Classique|année=1998|page=32|section=Du peintre à son public|chapitre=Préface conçue par Gérald Antoine|ISBN=2-07-039493-X}}
{{autres projets|w=Charles-Augustin Sainte-Beuve}}
{{DEFAULTSORT:Saintebeuve, Charles-Augustin}}
[[Catégorie:Écrivain français]]
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