« Lord Byron » : différence entre les versions

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1- A 23 ans le meilleur de la vie est passé et les amertumes augmentent
2- J'ai vu les hommes dans divers pays et je les trouve partout également méprisables, la balance penchant plutôt en faveur des Turcs.
3- Je suis écoeuréécœuré jusqu'au fond de l'âme ( « ''Ni vierge ni jouvenceau ne me donnent plus de plaisir'' » Horace)
4- Un homme infirme d'une jambe est dans un état d'infériorité corporelle qui augmente avec les années et rendra sa vieillesse plus irritable et intolérable. J'ajouterai que dans une vie future j'espère avoir en compensation au moins deux jambes, sinon quatre.
5- Je deviens égoïste et misanthrope
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{{Réf Livre|titre=Lettres et journaux intimes|auteur=Lord Byron|éditeur=Albin Michel|traduction=J. P. Richard et P. Bensimon|année=1987|page=111}}
 
{{Citation| Journal pour Augusta, le 29 septembre 1816 : …et ni la musique du berger—ni le fracas de l'avalanche— ni le torrent— la montagne— le glacier— la forêt—ou le nuage— n'a pu, un seul instant— alléger le poids qui pèse sur mon coeur—cœur— ni ne m'a permis de perdre ma misérable identité dans la majesté, la puissance & la gloire—de tout ce que j'avais autour—au dessus—& au dessous de moi. }}
{{Réf Livre|titre=Lettres et journaux intimes|auteur=Lord Byron|éditeur=Albin Michel|traduction=J. P. Richard et P. Bensimon|année=1987|page=161}}
 
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{{Réf Livre|titre=Don Juan ou la vie de Byron|auteur=André Maurois|éditeur=Grasset|collection=Les Cahiers Rouges|année=2006|année d'origine=1952|page=60|section=''Harrow-sur-la-colline''|ISBN=2-246-14564-3}}
 
{{citation|citation=La cave était bonne et les filles de service pourvoyaient aux autres plaisirs de la bande. Byron était assez fier de cette petite troupe de jolies servantes recrutées dans les villages voisins. Ces moeursmœurs faciles lui semblaient féodales, idylliques, et d'ailleurs flatteuses. L'abbaye, dans la légende locale, devenait le repaire d'un nouveau Mauvais Lord.}}
{{Réf Livre|titre=Don Juan ou la vie de Byron|auteur=André Maurois|éditeur=Grasset|collection=Les Cahiers Rouges|année=2006|année d'origine=1952|page=120|section=Crâne d'ivoire poli|ISBN=2-246-14564-3}}
 
{{citation|citation=De Lisbonne à Séville, [Hobhouse et Byron] voyagèrent à cheval. La route était bordée de croix ; chacune rappelait un meurtre. Ils rencontrèrent un prisonnier et des espions qu'on emmenait à Séville pour y être pendus. Il y avait dans le spectacle de ce monde où la mort et l'amour étaient à chaque pas quelque chose d'animal et de franc qui allait au coeurcœur de Byron.}}
{{Réf Livre|titre=Don Juan ou la vie de Byron|auteur=André Maurois|éditeur=Grasset|collection=Les Cahiers Rouges|année=2006|année d'origine=1952|page=124|section=Premier pèlerinage de Childe Harold|ISBN=2-246-14564-3}}
 
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{{Réf Livre|titre=Don Juan ou la vie de Byron|auteur=André Maurois|éditeur=Grasset|collection=Les Cahiers Rouges|année=2006|année d'origine=1952|page=153|section=Timon de Newstead|ISBN=2-246-14564-3}}
 
{{citation|citation=Souvent il parlait de vendre Newstead et d'aller vivre dans l'île de Naxos ; il adopterait les coutumes et les moeursmœurs des Orientaux et passerait sa vie à étudier leurs poèmes. Le froid de cet hiver anglais l'attristait, et aussi l'atmosphère spirituelle du pays. C'était un temps de politique autoritaire. La guerre atteignait peu les classes dirigeantes. Leur vie était facile, la chasse au renard, l'amour, le Parlement occupaient leurs riches loisirs.}}
{{Réf Livre|titre=Don Juan ou la vie de Byron|auteur=André Maurois|éditeur=Grasset|collection=Les Cahiers Rouges|année=2006|année d'origine=1952|page=159|section=''Annus mirabilis''|ISBN=2-246-14564-3}}
 
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{{citation|citation=Dans les dîners de Mayfair le murmure des conversations ne semblait plus être qu'un long « Byr'n, Byr'n » toujours répété. Chaque saison avait alors son lion politique, militaire ou littéraire. Byron fut le lion sans rival des soirées de 1812.
Il connut « cette mer étincelante de pierreries, de plumes, de perles et de soie ». Les femmes imaginaient avec émotion la grande abbaye, les passions criminelles, et ce coeurcœur de marbre de Childe Harold, refusé, donc convoité. Tout de suite elles l'assiégèrent, foule charmante.}}
{{Réf Livre|titre=Don Juan ou la vie de Byron|auteur=André Maurois|éditeur=Grasset|collection=Les Cahiers Rouges|année=2006|année d'origine=1952|page=164|section=''Annus mirabilis''|ISBN=2-246-14564-3}}
 
{{citation|citation=Pour Byron, le Créateur existait, mais la Création était mauvaise. Caïn avait raison de se plaindre du Dieu des Juifs, Prométhée de maudire Jupiter, et lui, George Gordon Byron, victime innocente de la fatalité de son sang, il appartenait, lui aussi, à la race des grands révoltés.}}
{{Réf Livre|titre=Don Juan ou la vie de Byron|auteur=André Maurois|éditeur=Grasset|collection=Les Cahiers Rouges|année=2006|année d'origine=1952|page=300|section=Cortège d'un coeurcœur sanglant|ISBN=2-246-14564-3}}
 
{{citation|citation=Une oeuvreœuvre naît toujours d'un choc qui fertilise un terrain favorable. Le terrain, chez Byron, était prêt ; c'était cette masse brûlante de sentiments inexprimés, horreur, amour, désir, regrets, lave qui une fois encore menaçait de tout engloutir. Du choc produit par la lecture de ''Faust'' et par les paysages des Alpes, sortit un grand poème dramatique : ''Manfred''.}}
{{Réf Livre|titre=Don Juan ou la vie de Byron|auteur=André Maurois|éditeur=Grasset|collection=Les Cahiers Rouges|année=2006|année d'origine=1952|page=312|section=Avalanches|ISBN=2-246-14564-3}}
 
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{{citation|citation=Certes, son nom et son ascendance font de Byron un aristocrate. Mot dont le poids est sans aucun doute plus lourd d'implications que dans le cas de Barbey d'Aurevilly et qu'il est probablement plus que difficile de mesurer dans toute sa spécificité pour qui a toujours vécu sous des plafonds situés à la hauteur normative de 2,50 mètres du sol et n'a jamais eu, ne serait-ce que le souvenir, de personnel de maison...}}
{{Réf Livre|titre=Carré d'Art|auteur=Jean-Pierre Thiollet|éditeur=Anagramme|année=2008|page=35|section=Byron : Scotland Yards|ISBN=978-2-35035-189-6}}
 
 
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