« Démocratie » : différence entre les versions

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|ISBN=9782130389576
}}
 
 
==== [[Alexis de Tocqueville]] ====
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==== [[Jacques Chirac]] ====
{{Citation|[J]'ai la conviction que notre génération saura créer les institutions et les règles d'une démocratie planétaire ouverte et solidaire.}}
{{Réf Pub|nom=[[:w:Jacques Chirac |Jacques Chirac ]]|date=21 mai 2003 |source=[http://www.elysee.fr/elysee/elysee.fr/francais_archives/interventions/discours_et_declarations/2003/mai/discours_du_president_de_la_republique_a_propos_de_la_presidence_francaise_du_sommet_d_evian.3676.htmlDiscours du Président de la République à propos de la présidence française du sommet d'Evian]|parution=Site officiel de l'Elysée|auteur=Jacques Chirac }}
 
==== [[Jorge Luis Borges]] ====
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==== [[Raymond Aron]] ====
{{citation|Ce qui est essentiel dans l'idée d'un régime démocratique, c'est d'abord la légalité : régime où il y a des lois et où le pouvoir n'est pas arbitraire et sans limites. Je pense que les régimes démocratiques sont ceux qui ont un minimum de respect pour les personnes et ne considèrent pas les individus uniquement comme des moyens de production ou des objets de propagande.|précisions= ''EtatsÉtats démocratiques et EtatsÉtats totalitaires'', communication à la Société française de philosophie, 17 juin 1939.}}
{{Réf Livre|titre=Machiavel et les tyrannies modernes |auteur=[[:w:Raymond Aron|Raymond Aron]]|éditeur=Livre de Poche |année=1995|page=187}}
{{Choisie citation du jour|puce=*|année=2009|mois=avril|jour=26|commentaire=|}}
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==== Étienne Balibar====
{{citation|citation=Un pouvoir est légitime dans la mesure où il n’entre pas en contradiction avec certaines lois supérieures de l’humanité [...] le respect des vivants et des morts, l’hospitalité, l’inviolabilité de l’être humain, l’imprescriptibilité de la vérité. [...] De telles lois non écrites sont au-dessus de toute législation de circonstance.
|précisions=« EtatÉtat d'urgence démocratique » paru initialement dans ''Le Monde'' du 19 février 1997.}}
{{Réf Livre|titre=Droit de cité. Culture et politique en démocratie|auteur=[[:w:Étienne Balibar|Étienne Balibar]]|éditeur=l'Aube |année=1998|page=18}}
 
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==== Jean-Paul Clément sur ''[[François-René de Chateaubriand|Chateaubriand]] ====
{{citation|citation=<poem>En 1831, [[François-René de Chateaubriand|Chateaubriand]] fulmine contre la monarchie bourgeoise « débiffée » de juillet [...].
L'égalité, en passant par l'EtatÉtat, secrète en effet une égalité qui lui est consubstantielle. Certes, la Restauration décorera-t-elle la France napoléonienne — la vraie, celle qui survit à travers tout le XIXe siècle — de « fictions » aristocratiques (le mot est de Chateaubriand). Les journées de juillet 1830 en emporteront les lambeaux dérisoires.
En Angleterre, en revanche, estime Chateaubriand, « l'esprit aristocratique a tout pénétré : tout est privilèges, associations, corporations. Les anciens usages, comme les antiques lois et les vieux monuments, sont conservés avec une espèce de culte. Le principe démocratique n'est rien ; quelques assemblées tumultueuses qui se réunissent de temps en temps, en vertu de certains droits de comtés, voilà tout ce qui est accordé à la démocratie. Le peuple, comme dans l'ancienne Rome, client de la haute aristocratie, est le soutien et non le rival de la noblesse ». Il ajoute : « On conçoit, messieurs, que dans un pareil état de choses, la couronne n'a rien à craindre du principe démocratique ; on conçoit aussi comment des pairs de trois royaumes, comment des hommes qui auraient tout à perdre à une révolution, professent publiquement des doctrines qui sembleraient devoir détruire leur existence sociale : c'est qu'au fond, ils ne courent aucun danger. Les membres de l'opposition anglaise prêchent en sûreté la démocratie dans l'aristocratie ; rien n'est si agréable que se donner les discours populaires en conservant des titres, des privilèges et quelques millions de revenus. » On peut, à bon compte, être démocrate sans risque. Chateaubriand ne se prétendait-il pas « bourbonien par honneur » et « républicain par goût », mais aristocrate par la naissance et les manières ?</poem>}}
{{Réf Article|titre=Chateaubriand et l'Angleterre|auteur=Jean-Paul Clément|publication=Chateaubriand — Revue Littéraire Europe|numéro=775-776|page=59|date=Novembre-décembre 1993|ISSN=0014-2751}}