« François-René de Chateaubriand » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
m clean up, remplacement: oeu → œu (6) avec AWB |
m clean up, remplacement: Etat → État (2), oeil → œil avec AWB |
||
Ligne 65 :
{{citation|citation=<poem>En 1831, Chateaubriand fulmine contre la monarchie bourgeoise « débiffée » de juillet [...].
L'égalité, en passant par l'
En Angleterre, en revanche, estime Chateaubriand, « l'esprit aristocratique a tout pénétré : tout est privilèges, associations, corporations. Les anciens usages, comme les antiques lois et les vieux monuments, sont conservés avec une espèce de culte. Le principe démocratique n'est rien; quelques assemblées tumultueuses qui se réunissent de temps en temps, en vertu de certains droits de comtés, voilà tout ce qui est accordé à la démocratie. Le peuple, comme dans l'ancienne Rome, client de la haute aristocratie, est le soutien et non le rival de la noblesse ». Il ajoute : « On conçoit, messieurs, que dans un pareil état de choses, la couronne n'a rien à craindre du principe démocratique ; on conçoit aussi comment des pairs de trois royaumes, comment des hommes qui auraient tout à perdre à une révolution, professent publiquement des doctrines qui sembleraient devoir détruire leur existence sociale: c'est qu'au fond, ils ne courent aucun danger. Les membres de l'opposition anglaise prêchent en sûreté la démocratie dans l'aristocratie ; rien n'est si agréable que se donner les discours populaires en conservant des titres, des privilèges et quelques millions de revenus. » On peut, à bon compte, être démocrate sans risque. Chateaubriand ne se prétendait-il pas « bourbonien par honneur » et « républicain par goût », mais aristocrate par la naissance et les manières ?</poem>}}
{{Réf Article|titre=Chateaubriand et l'Angleterre|auteur=Jean-Paul Clément|publication=Chateaubriand — Revue Littéraire Europe|numéro=775-776|page=59|date=Novembre-décembre 1993|ISSN=0014-2751}}
Ligne 107 :
{{Réf Article|titre=Chateaubriand et l'Angleterre|auteur=Jean-Paul Clément|publication=Chateaubriand — Revue Littéraire Europe|numéro=775-776|page=60|date=Novembre-décembre 1993|ISSN=0014-2751}}
{{citation|citation=Pour un regard capable de prendre du recul et d'observer les autres comme des insectes, en faisant abstraction de la contrariété personnelle, il y a [...] quelque-chose de divertissant à voir les sbires, fouillant l'appartement suspect, se demander à voix basse si le grand sabre de mamelouck qu'il a rapporté de ses voyages constitue un péril pour la sûreté de l'
{{Réf Article|titre=Les prisons du poète|auteur=Philippe Berthier|publication=Chateaubriand — Revue Littéraire Europe|numéro=775-776|page=67|date=Novembre-décembre 1993|ISSN=0014-2751}}
Ligne 127 :
{{Réf Article|titre=Les prisons du poète|auteur=Philippe Berthier|publication=Chateaubriand — Revue Littéraire Europe|numéro=775-776|page=73|date=Novembre-décembre 1993|ISSN=0014-2751}}
{{citation|citation=Tout relève des beaux-arts pour le regard de Chateaubriand. Même si le ''Voyage en Italie'' n'est pas ''Atala'' — le genre littéraire est complètement différent — le récit de voyage témoigne dans quelques rares passages du désir de l'écrivain de s'aventurer personnellement dans le domaine des arts plastiques : « Si j'étais Raphaël, je ferais un tableau », dit-il en admirant une jeune femme qui « ressemble à une Madone » ; quant aux femmes de Rome, ce sont presque « des statues antiques de Junon ou de Pallas, descendues de leur piédestal ». Toujours l'
{{Réf Article|titre=Aux origines des ''Mémoires d'Outre-tombe'' — Les beaux arts et le ''Voyage en Italie''|auteur=Hans Peter Lund|publication=Chateaubriand — Revue Littéraire Europe|numéro=775-776|page=79|date=Novembre-décembre 1993|ISSN=0014-2751}}
|