« Mein Kampf » : différence entre les versions

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{{lang|de|'''''[[w:Mein Kampf|Mein Kampf]]'''''}} (''Mon Combat'', en français) est un ouvrage rédigé par [[Adolf Hitler]] entre 1924 et 1925 pendant sa détention à la prison de [[w:Landsberg am Lech|Landsberg am Lech]], détention consécutive au [[w:putsch de la Brasserie|putsch de la Brasserie]], coup d'État manqué. Il contient des éléments autobiographiques ainsi qu'une présentation de l'idéologie politique du [[w:nazisme|nazisme]] et l'histoire des débuts du [[w:Parti national-socialiste des travailleurs allemands|NSDAP]].
 
 
==''Avertissement au lecteur'', arrêt de la Cour d’appel de Paris du 11 juillet 1979==
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{{citation|Ce que nous désignons toujours par « opinion publique » ne repose que pour une part minime sur l’expérience personnelle et sur les connaissances des individus ; par contre, elle est en majeure partie suscitée, et cela avec une persévérance et une force de persuasion souvent remarquable, par ce qu’on appelle « l’information ».
De même que les convictions religieuses de chacun sont issues de l’éducation, et que ce sont seulement les aspirations religieuses qui sommeillent au coeurcœur de l’homme, ainsi l’opinion politique de la masse est l’aboutissement d’une préparation de l’âme et de l’esprit souvent incroyablement opiniâtre et profonde.}}
{{citation|La part de beaucoup la plus forte prise à la « formation » politique, que l’on désigne en ce cas d’une façon très heureuse par le mot de propagande, incombe à la presse. Elle assume en tout premier lieu le travail d’« information » et devient alors une sorte d’école pour les adultes. Seulement, cet enseignement n’est pas aux mains de l’État, mais entre les griffes de puissances, qui, pour la plus grande part, sont tout à fait néfastes. Encore jeune j’avais eu, précisément à Vienne, l’occasion d’approcher les propriétaires et les fabricants d’idées de cette machine à éduquer le peuple. Mon premier étonnement fut le peu de temps qui est nécessaire à cette puissance, la plus pernicieuse de l’État, pour créer une opinion déterminée, même si elle va complètement à l’encontre des idées et des aspirations les plus réelles et les plus certaines de la communauté. En quelques jours, la presse sait, d’un ridicule petit détail, faire une affaire d’État de grosse importance, et inversement, en aussi peu de temps, elle fait tomber dans l’oubli des problèmes vitaux jusqu’à les rayer complètement de la pensée et du souvenir du peuple.}}
{{citation|C’est ainsi que l’on parvenait en quelques semaines à sortir de façon magique certains noms du néant, à y attacher par une large publicité des espérances inouïes, à leur créer enfin une popularité telle qu’un homme de véritable valeur ne peut de sa vie en espérer autant ; des noms qu’un mois auparavant personne n’avait entendu prononcer, étaient lancés partout, alors qu’au même moment des faits anciens et bien connus, relatifs à la vie de l’État ou à la vie publique, étaient enterrés en pleine santé ; parfois même ces noms avaient été prononcés à l’occasion de telles turpitudes qu’il semblait qu’ils eussent dû plutôt rester associés au souvenir d’une bassesse ou d’une coquinerie bien déterminées.}}