« Octavio Paz » : différence entre les versions
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{{Réf Livre|titre=Liberté sur parole|auteur=Octavio Paz|traducteur=Jean-Clarence Lambert|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1966|année d'origine=1958|page=57|partie=II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950)|section=''Travaux du poète'' — XII|ISBN=2-07-031789-7}}
{{Citation|citation=Personne ne pourra se nourrir de ces restes desséchés, même mes chiens, mes vices. Espoir, aigle affamé, laisse-moi sur ce rocher semblable au silence. Et toi, vent qui souffle du Passé, souffle avec force, disperse ces quelques syllabes, qu'elles soient air et transparence !
{{Réf Livre|titre=Liberté sur parole|auteur=Octavio Paz|traducteur=Jean-Clarence Lambert|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1966|année d'origine=1958|page=58|partie=II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950)|section=''Travaux du poète'' — XIV|ISBN=2-07-031789-7}}
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{{Citation|citation=Ils déplient leurs manteaux, ils étendent leurs cascades, ils dévoilent leurs profondeurs, transparence polie au feu — les bleus.}}
{{Réf Livre|titre=Liberté sur parole|auteur=Octavio Paz|traducteur=Jean-Clarence Lambert|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1966|année d'origine=1958|page=104|partie=II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950)|section=Aigle ou Soleil ? — ''
{{Citation|citation=Plumes de colère ou quartiers de joie, éblouissements, décisions imprévues, toujours précises et coupantes, les verts — ils amassent les sucs, avant de le crier, ils mâchent bien leur cri, froid et qui scintille dans leur épaisseur.}}
{{Réf Livre|titre=Liberté sur parole|auteur=Octavio Paz|traducteur=Jean-Clarence Lambert|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1966|année d'origine=1958|page=104|partie=II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950)|section=Aigle ou Soleil ? — ''
{{Citation|citation=Equidistants du fruit de la lune et des fruits solaires, suspendus entre des mondes ennemis qui pactisent dans ce peu de matière élue, nous entrevoyons notre portion de totalité.}}
{{Réf Livre|titre=Liberté sur parole|auteur=Octavio Paz|traducteur=Jean-Clarence Lambert|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1966|année d'origine=1958|page=105|partie=II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950)|section=Aigle ou Soleil ? — ''
{{Citation|citation=La dernière minute vivante redresse sa crête rouge. Le hurlement de l'incendie rebondit de mur en mur, d'infini en infini.}}
{{Réf Livre|titre=Liberté sur parole|auteur=Octavio Paz|traducteur=Jean-Clarence Lambert|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1966|année d'origine=1958|page=105|partie=II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950)|section=Aigle ou Soleil ? — ''
{{Citation|citation=Le fou écarte les barreaux de l'espace et saute en lui-même. Il disparaît d'emblée en s'avalant.}}
{{Réf Livre|titre=Liberté sur parole|auteur=Octavio Paz|traducteur=Jean-Clarence Lambert|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1966|année d'origine=1958|page=105|partie=II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950)|section=Aigle ou Soleil ? — ''
{{Citation|citation=Les fauves rongent des reliefs de soleil, des ossements d'astres, et ce qui reste du marché d'Oaxaca. En plein ciel, deux éperviers picorent un astre.}}
{{Réf Livre|titre=Liberté sur parole|auteur=Octavio Paz|traducteur=Jean-Clarence Lambert|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1966|année d'origine=1958|page=105|partie=II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950)|section=Aigle ou Soleil ? — ''
{{Citation|citation=A cette heure guerrière, à cette heure de sauve-qui-peut, les amants se penchent au balcon du vertige. Ils s'élèvent doucement, épi de bonheur qui se balance sur un champ calciné. Leur amour est un aimant auquel est suspendu le monde. Il règle les marées, il ouvre les écluses de la musique. Au pied de leur chaleur, la réalité brise sa coquille.}}
{{Réf Livre|titre=Liberté sur parole|auteur=Octavio Paz|traducteur=Jean-Clarence Lambert|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1966|année d'origine=1958|page=105|partie=II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950)|section=Aigle ou Soleil ? — ''
{{Citation|citation=Ni morte ni vive, elle est la fleur qui naît de la poitrine des morts et du songe des vivants. La grande fleur qui lentement chaque matin ouvre les yeux et regarde sans reproche le jardinier qui la coupe. A l'intérieur de sa tige tronquée le sang afflue lentement et monte dans l'air, torche silencieuse qui flambe sur les ruines de Mexico. Tout est naissance infinie.}}
{{Réf Livre|titre=Liberté sur parole|auteur=Octavio Paz|traducteur=Jean-Clarence Lambert|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1966|année d'origine=1958|page=106|partie=II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950)|section=Aigle ou Soleil ? — ''
{{Citation|citation=Je suis l'espace pur, le champ de bataille. A travers mon corps, je vois mon autre corps. La pierre scintille. Le soleil m'arrache les yeux. Dans mes orbites vides, deux astres lissent leurs plumes rouges. Splendeur, spirale d'ailes, bec féroce. Et maintenant, mes yeux chantent. Penche-toi sur leur chant, jette-toi dans le bûcher.}}
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