« Nationalisme » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Boutang
Ligne 73 :
 
==Nationalisme français==
=== [[Pierre-AndréJacques TaguieffBainville]] ===
{{citation|Gobineau est à la source du racisme. Le ministre hitlérien de l'instruction publique a cité l'autre jour comme une Bible le livre d'un professeur d'anthropologie à la Faculté de Rennes, Vacher de Lapouge. Je me rappelle très bien que ce livre, ''L'Aryen, son rôle social'', avait paru dans les environs de l'année 1900, et que Charles Maurras avait mis le très jeune lecteur que j'étais en garde contre ces rêveries de race pure.
{{citation|Si le racialisme de Gobineau n'a pas fait école en France, [c'est notamment du fait] de l'incompatibilité du nationalisme français, incarné par l'[[Action française]] (fondée en juin 1899), avec toute forme de matérialisme biologique.}}
}}
{{Réf Livre|titre= La Couleur et le Sang
{{Réf Livre
|auteur=[[w:Pierre-André Taguieff|Pierre-André Taguieff]]
|titre=Lectures
|éditeur=Mille et Une Nuits
|auteur=Jacques Bainville
|année d'origine=2002
|éditeur=Fayard
|année=2002
|année=1929
|page=28
|année d'origine=1929
|page=220
}}
 
=== [[Georges Bernanos]] ===
{{citation|Je ne méprise nullement l'idée de race, je me garderais plus encore de la nier. Le tort du racisme n'est pas d'affirmer l'inégalité des races, aussi évidente que celle des individus, c'est de donner à cette inégalité un caractère absolu, de lui subordonner la morale elle-même, au point de prétendre opposer celle des maîtres à celle des esclaves..}}
{{Réf Livre|titre= Le chemin de la Croix-des-Ames
|auteur=[[w:Georges Bernanos|Georges Bernanos]]
|éditeur=Atlantica editora
|année=1943
|volume=2
|page=12
}}
 
=== [[ThierryPierre MaulnierBoutang]] ===
{{citation|Je ne suis pas raciste. Le comte de Gobineau m'ennuie quand il n'est pas romancier. Vacher de Lapouge ne me semble devoir intéresser que les éleveurs ; j'ai une autre idée que Rosenberg de l'homme, cet être étonnant entre tous, qui qui vit dans les cités, mais dans sa solitude, modèle son rapport à Dieu.}}
{{Réf Livre|titre= La République de Joinovici
|auteur=[[w:Pierre Boutang|Pierre Boutang]]
|éditeur=Amiot-Dumont,
|année=1949
|page=37
}}
 
=== [[JacquesThierry BainvilleMaulnier]] ===
{{citation
|citation=Le racisme et l’étatisme [c’est-à-dire, le national-socialisme et le fascisme] ne peuvent correspondre qu’à des sociétés imparfaites. Une société dans laquelle la civilisation a atteint ses sommets les plus rares ne peut se contenter de telles significations ; l’édifice des valeurs les plus aristocratiques et les plus rares ne saurait abriter ces religions grossières, dont la pauvreté spirituelle n’a d’égale que la malfaisance et la stérilité. En face de l’étatisme et du racisme, le nationalisme représente la seule manière acceptable de sauvegarder les valeurs réelles, parce qu’il est la seule attitude sociale également dépouillée de mystère et d’abstraction.
|précisions={{w|L'Action française (quotidien)|L'Action française}} du 30 mars 1933
}}
{{Réf Livre
|titre=Action française : royalism and reaction in twentieth century France
|auteur={{w|Eugen Weber}}
|éditeur=Stanford University Press
|année=1962
|page=282
|ISBN=
|année d'origine=
|collection=
|chapitre=
|section=
}}
 
Ligne 114 ⟶ 153 :
}}
 
=== [[Pierre-André Taguieff]] ===
 
{{citation|Si le racialisme de Gobineau n'a pas fait école en France, [c'est notamment du fait] de l'incompatibilité du nationalisme français, incarné par l'[[Action française]] (fondée en juin 1899), avec toute forme de matérialisme biologique.}}
=== [[Thierry Maulnier]] ===
{{Réf Livre|titre= La Couleur et le Sang
{{citation
|auteur=[[w:Pierre-André Taguieff|Pierre-André Taguieff]]
|citation=Le racisme et l’étatisme [c’est-à-dire, le national-socialisme et le fascisme] ne peuvent correspondre qu’à des sociétés imparfaites. Une société dans laquelle la civilisation a atteint ses sommets les plus rares ne peut se contenter de telles significations ; l’édifice des valeurs les plus aristocratiques et les plus rares ne saurait abriter ces religions grossières, dont la pauvreté spirituelle n’a d’égale que la malfaisance et la stérilité. En face de l’étatisme et du racisme, le nationalisme représente la seule manière acceptable de sauvegarder les valeurs réelles, parce qu’il est la seule attitude sociale également dépouillée de mystère et d’abstraction.
|éditeur=Mille et Une Nuits
|précisions={{w|L'Action française (quotidien)|L'Action française}} du 30 mars 1933
|année d'origine=2002
}}
|année=2002
{{Réf Livre
|page=28
|titre=Action française : royalism and reaction in twentieth century France
|auteur={{w|Eugen Weber}}
|éditeur=Stanford University Press
|année=1962
|page=282
|ISBN=
|année d'origine=
|collection=
|chapitre=
|section=
}}
 
===[[Jacques Bainville]] ===
{{citation|Gobineau est à la source du racisme. Le ministre hitlérien de l'instruction publique a cité l'autre jour comme une Bible le livre d'un professeur d'anthropologie à la Faculté de Rennes, Vacher de Lapouge. Je me rappelle très bien que ce livre, ''L'Aryen, son rôle social'', avait paru dans les environs de l'année 1900, et que Charles Maurras avait mis le très jeune lecteur que j'étais en garde contre ces rêveries de race pure.
}}
{{Réf Livre
|titre=Lectures
|auteur=Jacques Bainville
|éditeur=Fayard
|année=1929
|année d'origine=1929
|page=220
}}
 
=== [[Georges Bernanos]] ===
{{citation|Je ne méprise nullement l'idée de race, je me garderais plus encore de la nier. Le tort du racisme n'est pas d'affirmer l'inégalité des races, aussi évidente que celle des individus, c'est de donner à cette inégalité un caractère absolu, de lui subordonner la morale elle-même, au point de prétendre opposer celle des maîtres à celle des esclaves..}}
{{Réf Livre|titre= Le chemin de la Croix-des-Ames
|auteur=[[w:Georges Bernanos|Georges Bernanos]]
|éditeur=Atlantica editora
|année=1943
|volume=2
|page=12
}}