« Isabelle Stengers » : différence entre les versions

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== ''[[w:La Sorcellerie capitaliste|La Sorcellerie capitaliste]]'' ([[w:2005|2005]]) ==
 
=== Quatrième partie :- avoirAvoir besoin que les gens pensent ===
 
==== Chapitre 16 :- unUn cri ====
 
{{citation|citation=Nous n'avons pas de temps à perdre avec les pauvres substituts qui se proposent ces temps-ci, avec les « citoyens », ou la « société civile », promus au statut d'immense source de sagesse et de solution. Aujourd'hui, l'école, à qui l'on confie les chères petites têtes brunes, blondes ou rousses pour de si longues années, découvre qu'elle n'a pu, par le passé, produire le type de citoyenneté minimal, consensuel et rassurant dont elle avait la charge que grâce à une confiance partagée dans l'avenir, le progrès, le mérite. Sans cette confiance, dont elle bénéficiait sans pouvoir l'inspirer, elle ne sait plus comment fonctionner.}}
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|page=147
|chapitre=16
|ISBN=978-2-7071-4781-3
|année d'origine=2005
}}
 
==== Chapitre 17 - Interstices ====
 
{{citation|citation=Les Chinois semblent, mieux que nous, "penser par le milieu", si l'on en croit leur proverbe : "Le fou tire sur la jeune pousse, le sage sarcle autour." Le fou, ici, c'est celui qui évalue et juge en oubliant qu'il fait partie du milieu, et que la condamnation, la méfiance, la dérision sont autant de moyens assez sûrs de défaire ce qui se risque sur un mode vulnérable.}}
{{Réf Livre|titre=La Sorcellerie capitaliste
|auteur=Philippe Pignarre et Isabelle Stengers
|éditeur=La Découverte
|année=2007
|page=154
|chapitre=17
|ISBN=978-2-7071-4781-3
|année d'origine=2005
}}
 
==== Chapitre 18 - Écosophie ====
 
{{citation|citation=Dans ses ''Trois écologies'', adressées à ceux et celles qu'engageait la création d'une écologie politique, [[w:Félix Guattari|Félix Guattari]] parlait en 1989 de la nécessité d'une "écosophie", d'une sagesse, pourrait-on dire, du milieu, ou alors de ce que nous venons d'appeler "une pensée par le milieu". Un très beau terme, milieu, et qui donne (pour une fois) l'avantage au français sur l'anglais, puisqu'il désigne à la fois l'enjeu que constitue son milieu pour tout vivant, et l'enjeu pour la pensée d'échapper à l'emprise des raisons premières ou dernières, celles qui arment une position majoritaire. Car qui tient de telles raisons ne peut plus donner aux autres d'autre rôle que celui d'avoir à être éclairés, convaincus, mobilisés.}}
{{Réf Livre|titre=La Sorcellerie capitaliste
|auteur=Philippe Pignarre et Isabelle Stengers
|éditeur=La Découverte
|année=2007
|page=156
|chapitre=18
|ISBN=978-2-7071-4781-3
|année d'origine=2005