« Isabelle Stengers » : différence entre les versions
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|année=2007
|page=156
|chapitre=18
|ISBN=978-2-7071-4781-3
|année d'origine=2005
}}
{{citation|citation=Ainsi, nous voudrions que soit pensé à nouveau le mot "commerce", parce que c'est un de ces termes qui ont été, catastrophiquement, vidés de leur sens et associés à l'emprise capitaliste. Dans tous les pays pauvres où le capitalisme s'installe, il travaille à détruire le commerce et installe des "réseaux de distribution". Or, la question "Y a-t-il, ici, avec ceux-ci, moyen de commercer ?" est sans doute l'une des plus anciennes questions humaines, et le véritable art du commerce est l'art de la négociation.}}
{{Réf Livre|titre=La Sorcellerie capitaliste
|auteur=Philippe Pignarre et Isabelle Stengers
|éditeur=La Découverte
|année=2007
|page=158
|chapitre=18
|ISBN=978-2-7071-4781-3
|année d'origine=2005
}}
{{citation|citation=Nous ne soutenons pas que les mouvements d'usagers, qui, un peu partout aujourd'hui, tentent de penser contre les définitions qui opposent les usagers les uns aux autres, constituent la grande force de l'avenir, celle qui occupera ''le'' rôle moteur dans la lutte anticapitaliste. Mais ces mouvements nous intéressent bien plus que les mouvements de citoyens, car ils ne procèdent pas d'une fiction étatique. Ils nous apportent plutôt d'abord le souvenir d'un passé violemment détruit, celui où les usages fabriquaient des attaches[, ensuite] le témoignage d'inventions assez remarquables, de trajectoires d'apprentissage assez innovantes pour faire taire les grandes proclamations selon lesquelles le passé des communautés paysannes est définitivement mort, l'homme moderne étant désormais atomisé, incapable de penser au-delà de ses intérêts immédiats.}}
{{Réf Livre|titre=La Sorcellerie capitaliste
|auteur=Philippe Pignarre et Isabelle Stengers
|éditeur=La Découverte
|année=2007
|page=162
|chapitre=18
|ISBN=978-2-7071-4781-3
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