« Ma vie pour la France » : différence entre les versions

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== Citations ==
{{Citation|J'ai dit un jour que j'avais toujours trouvé plus facile d'affronter mes ennemis en guerre que ma mère quand j'étais môme.}}
{{Réf Livre|titre=Ma vie pour la France|auteur= Marcel Bigeard| éditeur=EditionsÉditions du Rocher |année=2010 |page=17 |chapitre=I (« Il y a si longtemps »)}}
 
{{Citation|L'école fonctionnait mieux dans ce temps-là. Avec un certificat d'étude, on savait au moins lire, écrire et compter, ce qui n'est pas toujours le cas aujourd'hui pour les élèves des collèges et lycée.}}
{{Réf Livre|titre=Ma vie pour la France|auteur= Marcel Bigeard| éditeur=EditionsÉditions du Rocher |année=2010 |page=18 |chapitre=I (« Il y a si longtemps »))}}
 
{{Citation|Quatre-vingts ans plus tard, j'avais toujours mes comptes à la même banque, dans la même agence et cela jusqu'à mes derniers jours. Quel client peut se vanter d'être plus fidèle que moi?}}
{{Réf Livre|titre=Ma vie pour la France|auteur= Marcel Bigeard| éditeur=EditionsÉditions du Rocher |année=2010 |page=19 |chapitre=I (« Il y a si longtemps »)}}
 
{{Citation|Mais j'ai toujours pensé qu'on réussi mieux par le travail et par l'effort qu'en râlant et en faisant porter toutes les difficultés et les fautes sur les autres.}}
{{Réf Livre|titre=Ma vie pour la France|auteur= Marcel Bigeard| éditeur=EditionsÉditions du Rocher |année=2010 |page=20 |chapitre=I (« Il y a si longtemps »)}}
 
{{Citation|Je découvrais la caserne, un immense bâtiment gris et froid. Le dortoir, vint-quatre lits, des couvertures et des draps rugueux}}
{{Réf Livre|titre=Ma vie pour la France|auteur= Marcel Bigeard| éditeur=EditionsÉditions du Rocher |année=2010 |page=21 |chapitre=I (« Il y a si longtemps »)}}
 
{{Citation|À ce moment-là, j'étais fou de joie de quitter l'armée. Par la suite, je compris combien cette famille savait former les hommes, je compris combien se frotter à la discipline, obéir, donne aux jeunes le sens d'une valeur essentielle: le respect.}}
{{Réf Livre|titre=Ma vie pour la France|auteur= Marcel Bigeard| éditeur=EditionsÉditions du Rocher |année=2010 |page=24 |chapitre=I (« Il y a si longtemps »)}}
 
{{Citation|Dès qu'on vous donne un but, une raison d'agir, les choses deviennent beaucoup plus faciles et acceptables. J'ai l'impression que c'est ce qui manque dans la vie de tant de jeunes aujourd'hui: avoir un but, un idéal.}}
{{Réf Livre|titre=Ma vie pour la France|auteur= Marcel Bigeard| éditeur=EditionsÉditions du Rocher |année=2010 |page=28 |chapitre=II (« Ma Grande Guerre »)}}
 
{{Citation|Le 10 mai 1940, l'armée de Hitler envahit la France, contournant la ligne Maginot, fonçant à travers les Ardennes. En quelques heures, nos divisions sont écrasées, c'est le désastre le plus total. Aujourd'hui encore, cette défaite éclair semble incroyable. Bien sûr, l'armée avait des faiblesses, l'état-major manquait de discernement, et notre état d'impréparation nous a cruellement affaiblis. Toutes les belles théories de ces états-majors, faisant la guerre depuis leurs bureau, ont été balayées en quelques heures. La réalité est impitoyable.}}
{{Réf Livre|titre=Ma vie pour la France|auteur= Marcel Bigeard| éditeur=EditionsÉditions du Rocher |année=2010 |page=32 |chapitre=II (« Ma Grande Guerre »)}}
 
{{Citation|Nous patrouillons dans les villages, fouillons les planques d'armes dans les rizières. Résultats décevants malgré le bourrage de mou du haut commandement. Aucun village ne nous résiste, parce que l'ennemi a fui à notre approche et revient après notre départ. En fait, nous brassons de l'air. Pas ainsi qu'il faut s'y prendre. Nous ne sommes plus en guerre contre l'armée allemande mais face à une guérilla mobile, insaisissable. Je connais ces méthodes, je les ai pratiquées moi-même en Algérie.}}
{{Réf Livre|titre=Ma vie pour la France|auteur= Marcel Bigeard| éditeur=EditionsÉditions du Rocher |année=2010 |page=99 |chapitre=II (« L'Indochine »)}}
 
{{Citation|En Indochine, ça se passe mal. Les Français mènent une guerre classique alors qu'il faudrait des troupes antiguérilla, bien renseignées, souples, mobiles, connaissant le terrain. Les politiques tergiversent, comme d'habitude. Ils n'ont rien compris à la situation.}}
{{Réf Livre|titre=Ma vie pour la France|auteur= Marcel Bigeard| éditeur=EditionsÉditions du Rocher |année=2010 |page=109 |chapitre=IX (« Deuxième séjour. Le Pays Thaï »)}}
 
{{Citation|Dans une guerre de ce type, s'il s'agit de garder une présence française dans un pays lointain, il faut se battre sans états d'âme et avec les moyens appropriés, sinon il n'y a qu'à s'en aller.}}
{{Réf Livre|titre=Ma vie pour la France|auteur= Marcel Bigeard| éditeur=EditionsÉditions du Rocher |année=2010 |page=109 |chapitre=IX (« Deuxième séjour. Le Pays Thaï »)}}
 
{{Citation|Des mois durant, nous arpentons les rizières et les diguettes dans le froid de l'hivers tonkinois, traquant un ennemi insaisissable que le commandement s'obstine à défier avec ses gros bataillons, ses blindés et ses canons.}}
{{Réf Livre|titre=Ma vie pour la France|auteur= Marcel Bigeard| éditeur=EditionsÉditions du Rocher |année=2010 |page=113|chapitre=IX (« Deuxième séjour. Le Pays Thaï »)}}
 
{{Citation|[...] ne jamais dire : En avant!, mais Suivez-moi!}}
{{Réf Livre|titre=Ma vie pour la France|auteur= Marcel Bigeard| éditeur=EditionsÉditions du Rocher |année=2010 |page=118 |chapitre=IX (« Deuxième séjour. Le Pays Thaï »)}}
 
{{Citation|Dans l'armée, comme trop souvent ailleurs en France, on ne tient pas compte de la compétence des gens ni de leurs états de service. Pour passer au grade supérieur il faut des diplômes, et je n'ai que mon certificat d'études. Je n'ai pas fait Saint-Cyr ni l'École de guerre.}}
{{Réf Livre|titre=Ma vie pour la France|auteur= Marcel Bigeard| éditeur=EditionsÉditions du Rocher |année=2010 |page=121 |chapitre=IX (« Deuxième séjour. Le Pays Thaï »)}}
 
{{Citation|Mes retours auprès d'elle sont malheureusement de courte durée. Ça ne les rends que plus intenses.}}
{{Réf Livre|titre=Ma vie pour la France|auteur= Marcel Bigeard| éditeur=EditionsÉditions du Rocher |année=2010 |page=123|chapitre=IX (« Deuxième séjour. Le Pays Thaï »)}}
 
{{Citation|On envoie en catastrophe le 3{{ème}}BCCP sur That Khê pour aider les quelques survivants. Ils seront à leurs tour massacré. Je pense à mes anciens lieutenants, tous ces types sacrifiés, morts pour rien, engloutis dans une opération mal préparée par des officiers incompétents.}}
{{Réf Livre|titre=Ma vie pour la France|auteur= Marcel Bigeard| éditeur=EditionsÉditions du Rocher |année=2010 |page=124 |chapitre=IX (« Deuxième séjour. Le Pays Thaï »)}}
 
{{Citation|Giap est un grand général, et aussi un idéologue. Tous ses soldats sont prêts à se sacrifier pour la grandeur du communisme. Chez nous, seul les bataillons d'élite comme les paras peuvent se mesurer à eux. Mais c'est l'exception. Dans l'ensemble, c'est l'idéal qui fait défaut. Et sans idéal, on ne gange pas une guerre.}}
{{Réf Livre|titre=Ma vie pour la France|auteur= Marcel Bigeard| éditeur=EditionsÉditions du Rocher |année=2010 |page=147 |chapitre=XII (« Nasan »)}}
 
{{Citation|Nous menons une guerre presque oubliée, voir honteuse. On ne remporte pas un combats d'une telle envergure seulement avec des armes sophistiquées: on le fait avec son cœur, sa volonté, sa fois.}}
{{Réf Livre|titre=Ma vie pour la France|auteur= Marcel Bigeard| éditeur=EditionsÉditions du Rocher |année=2010 |page=148 |chapitre=XII (« Nasan »)}}
 
{{Citation|Le haut commandement pavoise. Il pense que les Viets sont K.-O. Notre hierarchie ne doute de rien, n'a rien vu, nos chefs vivent dans un totale inconscience.}}
{{Réf Livre|titre=Ma vie pour la France|auteur= Marcel Bigeard| éditeur=EditionsÉditions du Rocher |année=2010 |page=158 |chapitre=XIII (« Nasan »)}}
 
{{Citation|Pourtant, ce ne sont pas les volontaires qui manquent. Des héros anonymes, tous prêts à faire un dernier saut, même pour rien, pour l'honneur.}}
{{Réf Livre|titre=Ma vie pour la France|auteur= Marcel Bigeard| éditeur=EditionsÉditions du Rocher |année=2010 |page=172 |chapitre=XIV (« La bataille des cinq collines »)}}
 
{{Citation|Je pense souvent à ces hommes morts débout, fauchés en plein combat, en pleine jeunesse, sans avoir connu la déchéance ni la vieillesse.}}
{{Réf Livre|titre=Ma vie pour la France|auteur= Marcel Bigeard| éditeur=EditionsÉditions du Rocher |année=2010 |page=1173 |chapitre=XIV (« La bataille des cinq collines »)}}
 
{{Citation|Nous avons tenu accrochés à notre espoir, mais aucun secours n'est arrivé.}}
{{Réf Livre|titre=Ma vie pour la France|auteur= Marcel Bigeard| éditeur=EditionsÉditions du Rocher |année=2010 |page=176 |chapitre=XIV (« La bataille des cinq collines »)}}
 
{{Citation|Non, tout est fini. Mon bataillon est anéanti. J'ai cru un moment que j'allais reprendre l'avantage, que j'allais être à nouveau le seigneur de ce pays, comme il y a huit ans, et ça se termine par un branlée monumentale. L'armée française, forte de ses hommes, de ses armes, de ses bataillons d'élite, a été vaincue par ces petits Tonkinois qu'on prenait pour des amateurs. Leurs ardeur, leur résistance, leur foi, leur fanatisme sont venus à bout de l'une des meilleures arées du monde, l'une des mieux équipées. À bout surtout de l'orgueil, de l'incompétence, de l'inconscience des politiques et des généraux. Encore quelques coup de feu, pour la gloire, et c'est fini.}}
{{Réf Livre|titre=Ma vie pour la France|auteur= Marcel Bigeard| éditeur=EditionsÉditions du Rocher |année=2010 |page=179 |chapitre=XIV (« La bataille des cinq collines »)}}
 
{{Citation|Les soldats vietminh étaient des types estimables, fanatisés peut-être, mais des combattants hors pair, préférant se faire tuer sur place plutôt que de reculer.}}
{{Réf Livre|titre=Ma vie pour la France|auteur= Marcel Bigeard| éditeur=EditionsÉditions du Rocher |année=2010 |page=195 |chapitre=XVI (« Retour en Indochine »)}}
 
{{Citation|Retrouver des combattants comme lui, même si on était les uns face aux autres, c'est formidable. On a failli crever ensemble: cela crée un respect mutuel.}}
{{Réf Livre|titre=Ma vie pour la France|auteur= Marcel Bigeard| éditeur=EditionsÉditions du Rocher |année=2010 |page=196 |chapitre=XVI (« Retour en Indochine »)}}
 
{{Citation|En haut lieu, des officiers pensent qu'il suffit d'hommes bien armés pour avancer comme un rouleau compresseur, mener un guerre ouverte à l'ennemi, alors qu'il faut opposer à la guérilla une contre-guérilla, et devenir fellagha à notre tour, tout comme en Indochine je devenais viet contre les viets.}}
{{Réf Livre|titre=Ma vie pour la France|auteur= Marcel Bigeard| éditeur=EditionsÉditions du Rocher |année=2010 |page=205 |chapitre=XVIII (« L'Algérie »)}}
 
{{Citation|De l'Indochine à l'Algérie, pas de changement: toujours des officiers incompétents qui arrivent sur le terrain avec des idées toutes faites.}}
{{Réf Livre|titre=Ma vie pour la France|auteur= Marcel Bigeard| éditeur=EditionsÉditions du Rocher |année=2010 |page=207 |chapitre=XVIII (« L'Algérie »)}}
 
{{Citation|Cette Légion d'honneur, c'est moi qui la porterai, mais ce sont mes para qui l'ont gagnée.}}
{{Réf Livre|titre=Ma vie pour la France|auteur= Marcel Bigeard| éditeur=EditionsÉditions du Rocher |année=2010 |page=228 |chapitre=XVIII (« L'Algérie »)}}
 
{{Citation|La guerre n'est pas belle, l'humanité ne l'est pas non plus.}}
{{Réf Livre|titre=Ma vie pour la France|auteur= Marcel Bigeard| éditeur=EditionsÉditions du Rocher |année=2010 |page=255 |chapitre=XX (« Retour au Djebel »)}}
 
{{Citation|citation=[L]e sort de ces musulmans engagés aux côtés de l'armée française reste une tache très noire dans l'histoire de notre pays. Il sont convaincus qu'ils doivent lutter aux côtés d'une nation qui peut leur apporter prospérité et développement. Ils voudraient une Algérie débarrassée du pourvoir dictatorial que le FLN commence à instaurer. Une Algérie débarrassée de la violence, du parti unique, dont la tyrannie se profile si la France quitte le pays. Ils vont payer très cher cette fidélité, pendant la guerre, et au lendemain de l'indépendance algérienne. [...] Avoir abandonné ces hommes dévoués à notre cause est une véritable honte. [...] Toute le monde savait qu'ils seraient massacrés. Personne n'a bougé ! [...] je n'oublie pas le dévouement de ces hommes, tel l'adjudant Zga, prêt à affronter toutes les épreuves avec moi.
|précisions=A propos des [[harki|harkis]]s engagés aux côtés de l'armée française durant la [[guerre d'Algérie]].}}
{{Réf Livre|titre=Ma vie pour la France
|auteur= [[:w:Marcel Bigeard|Marcel Bigeard]]
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{{Citation|Je préfère vivre à fond, et tant pis pour ce qui arrivera. C'est l'esprit qui décide, la volonté. Le corps suit, quand il peut. S'il lâche, tant pis. Marche ou crève.}}
{{Réf Livre|titre=Ma vie pour la France|auteur= Marcel Bigeard| éditeur=EditionsÉditions du Rocher |année=2010 |page=354 |chapitre=XXIX (« Madascar»)}}
 
{{Citation|Dans le monde politique, le sport favoris consiste à se tirer dans les pattes, même si l'on est du même bord. Et surtout si l'on est du même bord.}}
{{Réf Livre|titre=Ma vie pour la France|auteur= Marcel Bigeard| éditeur=EditionsÉditions du Rocher |année=2010 |page=376 |chapitre=XXWI (« L'expérience ministérielle »)}}
 
{{Citation|citation=Les attentats du 11 septembre 2001 ont marqué un tournant dans l'histoire des relations entre l'Islam et l'Occident. Ils ont déclenché un sentiment de peur et de crainte à l'égard de l'islam. À tort, car le véritable islam n'a rien à voir avec ces fous de Dieu qui massacrent et égorgent les innocents, à commencer par leurs propres frères, pas plus qu'on ne saurait résumer le catholicisme à l'Inquisition. Et c'est un vieux briscard laïc qui parle !}}
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|commentaire=
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{{Citation|Je suis là, toujours là, le jour de mes quatre-vingt-quatorze ans, avec la trace, si petite soit-elle, que je laisse sur terre, d'un Bigeard toujours libre, et aujourd'hui dans l'au-delà, plus libre que jamais.}}
{{Réf Livre|titre=Ma vie pour la France|auteur= Marcel Bigeard| éditeur=EditionsÉditions du Rocher |année=2010 |page=502 |chapitre=XXXVIII (« Toujours libre »)}}
 
{{autres projets|w=Ma vie pour la France}}