« Emmanuel Levinas » : différence entre les versions

 

{{citation|La relation avec autrui peut être recherchée comme intentionnalité irréductible, même si l'on doit finir par y voir la rupture de l'intentionnalité.}}

|auteur=Emmanuel Levinas

|éditeur=Le Livre de poche

 

{{citation|L'existence elle-même, comme par l'effet d'une intentionnalité, est animée d'un sens, du sens ontologique primordial du néant. Il ne dérive pas de ce qu'on peut savoir ''sur'' la destinée de l'homme, ou ''sur'' ses causes, ou ''sur'' ses fins; l'existence dans son évènement même d'existence signifie, dans l'angoisse, le néant, comme si le verbe exister avait un complément direct.}}

|auteur=Emmanuel Levinas

|éditeur=Le Livre de poche

 

{{citation|Dans le vide absolu, qu'on peut imaginer, d'avant la création - il y a.}}

|auteur=Emmanuel Levinas

|éditeur=Le Livre de poche

 

{{citation|Ma première idée était que peut-être l'"étant", le "quelque chose" qu'on peut désigner du doigt, correspond à une maîtrise de l'"il y a" qui effraie dans l'être.}}

|auteur=Emmanuel Levinas

|éditeur=Le Livre de poche

 

{{citation|D'où un tout autre mouvement: pour sortir de l'"il y a", il faut non pas se poser, mais se déposer; faire un acte de déposition, au sens où l'on parle de rois déposés. Cette déposition de la souveraineté par le ''moi'', c'est la relation sociale avec autrui, la relation dés-inter-essée.}}

|auteur=Emmanuel Levinas

|éditeur=Le Livre de poche

 

{{citation|En réalité, le fait d'être est ce qu'il y a de plus privé; l'existence est la seule chose que je ne puisse communiquer; je peux la raconter, mais je ne peux partager mon existence. La solitude apparaît donc ici comme l'isolement qui marque l'évènement même d'être. Le social est au-delà de l'ontologie.}}

|auteur=Emmanuel Levinas

|éditeur=Le Livre de poche

 

{{citation|La conscience de soi est en même temps la conscience du tout.}}

|auteur=Emmanuel Levinas

|éditeur=Le Livre de poche

 

{{citation|C'est alors la vision panoramique du réel qui est la vérité et qui donne toute sa satisfaction à l'esprit.}}

|auteur=Emmanuel Levinas

|éditeur=Le Livre de poche

 

{{citation|Le terme de "transcendance" signifie précisément le fait qu'on ne peut penser Dieu et l'être ensemble. De même, dans la relation interpersonnelle, il ne s'agit pas de penser ensemble moi et l'autre, mais d'être en face. La véritable union ou le véritable ensemble n'est pas un ensemble de synthèse, mais un ensemble de face à face.}}

|auteur=Emmanuel Levinas

|éditeur=Le Livre de poche

 

{{citation|le visage est ce qui nous interdit de tuer. [...]Le visage est signification, et signification sans contexte.}}

|auteur=Emmanuel Levinas

|éditeur=Le Livre de poche

 

{{citation|Autrui est visage.}}

|auteur=Emmanuel Levinas

|éditeur=Le Livre de poche

 

{{citation|La relation interpersonnelle que j'établis avec autrui, je dois l'établir aussi avec les autres hommes; il y a donc nécessité de modérer ce privilège d'autrui; d'où la justice. Celle-ci, exercée par les institutions, qui sont inévitables, doit toujours être contrôlée par la relation interpersonnelle initiale.}}

|auteur=Emmanuel Levinas

|éditeur=Le Livre de poche

 

{{citation|La relation à l'Infini n'est pas un savoir, mais un Désir.}}

|auteur=Emmanuel Levinas

|éditeur=Le Livre de poche

 

{{citation|Le lien avec autrui ne se noue que comme responsabilité, que celle-ci, d'ailleurs, soit acceptée ou refusée, que l'on sache ou non comment l'assumer, que l'on puisse ou non faire quelque chose de concret pour autrui.}}

|auteur=Emmanuel Levinas

|éditeur=Le Livre de poche

 

{{citation|Mais la justice n'a de sens que si elle conserve l'esprit du dés-inter-essement qui anime l'idée de la responsabilité pour l'autre homme. [...] La subjectivité, se constituant dans le mouvement même où à elle incombe d'être responsable pour l'autre, va jusqu'à la substitution pour autrui. [...] L'humanité dans l'être historique et objectif, la percée même du subjectif, du psychisme humain, dans son originelle vigilance ou dégrisement, c'est l'être qui se défait de sa condition d'être: le dés-inter-essement. [...] La condition ontologique se défait, ou est défaite, dans la condition ou l'incondition humaine}}

|auteur=Emmanuel Levinas

|éditeur=Le Livre de poche

 

{{citation|Le visage ''signifie'' l'Infini.}}

|auteur=Emmanuel Levinas

|éditeur=Le Livre de poche

 

{{citation|Le témoignage éthique est une révélation qui n'est pas une connaissance.}}

|auteur=Emmanuel Levinas

|éditeur=Le Livre de poche

 

{{citation|La gloire de Dieu, c'est cela l'"autrement qu'être"}}

|auteur=Emmanuel Levinas

|éditeur=Le Livre de poche

 

{{citation|Je pense le [[prophétisme]] comme un moment de la condition humaine elle-même. Assumer la responsabilité pour autrui est pour tout homme une manière de témoigner de la gloire de l'Infini, et d'être inspiré.}}

|auteur=Emmanuel Levinas

|éditeur=Le Livre de poche

 

{{citation|Oui, la vérité éthique est commune. La lecture de la Bible, même si elle est diverse, exprime dans sa diversité ce que chaque personne apporte à la Bible. La condition subjective de la lecture est nécessaire à la lecture du prophétique.}}

|auteur=Emmanuel Levinas

|éditeur=Le Livre de poche

 

{{citation|L'exigence éthique est universelle.}}

|auteur=Emmanuel Levinas

|éditeur=Le Livre de poche

 

{{citation|Par conséquent, la question importante du sens de l'être n'est pas: pourquoi y a-t-il quelque chose et non rien - question leibnizienne tant commentée par Heidegger - mais: est-ce que je ne tue pas en étant?}}

|auteur=Emmanuel Levinas

|éditeur=Le Livre de poche