« Michel Déon » : différence entre les versions

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== Citations ==
=== ''[[w:Les Poneys sauvages|Les poneys sauvages]]'', 1970 ===
{{Citation
|citation=Il me suffit de soulever encore en pensée la fenêtre en guillotine pour revoir au petit matin la brume argentée de la clairière, le ciel blanc au dessus des arbres et, broutant l'herbe éclatante de rosée, les poneys aux longs poils humides, brillants comme de la soie. Le souffle retenu, je restais immobile, buvant l'air froid jusqu'à ce qu'un des poneys m'aperçût et se mît à hennir. Alors le troupeau redressait la tête dans ma direction, et après un court frémissement de l'échine, trottait vers la lisière de la forêt où il s'arrêtait encore quelques secondes avant de disparaître.}}
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|éditeur=[[w:Éditions Gallimard|Gallimard]]
|année=2010
|année d'origine=1970
|ISBN=978-2-07-013128-0
|page=74
}}
 
{{Citation|
J'ai travaillé dans une usine d'engrais. L'odorat s'y atrophie. Tout s'atrophie d'ailleurs dans le monde moderne. Tout sauf le sexe. On n'en a jamais autant parlé. C'est l'élément le plus flatté, le plus satisfait de la machine humaine. Tout pour lui. Il faut baiser et jouir. Je m'y suis mis comme les autres, avec du retard, mais je rattraperai le temps perdu. Je veux être de mon temps.
}}
{{Réf Livre|titre=[[w:Les Poneys sauvages|Les poneys sauvages]]
|auteur=[[w:Michel Déon|Michel Déon]]
|éditeur=[[w:Éditions Gallimard|Gallimard]]
|année=2010
|année d'origine=1970
|ISBN=978-2-07-013128-0
|page=249, 250
}}
 
 
{{Citation
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|année=2010
|page=440
|année d'origine=1970
|ISBN=978-2-07-013128-0
}}
 
 
=== ''« [[w:Je vous écris d'Italie|Je vous écris d'Italie...]] »'', 1984 ===
{{Citation|
Qui dira le plaisir d'un jeune homme encore plein d'enthousiasme et d'espérance, à la poursuite d'un souvenir, remettant ses pas sur une route d'Italie, à la fin des années 40 ?
|précisions=Incipit
}}
{{Réf Livre|titre=[[w:Je vous écris d'Italie|Je vous écris d'Italie...]]
|auteur=[[w:Michel Déon|Michel Déon]]
|éditeur=[[w:Éditions Gallimard|Gallimard]]
|année=1984
|page=9
|ISBN=2-07-070110-7
}}
 
{{Citation|
Assunta apparut, un seau de lait de chèvre à la main. La lumière moins crue de cette fin d'après-midi adoucissait son visage. Elle n'avait pas la noblesse totale de Béatrice, mais une autre beauté émanait d'elle, un accord parfait avec sa vie, sa ferme, la tonnelle, les animaux qui l'entouraient. Souveraine de son royaume indisputé. Là-haut, dans la lavande, travaillait l'homme de son choix, un bel homme, mince dans sa chemise blanche, son pantalon noir serré à la taille par une ceinture de drap bleu qui tournait plusieurs fois autour des hanches.
}}
{{Réf Livre|titre=[[w:Je vous écris d'Italie|Je vous écris d'Italie...]]
|auteur=[[w:Michel Déon|Michel Déon]]
|éditeur=[[w:Éditions Gallimard|Gallimard]]
|année=1984
|page=74
|ISBN=2-07-070110-7
}}
 
{{Citation
|citation=<poem>– Tu es décidé à partir ? demanda-t-elle.
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|année=1984
|page=308
|ISBN=2-07-070110-7
}}
 
{{autres projets|w=Michel Déon}}
{{autres projets
|w=Michel Déon