« Christian Bobin » : différence entre les versions

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== ''Les ruines du ciel'', [[w:1995|1995]] ==
{{citation|La sœur de Pascal, religieuse à Port-Royal, pressée par les autorités de signer un formulaire contraire à sa foi, écrit dans le calme atomique de sa cellule : "«  Puisque les évêques ont des courages de filles, les filles doivent avoir des courage d'évêques". »}}
{{Réf Livre|titre=Les ruines du ciel
|auteur={{w|Christian Bobin}}
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|collection=nrf
|année=2009
|ISBN=978-2-07-012693-4
|page=68}}
 
{{citation|
{{citation|La vérité est une ambiance: on ouvre un livre, on entre dans une pièce et on sait.}}
Cette jeune femme de l'autre côté de la porte vitrée, avec ses deux enfants qui se mêlaient à ses jambes et la protégeaient du néant : à l'instant où elle a ouvert la porte, un rai de soleil l'a glorifiée. Il n'y a rien de plus beau à voir dans cette vie que les gens et la couronne qu'ils portent de travers sur leur tête, sans la connaître.
}}
{{Réf Livre|titre=Les ruines du ciel
|auteur={{w|Christian Bobin}}
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|collection=nrf
|année=2009
|ISBN=978-2-07-012693-4
|page=92
}}
 
{{citation|
« Ils ne savent pas ce qu'ils font » est la parole la plus intelligente jamais dite. Elle fait du Christ le plus profond des voyants, son visage aux yeux d'or collé à la fenêtre du réel.
}}
{{Réf Livre|titre=Les ruines du ciel
|auteur={{w|Christian Bobin}}
|éditeur=Gallimard
|collection=nrf
|année=2009
|ISBN=978-2-07-012693-4
|page=100
}}
 
{{citation|
Ma mère avait une machine à coudre dont le mécanisme était mis en marche par une pédale et qui, travail accompli, rentrait en basculant à l'intérieur d'un meuble verni. Il y a la même machine cachée dans la musique de Bach. On peut entendre dans ses airs le cliquetis de l'aiguille sur l'étoffe du silence, tandis que les pieds de l'ange actionnent rythmiquement la pédale. Le travail des mères comme celui de Bach rafraîchit les tempes de Dieu et apaise le diable, ce pauvre enfant que tout panique.
}}
{{Réf Livre|titre=Les ruines du ciel
|auteur={{w|Christian Bobin}}
|éditeur=Gallimard
|collection=nrf
|année=2009
|ISBN=978-2-07-012693-4
|page=108
}}
 
{{citation|
J'ai toujours su que mon père n'était pas mort.
}}
{{Réf Livre|titre=Les ruines du ciel
|auteur={{w|Christian Bobin}}
|éditeur=Gallimard
|collection=nrf
|année=2009
|ISBN=978-2-07-012693-4
|page=137
}}
 
{{citation|
Du tombeau noir de ma chambre d'enfant, la nuit, j'entendais dans la pièce à côté la voix lumineuse de mes parents parlant de la journée enfuie. Je n'ai jamais rien entendu de si beau.
}}
{{Réf Livre|titre=Les ruines du ciel
|auteur={{w|Christian Bobin}}
|éditeur=Gallimard
|collection=nrf
|année=2009
|ISBN=978-2-07-012693-4
|page=154
}}
 
{{citation|La vérité est une ambiance : on ouvre un livre, on entre dans une pièce et on sait.}}
{{Réf Livre|titre=Les ruines du ciel
|auteur={{w|Christian Bobin}}
|éditeur=Gallimard
|collection=nrf
|année=2009
|ISBN=978-2-07-012693-4
|page=159}}
 
== ''La part manquante'', [[w:1989|1989]] ==
{{citation|