« James Joyce » : différence entre les versions
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{{Réf Livre|titre=Ulysse|auteur=James Joyce|traducteur=Auguste Morel|éditeur=Gallimard|collection=Folio|année=1957|année d'origine=1922|page=611|ISBN=2-07-040018-2}}
{{Citation|citation=L'adiaphane au midi de la vie est une plaie d'
{{Réf Livre|titre=Ulysse|auteur=James Joyce|traducteur=Auguste Morel|éditeur=Gallimard|collection=Folio|année=1957|année d'origine=1922|page=613|ISBN=2-07-040018-2}}
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{{Citation|citation=<poem>LE SIGNOR MAFFEI (''Avec un sourire satanique'' ) : Mesdames et messieurs, je présente en liberté mon lévrier dressé. C'est moi qui ai venu à bout d'Ajax l'étalon sauvage de la pampa, grâce à ma selle à pointes brevetée pour carnivores. Fouetter sous le ventre avec une corde à nœuds. Un palan à poulies avec un système étrangleur, et votre lion viendra vous lécher les pieds, si intraitable qu'il soit, même le ''Leo ferox'' que voici, le mangeur d'hommes de Lybie. Une barre rougie au feu et une certaine pommade sur la partie qui brûle nous ont valu Fritz d'Amsterdam, l'hyène qui pense. (Ses yeux lancent des éclairs). J'ai le signe indien. C'est rapport à ce feu qui est dans mes yeux et les pétilards de ma poitrine. (''Avec un sourire enchanteur''.) Je vais vous présenter maintenant Mademoiselle Rubis, l'orgeuil du cirque.
PREMIER SERGENT DE VILLE : Allons. Vos nom et adresse.
BLOOM : Tiens, j'ai une absence. Ah oui ! (''Il tire son chapeau de luxe et salue''). Dr Bloom, Léopold, chirurgien dentiste. Vous avez entendu parler de von Bloom Pacha. Je ne sais combien de millions. ''Donnerwetter !'' Il tient la moitié de l'Autriche. L'
PREMIER SERGENT DE VILLE : Vos papiers.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Ulysse|auteur=James Joyce|traducteur=Auguste Morel|éditeur=Gallimard|collection=Folio|année=1957|année d'origine=1922|page=698|ISBN=2-07-040018-2}}
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{{Réf Livre|titre=Ulysse|auteur=James Joyce|traducteur=Auguste Morel|éditeur=Gallimard|collection=Folio|année=1957|année d'origine=1922|page=722|ISBN=2-07-040018-2}}
{{Citation|citation=VIRAG (''La langue en cornet''.) : Niam ! Regarde. Elle est confortablement charpentée. Elle est calfatée d'une sérieuse couche de graisse. Un mammifère ça ne fait pas de doute d'après le volume de la poitrine, tu remarqueras qu'elle présente en façade et à portée de la main deux protubérances de respectable dimension, qui ne demandent qu'à tomber dans son assiette à soupe, tandis qu'à l'arrière, sur un plan inférieur, s'offrent deux protubérances supplémentaires qui indiquent une certaine puissance rectale, tumescences qui appellent la palpation et ne laissent rien à désirer sauf pour la fermeté. Des parties aussi charnues sont le produit d'une alimentation méthodique. Le gavage sous la mue amène le foie à un volume éléphantesque. Des boulettes de pain frais, de fenugrec et de gomme de benjoin, ingurgitées avec accompagnement de thé vert, les dotent pendant leur brève existence d'une barde de lard aussi colossale que celle d'une baleine. Ca c'est dans vos cordes, pas vrai ? Tripotée de chair d'
{{Réf Livre|titre=Ulysse|auteur=James Joyce|traducteur=Auguste Morel|éditeur=Gallimard|collection=Folio|année=1957|année d'origine=1922|page=761|ISBN=2-07-040018-2}}
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