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→‎Hans Arp, Note 2 sur l'art, 1917 : suppression d'une citation sans rapport direct avec le thème
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C'était le matin du 2 avril 1922, et les machines souffraient comme des femmes en couches. Seul l'homme qui s'était aplati comme une tortue allongeait la tête vers la vulve qu'il apercevait à quelque distance de lui, mais à chaque mouvement qu'il faisait pour s'avancer, correspondait un mouvement de la vulve qui s'éloignait.</poem>{{Réf Article|titre=L'Auberge du cul volant|auteur=[[Benjamin Péret]]|publication=Littérature Nouvelle Série|numéro=3|date=Mai 1922|page=16}}
 
==== [[Paul EluardÉluard]] , ''Capitale de la douleur'', 1926 ====
''' Dans la brume '''
{{Citation|citation=Grand pays de bronze de la belle époque, par tes chemins en pente douce, l'inquiétude a déserté.}} {{Réf Livre|titre=Capitale de la douleur ''suivi ''de L'amour la poésie|auteur=[[Paul EluardÉluard]]|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1966|année d'origine=1926|page=125|partie=Nouveaux poèmes|section=Dans la brume|ISBN=978-2-07-030095-2}}
 
==== [[Octavio Paz]], ''Liberté sur parole'', 1958 ====
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{{Citation|citation=<poem>Notre pays, me disais-je, depuis la dernière révolution, n'a pas repris son équilibre. Deux classes de la société, la noblesse et le peuple, sont en proie à de vives souffrances ; l'une subit un mal imaginaire, l'autre un mal réel ; la noblesse, parce qu'elle se voit dépouillée de ses privilèges et de ses honneurs par une bourgeoisie arrogante ; le peuple, parce que le triomphe de cette bourgeoisie, amenée par lui au pouvoir, n'a été qu'une déception cruelle. Il commence à regretter, par comparaison, ses anciens maîtres. Comme il lit peu l'histoire, il ne se souvient que des manières affables et des largesses du grand seigneur. Pourquoi ces deux classes, éclairées par l'expérience, ne s'entendraient-elles pas contre leur commun adversaire ? Pourquoi les instincts courageux du peuple, l'esprit d'honneur de la noblesse, ne triompheraient-ils pas d'une bourgeoisie égoïste et déjà énervée par le bien-être ?</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Nélida|auteur=[[Marie d'Agoult]]|éditeur=Calmann-Lévy|année=2010|année d'origine=1866|page=272|partie=Quatrième partie|chapitre=XXIII|ISBN=978-2-7021-4127-4}}
 
 
{{Citation|citation=<poem>Le fleuve coulait, sombre entre ses berges, sous un ciel de violette et d’argent où montait la pleine lune. Une barque noire descendait le courant, halée au bout d’une corde par deux chevaux gris qui marchaient sur l’herbe de la rive avec de sourdes foulées, conduits par un homme qui s’en allait sifflant, d’un air paisible ; et sur le pont de la barque, un tuyau fumait, comme la tourelle d’une cheminée sur le toit d’une chaumière ; et, dans la cale, une lanterne répandait sa lumière jaune, et l’air du soir s’imprégnait de l’odeur du repas. Et, de-ci, de-là dans la campagne noyée, les statues passaient, passaient.
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