« Nuit » : différence entre les versions

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Ajout d'une citation de Giono
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== Histoire ==
==== [[Catherine Salles]], ''Les bas-fonds de l'Antiquité'', 1982 ====
{{citation|citation=La « vie inimitable », Antoine et Cléopâtre donnèrent ce nom à l'association qu'ils formèrent à Alexandrie pour profiter au maximum des plaisirs de l'existence. Ce ne sont pourtant pas les fêtes de nuit sur le Nil, les banquets somptueux, ou les représentations à grand spectacle qui constituèrent l'essentiel de la « vie inimitable » de ce couple d'amants terribles. Pour retenir son amant, la reine l'initie à des plaisirs nouveaux : on commence par se déguiser et l'on emprunte aux plus humbles des serviteurs leurs habits. Et puis, toute la nuit, on vagabonde dans les ruelles populeuses du quartier de Rhacotis. On commet quelques déprédations, on se bagarre dans les cabarets.}}
{{Réf Livre|titre=Les bas-fonds de l'Antiquité|auteur=[[Catherine Salles]]|éditeur=Payot & Rivages|collection=Petite Bibliothèque Payot|année=2004|année d'origine=1982|page=301|partie=2. Le monde latin — La ville|chapitre=12. La « vie inimitable »|section=Vagabondage de reine et d'empereur|ISBN=2-228-89817-1}}
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{{Réf Livre|titre=La déferlante |auteur= Anne Calife|éditeur=Balland,2003, réedition Menthol House|année=2003|page=58|ISBN=2-7158-1436-4}}
 
==== [[Jean Giono]], ''Que ma joie demeure'', 1935 ====
{{citation|C'était une nuit extraordinaire.<br />
Il y avait eu du vent, il avait cessé, et les étoiles avaient éclaté comme de l'herbe. Elles étaient en touffes avec des racines d'or, épanouies, enfoncées dans les ténèbres et qui soulevaient des mottes luisantes de nuit. <br />
Jourdan ne pouvait pas dormir. Il se tournait, il se retournait. <br />
– Il a fait un clair de toute beauté, se disait-il.<br />
Il n'avait jamais vu ça.<br />
Le ciel tremblait comme un ciel de métal. On ne savait pas de quoi puisque tout était immobile, même le plus petit pompon d'osier. Ça n'était pas le vent. C'était tout simplement le ciel qui descendait jusqu'à toucher la terre, racler les plaines, frapper les montagnes et faire sonner les corridors des forêts. Après, il remontait au fond des hauteurs.
|précisions=Incipit
}}
{{Réf Livre
|titre=Que ma joie demeure
|auteur=[[Jean Giono]]
|éditeur=Grasset
|collection=Les cahiers rouges
|année=1996
|année d'origine=1935
|ISBN=2-246-12373-9
|page=13
}}
 
=== Théâtre ===
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== Philosophie ==
==== [[Gaston Bachelard]], ''L'Eau et les rêves'', 1942 ====
{{citation|citation=Dans la rêverie d'Edgar Poe, pour un rêveur vivant, fidèle à la clairvoyance du rêve, comme Edgar Poe, une des fonctions du végétal est de produire de l'ombre comme la seiche produit de l'encre. A chaque heure de sa vie la forêt doit aider la nuit à noircir le monde.}}{{Réf Livre|titre=L'eau et les rêves — Essai sur l'imagination de la matière|auteur=Gaston Bachelard|éditeur=Le Livre de Poche|collection=Biblio Essais|année=1993|année d'origine=1942|page=67|partie=IV|chapitre=II Les eaux profondes — Les eaux dormantes — Les eaux mortes, « L'eau lourde » dans la rêverie d'[[Edgar Allan Poe|Edgar Poe]]|ISBN=978-2-253-06100-7}}
 
==== [[Gaston Bachelard]], ''L'Air et les Songes'', 1943 ====
{{citation|citation=Dans la contemplation, l'être rêvant apprend à s'animer de l'intérieur, il apprend à vivre le temps régulier, le temps sans élan et sans heurt. C'est le ''temps de la nuit''.}}
{{Réf Livre|titre=L'Air et les Songes — Essai sur l'imagination du mouvement|auteur=[[Gaston Bachelard]]|éditeur=Le Livre de Poche|collection=Biblio Essais|année=1992|année d'origine=1943|page=235|partie=III|chapitre=VII. « Les Constellations »|ISBN=978-2-253-06100-7}}
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