« Georges Jacques Danton » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
m lien
m clean up, remplacement: A propos → À propos avec AWB
Ligne 2 :
 
[[Image:Georges-Jacques Danton.jpg|right|thumb|Georges-Jacques Danton]]
'''[[w:Georges Jacques Danton|Georges Jacques Danton]]''', né à [[w:Arcis-sur-Aube|Arcis-sur-Aube]] le {{date|26|octobre|1759}} - mort à [[Paris]] le 16 Germinal an II ({{date|5|avril|1794}}), est un [[:catégorie:personnalité politique|homme politique]] et [[Révolution française|révolutionnaire]] [[:catégorie:personnalité française|français]].
 
== Discours ==
Ligne 17 :
|page=42
}}
 
 
{{citation|citation=Le district des Cordeliers ne pouvait refuser à M. de Lafayette sans injustice les éloges que méritent son zèle, son patriotisme et sa franchise ; mais il croit devoir dire à ses frères de Saint-Germain l'Auxerrois, qu'il est temps enfin de parler le langage qui convient à des hommes libres, de bannir toutes expressions qui sentiraient la flatterie.
Ligne 73 ⟶ 72 :
|page=111
}}
 
 
{{citation|citation=On craint les puissances étrangères. Mais ne seront-elles pas plus à craindre si nous confions notre gouvernement à notre ennemi le plus déclaré ? Ne deviendra-t-il pas le complice et l’instrument de tous les foudres dirigées contre nous ?
Ligne 87 ⟶ 85 :
|page=113
}}
 
 
{{citation|citation=Que devons-nous aux décrets ?- L’obéissance et le respect. Mais rien ne peut nous ôter le droit de montrer dans des pétitions, les sentiments qu’on a pour tels ou tels décrets.
Ligne 101 ⟶ 98 :
|page=114
}}
 
 
{{citation|citation=Je vous prouverai les dangers de cette guerre. Je vous donnerai les développements de cette coalition. Je vous ferai voir ce La Fayette que j'ai démasqué dans votre présence.
Ligne 128 ⟶ 124 :
|page=120
}}
 
 
{{citation|citation=Le peuple m’a nommé pour défendre la constitution et quelles qu’aient pu être mes opinions, contre ceux qui en ont empêché l’étendue, je déclare maintenant que je ne défendrai le peuple, que je ne terrasserai ses ennemis qu’avec la massue de la raison et le glaive de la loi.
Ligne 172 ⟶ 167 :
|année=1999
|page=156}}
 
 
{{citation|citation=Les dons des citoyens sont les dons de la fraternité. Je dis : est-ce par une aumône que le pouvoir exécutif croit pouvoir récompenser des hommes exposés par lui aux baïonnettes du traître Bouillé ?
|original=
|langue=
|précisions=AÀ propos des dons proposés par La Cour aux soldats de Chateauviaux, 4 mars 1792.
}}
{{Réf Livre|titre=Discours de Danton, édition critique
Ligne 185 ⟶ 179 :
|page=138-139
}}
 
 
{{citation|citation=* Vous n’êtes pas du nombre des accusés, cependant vous venez solliciter pour eux auprès de l’assemblée nationale. Tous les amis de l’humanité ont déjà pressenti que vos clients sont plus malheureux que coupables.
Ligne 258 ⟶ 251 :
|éditeur=Edouard Cornely
|année=1910
|page=238
 
 
{{citation|citation=Un mot de la Convention et le calme peut renaître. Dites au peuple : gardez vos prêtres tant que vous les jugerez nécessaires à votre bonheur.
Ligne 339 ⟶ 331 :
|chapitre=V
|page=194}}
 
 
{{citation|Je crois qu'une République, tout en proscrivant les dictateurs et les triumvirs, n'en a pas moins le pouvoir et même le devoir de créer une autorité terrible. Telle est la violence de la tempête qui agite le vaisseau de l'État, qu'il est impossible pour le sauver, d'agir avec les seuls principes de l'art.
Ligne 370 ⟶ 361 :
|année=2007
|page=113}}
 
 
{{citation|citation=Citoyens, c'est le génie de la liberté qui a lance le char de la révolution. Le peuple tout entier le tire, et il s'arrêtera aux termes de la raison. Décrétons que nous ne nous mêlerons pas de ce qui se passe chez nos voisins; mais décrétons aussi que la République vivra, et condamnons à mort celui qui proposerait une transaction autre que celle qui aurait pour base les principes de notre liberté
Ligne 393 ⟶ 383 :
|année=2007
|page=119}}
 
 
{{citation|Que le riche paye, puisqu'il n'est pas digne, le plus souvent, de combattre pour la liberté ; qu'il paye largement et que l'homme du peuple marche dans la Vendée.
Ligne 412 ⟶ 401 :
|année=2007
|page=134}}
 
 
{{citation|Je déclare à la Convention et à tout le peuple français que si l'on persiste à retenir dans les fers des citoyens qui ne sont que présumés coupables, dont tout le crime est un excès de patriotisme ; si l'on refuse constamment la parole à ceux qui veulent les défendre ; je déclare, dis-je, que, s'il y a ici cent bons citoyens, nous résisterons.
Ligne 421 ⟶ 409 :
|année=2007
|page=134}}
 
 
{{citation|citation=Le peuple, instruit sur cette dernière époque de la Révolution, ne se laissera plus surprendre. On n'entendra plus de calomnies contre une ville qui a créé la liberté, qui ne périra pas avec elle, mais qui triomphera avec la liberté, et passera avec elle à l'immortalité.
Ligne 460 ⟶ 447 :
|commentaire=
|}}
 
 
{{citation|Pour que tous les jours un aristocrate, un scélérat paie de sa tête ses forfaits.
Ligne 481 ⟶ 467 :
|année=2007
|page=164}}
 
 
{{citation|citation=Je demande qu'il n'y ait plus de mascarades antireligieuses dans le sein de la Convention. Que les individus qui voudront déposer sur l'autel de la patrie les dépouilles de l'Église ne s'en fassent plus un jeu ni un trophée. Notre mission n'est pas de recevoir sans cesse des députations qui répètent toujours les mêmes mots. Il est un terme à tout, même aux félicitations. Je demande qu'on pose la barrière.
Ligne 503 ⟶ 488 :
|année=2007
|page=178}}
 
 
{{citation|citation=Je m'oppose à l'espèce de distinction, de privilège, qui semblerait accorder au beau−père de Desmoulins. Je veux que la Convention ne s'occupe que d'affaires générales. Si l'on veut un rapport pour ce citoyen, il en faut aussi pour tous les autres. Je m'élève contre la priorité de date qu'on cherche à lui donner à leur préjudice.
|précisions=Sur l'égalité des citoyens devant les mesures révolutionnaires,après l'arrestation du beau-père de [[Camille Desmoulins]], contestée par ce dernier devant la Convention, 23 janvier 1794-4 pluviôse an II.
}}
 
{{Réf Livre|titre=Discours civiques de Danton
Ligne 533 ⟶ 517 :
|page=667
}}
 
 
{{citation|citation=Représentants du peuple français, jusqu'ici nous n'avions décrété la liberté qu'en égoïstes, pour nous seuls. Mais aujourd'hui nous proclamons à la face de l'univers et les générations futures trouveront leur gloire dans ce décret, nous proclamons la liberté universelle.
Ligne 570 ⟶ 553 :
|page=353-377 (365-366)
}}
 
 
{{citation|citation=Citoyens, il existe dans la république beaucoup de citoyens qui ont été mutilés en défendant la cause du peuple. Ne croyez-vous pas utile de leur accorder des terres aux environs de Paris, et de leur donner des bestiaux, afin de mettre en activité, sous les yeux même de la Convention, cette colonies de patriotes qui ont souffert pour la Patrie ?
Ligne 581 ⟶ 563 :
|page=683
}}
 
 
{{citation|citation=Je demande que le Comité de salut public se concerte avec celui de sûreté générale pour examiner la conduite de tous les fonctionnaires. Il faut que chacun de nous se prononce. J'ai demandé le premier le gouvernement révolutionnaire. On rejeta d'abord mon idée, on l'a adoptée ensuite; ce gouvernement révolutionnaire a sauvé la République; ce gouvernement, c'est vous.
Ligne 592 ⟶ 573 :
|année=2007
|page=189}}
 
 
{{citation|citation=N'y eut−il parmi tous les magistrats qu'un seul homme qui eut fait son devoir, il faudrait tout souffrir plutôt que de lui faire boire le calice d'amertume; mais ici on ne doute pas du patriotisme de la plus grande majorité de la Commune. Le président lui a fait une réponse ou règne une sévère justice; mais elle peut être mal interprétée. Épargnons à la Commune la douleur de croire qu'elle a été censurée avec aigreur.
Ligne 602 ⟶ 582 :
|année=2007
|page=191}}
 
 
{{citation|Ma demeure sera bientôt dans le néant. Quant à mon nom, vous le trouverez dans le panthéon de l'histoire.
Ligne 615 ⟶ 594 :
|section=V (« Danton »)
|page=478}}
 
 
{{citation|Ma voix qui tant de fois s'est fait entendre pour la cause du peuple, pour appuyer et défendre ses intérêts, n'aura pas de peine à repousser la calomnie. Les lâches qui me calomnient oseraient-ils m'attaquer en face ?