« Sylvain Tesson » : différence entre les versions

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→‎S'abandonner à vivre, 2014 : Ajour de citations +3
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|ISBN=978-2-07-014424-2
|page=33
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{{citation|
Ce n'est plus pareil mon vieux. ils ont rétabli le jus, on entend la radio des voisins. Il y a la putain d'enseigne du magasin en face de chez nous. Les veilleuses des appareils électroniques clignotent. Et puis, elle, elle ne résiste pas, elle regarde la télé jusqu'à 11 heures. Pour elle, les bougies, c'est un secours. Moi, je lis au lit en l'attendant, après, on baise sous un néon clinique. J'ai retrouvé ma femme, j'ai perdu une salamandre.
|précisions=Nouvelle du recueil : La ligne
}}
{{Réf Livre|titre=S'abandonner à vivre
|auteur=Sylvain Tesson
|année=2014
|éditeur=Gallimard
|collection=nrf
|ISBN=978-2-07-014424-2
|page=98
}}
 
{{citation|
En regardant l'eau du fleuve caresser les flancs de la coque, je me disais que la Russie est aux nations ce que le hanneton est à l'Évolution : une aberration. Ce pays, au bord de l'écroulement, poursuit de siècle en siècle sa marche inaltérable. Il titube mais ne s'effondre pas.
|précisions=Nouvelle du recueil : L'ermite
}}
{{Réf Livre|titre=S'abandonner à vivre
|auteur=Sylvain Tesson
|année=2014
|éditeur=Gallimard
|collection=nrf
|ISBN=978-2-07-014424-2
|page=142
}}
 
{{citation|
Ernst enfonça le tire-bouchon dans le liège du pinot noir. Karl alluma le Primus. <br />
Au même instant, la trappe du plafond de la benne s'ouvrit violemment. <br />
Une bouffée glaciale s'engouffra dans la cabine et la tête d'un secouriste jaillit : <br />
« Les gars ! on y est arrivé ! Vous êtes sauvés ! On vous ramène en bas ! »
|précisions=Nouvelle du recueil : Le téléphérique
}}
{{Réf Livre|titre=S'abandonner à vivre
|auteur=Sylvain Tesson
|année=2014
|éditeur=Gallimard
|collection=nrf
|ISBN=978-2-07-014424-2
|page=213
}}