« Louis-Ferdinand Céline » : différence entre les versions

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Pierre Duberge
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{{citation|citation=En l’aidant à éplucher ses pommes de terre, au sous-sol, j’entends encore sa voix et l’entendrai tant que je vivrai : « La révolution… mais nous y assistons tous les jours… la seule, la vraie révolution, c’est le facteur nègre qui saute la bonne… dans quelques générations, la France sera métissée complètement, et nos mots ne voudront plus rien dire… que ça plaise ou pas, l’homme blanc est mort à Stalingrad. » [...] L’on a souvent dit de Céline qu’il était un visionnaire : c’est le plus mauvais adjectif que l’on puisse accoler à son nom… le visionnaire a des communications surnaturelles, c’est la bergère d’esprit, ou un pape avant son trépas. Lui, avec sa tête qui dépassait, il était épouvantablement lucide, il avait diagnostiqué son époque malade et pour guérison, avait conseillé des remèdes à des sourds volontaires. [...] La guerre de 1914, ce massacre forcené et imbécile entre gens de qualité, l’avait marqué à jamais. Avec un égoïsme normal et standard, il aurait vécu heureux dans l’opulence et la réussite respectée.
|précisions= Témoignage de Pierre Duberger, six ans après la mort de Céline, dans le Magazine littéraire. Ce texte fut réédité en 2002 dans un numéro hors série,}}
{{Réf Article
|titre= Mon ami Céline par Pierre Duberger
|auteur=[[Pierre Duberger]]
|publication= Magazine littéraire
|numéro=hors-série n°4
|date=4e trimestre 2002
|page=8
}}
 
{{autres projets|w=Louis-Ferdinand Céline}}