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{{Choisie citation du jour|puce=*|année=2009|mois=octobre|jour=26|commentaire=|}}
 
{{citation|citation=Quels moments ! ah ! pardonne ! j'ose te voir même t'occuper de moi : je vois tes yeux attendris parcourir une de mes lettres ; je lis dans leur douce langueur que c'est à ton amant fortuné que s'adressent les lignes que tu traces ; je vois que c'est de lui que tu parles à ta cousine avec une si tendre émotion. Ô Julie ! ô Julie ! et nous ne serions pas unis ? et nos jours ne couleraient pas ensemble ? Non, que jamais cette affreuse idée ne se présente à mon esprit ! En un instant elle change tout mon attendrissement en fureur, la rage me fait courir de caverne en caverne ; des gémissements et des cris m'échappent malgré moi ; je rugis comme une lionne irritée ; je suis capable de tout, hors de renoncer à toi ; et il n'y a rien, non, rien que je ne fasse pour te posséder ou mourir.|précisions=AÀ propos de l'état amoureux et des doutes qui le caractérise.}}
{{Réf Livre|titre=Julie ou La nouvelle Héloïse|auteur=Jean-Jacques Rousseau|éditeur=Garnier-Flammarion|collection=GF Flammarion|année=1967|année d'origine=1761|page=55|partie=I|section=Lettre XXVI à Julie|ISBN=2-08-070148-7}}
 
{{citation|citation=Mais je le vois, tu me méprises comme un insensé, parce que ma raison s'égare au sein des délices : mes emportements t'effrayent, mon délire te fait pitié, et tu ne sens pas que toute la force humaine ne peut suffire à des félicités sans bornes.|précisions=AÀ propos de l'état amoureux et des doutes qui le caractérise.}}
{{Réf Livre|titre=Julie ou La nouvelle Héloïse|auteur=Jean-Jacques Rousseau|éditeur=Garnier-Flammarion|collection=GF Flammarion|année=1967|année d'origine=1761|page=63|partie=I|section=Lettre XXXI à Julie|ISBN=2-08-070148-7}}
 
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{{Réf Livre|titre=Julie ou La nouvelle Héloïse|auteur=Jean-Jacques Rousseau|éditeur=Garnier-Flammarion|collection=GF Flammarion|année=1967|année d'origine=1761|page=73|partie=I|section=Lettre XXXVIII à Julie|ISBN=2-08-070148-7}}
 
{{citation|citation=Si tu tiens ton engagement, tu t'ôtes un plaisir innocent et risques ta santé en changeant de manière de vivre, si tu l'enfreins, l'amour est doublement offensé et ton honneur même en souffre. J'use donc en cette occasion de mes droits ; et non seulement je te relève d'un vœu nul, comme fait sans mon congé ; mais je te défends même de l'observer au-delà du terme que je vais te prescrire. Mardi nous aurons ici la musique de milord Edouard. A la collation je t'enverrai une coupe à demi pleine d'un nectar pur et bienfaisant ; je veux qu'elle soit bue en ma présence et à mon intention, après avoir fait de quelques gouttes une libation expiatoire aux Grâces. Ensuite mon pénitent reprendra dans ses repas, l'usage sobre du vin tempéré par le cristal des fontaines ; et, comme dit ton bon [[Plutarque]], en calmant les ardeurs de Bacchus par le commerce des nymphes.|précisions=AÀ propos de l'arrêt de tout alcool.}}
{{Réf Livre|titre=Julie ou La nouvelle Héloïse|auteur=Jean-Jacques Rousseau|éditeur=Garnier-Flammarion|collection=GF Flammarion|année=1967|année d'origine=1761|page=73|partie=I|section=Lettre LII de Julie|ISBN=2-08-070148-7}}