« Robertson Davies » : différence entre les versions

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|traducteur= Lisa Rosenbaum
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== ''Le monde des merveilles'' (Trilogie de Deptford, III) ==
 
:::''Toutes les citations suivantes sont mises dans la bouche de Magnus Eisengrim, ancien prestidigitateur extrêmement renommé, qui dévoile une grande partie de sa vie durant le roman (les citations des autres personnages sont indiquées expressément)''.
 
 
{{citation|citation=En quoi consiste cette bonté ? Ce n'est qu'une acceptation bête et minable des choses telles qu'elles sont, une version théâtrale du rêve qui, en Amérique du Nord, s'appelle maman et tarte aux pommes.
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{{citation|citation=Le Diable crée et gouverne-t-il ce vaste domaine de misères indéniablement effroyables qui, pour autant que nous puissions en juger, ne sont de la faute de personne ni les conséquences d'un péché ? Les pavillons de cancéreux, les services d'hôpitaux pour enfants déformés ou débiles ? J'ai eu l'occasion de visiter de tels endroits, des asiles de fous en particulier ; je ne crois pas montrer une imagination débridée ni une sensibilité excessive en disant que le mal, là-bas, se manifeste d'une façon palpable, malgré tout ce que l'on peut faire pour l'atténuer.
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{{citation|citation=Dieu et le Diable désirent tous deux intervenir dans les affaires humaines ; le Diable choisit toujours bien son moment.
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{{citation|citation=C'était cela, la force d'Hannah. Toute son énorme masse était remplie à ras bord de la connaissance et de citations de la Bible, qui suintaient d'elle comme du jus de groseilles d'une chausse à filtrer la gelée.
|précisions=(AÀ propos d'une femme obèse).
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{{Réf Livre|titre=Le monde des merveilles
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{{citation|citation=
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{{citation|citation=
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{{citation|citation=Nous tenons tous à nos chaînes. Il n'y a pas d'homme libre.
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{{citation|citation=Il perdait son emprise sur le monde comme sur moi et, à l'instar d'un grand nombre de personnes auxquelles cela arrive, il croyait à tort avoir atteint une certaine sagesse.
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{{citation|citation=La qualité de l'humour dépend de la personne qui l'exerce ; or le vôtre est pareil à l'égratignure d'un clou rouillé.
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{{citation|citation=
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}}
 
 
{{citation|citation=Milady préconisait un phrasé équilibré et de longues respirations ; elle recommandait de ne jamais accentuer les pronoms possessifs : d'après elle, cela donnait à presque n'importe quel texte un côté mesquin.
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}}
 
 
{{citation|citation=Mon père avait sans doute entendu parler de Shakespeare, mais je suis certain qu'il le rejeta, le considérant comme un individu ayant perdu son temps au théâtre, ce royaume du Diable où le mensonge revêt une forme séduisante pour attirer les êtres frivoles.
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}}
 
 
{{citation|citation=
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}}
 
 
{{citation|citation=Quelle vérité avons-nous entendue cet après-midi ? Je ne crois pas que Magnus pense nous dire la vérité. Il nous donne un tas de détails et je suis certain que chaque mot qu'il prononce est vrai en lui-même, mais appeler ça « vérité » et ridicule.
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{{citation|citation=Qu'est-ce qu'une autobiographie ? Une histoire romantique dont on est soi-même le héros. Sinon, pourquoi l'écrire ? Vous pouvez vous donner un caractère peu reluisant, comme Rousseau ou H. G. Wells, mais c'est juste une autre façon de vous rendre intéressant.
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{{citation|citation=Je n'ai rien contre l'instruction : pour la plupart des gens, elle est nécessaire. Mais si vous avez l'intention de devenir un génie, vous devriez soit l'éviter complètement, soit essayer de toutes vos forces de vous débarrasser de celle qu'on vous a donnée. L'instruction, c'est pour les personnes ordinaires : elle renforce leur banalité. Elle les rend utiles, certes, mais d'une manière ordinaire.
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{{citation|citation=Le merveilleux est une chose très belle, mais il est aussi cruel, très très cruel. Il est antidémocratique, discriminatoire, impitoyable.
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{{citation|citation=L'amour physique, c'est comme l'aquarelle, vous savez : cela a l'air faussement facile.
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}}
 
 
{{citation|citation=Maintenant, je fais plus l'amour pour me rassurer que pour le plaisir. Mes jeunes conquêtes – et elles doivent être de plus en plus jeunes -– sont flattées à cause de ma personnalité et de mon prestige. Mais il y a toujours cette expression que vous surprenez quand elles croient que vous ne les regardez pas : Il-est-vraiment-étonnant-pour-son-âge-je-me-demande-ce-que-je-ferais-s'il-avait-une-crise-cardiaque-serais-je-obligée-de-le-traîner-dehors-sur-le-palier-et-de-le-laisser-à-côté-de-l'ascenseur-et-comment-parviendrais-je-à-le-rhabiller ?
|précisions=Dans la bouche d'un chef d'entreprise largement sexagénaire.
}}
{{Réf Livre|titre=Le monde des merveilles
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}}
 
 
 
 
== Sur Robertson Davies ==