« Jésus » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
m clean up, remplacement: oeu → œu avec AWB
Aucun résumé des modifications
Ligne 1 :
'''[[w:Jésus de Nazareth|Jésus de Nazareth]]''', (né vraisemblablement entre [[w:7 av. J.-C.|-7]] et [[w:5 av. J.-C.|-5]]<ref>{{w|Michel Quesnel}}, « Jésus et le témoignage des Évangiles », in ''Aux origines du christianisme'', éd. Gallimard/Le Monde de la Bible, 2000, p. 201</ref> -, crucifié et ressuscité vers l'an 30 à {{w|Jérusalem}} pendant la fête juive de la [[w:Pessa'h|Pâque]], sous l'administration du préfet {{w|Ponce Pilate}}<ref>{{w|Pierre Geoltrain}}, « Les origines du Christianisme : comment en écrire l'histoire », in ''Aux origines du christianisme'', éd. Gallimard/Le Monde de la Bible, 2000, p. XVII.</ref>.
), aussi connu sous le nom de Jésus-Christ et [[w:ÎsâJésus-Christ|ÎsâJésus-Christ]] est une {{cat|religieux|personnalité religieuse}}, figure centrale du [[w:Christianisme|christianisme]], etconsidérée comme l'un des cinq plus importants [[w:ProphètesIncarnation|Incarnation]] de l'islam|prophètesDieu devenant racheter l'islamHumanité pécheresse et offrir gratuitement le [[w:salut|salut]] à toutes les nations.
 
== Le Nouveau Testament ==
Ligne 8 :
Les citations françaises sont issues de la traduction du [[w:Nouveau Testament|Nouveau Testament]] par [[w:John Nelson Darby|John Nelson Darby]], publiée en 1872, ([[s:Nouveau Testament - Darby|texte intégral disponible en ligne sur Wikisource]]).
=== L'[[w:Évangile selon Matthieu|Évangile selon Matthieu]] ===
 
{{citation|citation=Je ne suis pas venu apporter la paix sur terre, mais l'épée.
|précisions=Nouveau Testament – Évangile selon Matthieu (Matthieu 10:34)}}
{{Réf Livre|titre=La religion contre l’humanité : Apologie du blasphème
|auteur={{[[Jean-Paul Gouteux]]}}
|éditeur=matériologiques
|année=2011
|page=105
|ISBN=}}
 
{{citation|citation=Je suis venu pour créer la division : On sera contre son propre père, la fille s'opposera à sa mère et la jeune mariée à sa belle-mère.
|précisions=Nouveau Testament – Évangile selon Matthieu (Matthieu 10:34)}}
{{Réf Livre|titre=La religion contre l’humanité : Apologie du blasphème
|auteur={{[[Jean-Paul Gouteux]]}}
|éditeur=matériologiques
|année=2011
|page=105
|ISBN=}}
 
{{citation|citation=Chacun aura pour ennemi les gens de sa maison.
|précisions=Nouveau Testament – Évangile selon Matthieu (Matthieu 10:34)}}
{{Réf Livre|titre=La religion contre l’humanité : Apologie du blasphème
|auteur={{w|Jean-Paul Gouteux}}
|éditeur=matériologiques
|année=2011
|page=105
|ISBN=}}
 
{{citation|citation=Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi. Celui qui aime son fils et sa fille plus que moi n'est pas digne de moi. Et, celui qui ne prend pas sa croix pour marcher derrière moi n'est pas digne de moi. Celui qui vit pour soi la perdra et celui qui la sacrifie pour moi l'aura finalement pour lui...
|précisions=Nouveau Testament – Évangile selon Matthieu (Matthieu 10:34)}}
{{Réf Livre|titre=La religion contre l’humanité : Apologie du blasphème
|auteur={{w|Jean-Paul Gouteux}}
|éditeur=matériologiques
|année=2011
|page=105
|ISBN=}}
 
{{citation|citation=Bienheureux les pauvres qui reconnaissent leur pauvreté spirituelle, car le royaume des cieux leur appartient ; bienheureux ceux qui pleurent, car c’est eux qui seront consolés ; bienheureux les doux, car c’est eux qui hériteront de la terre ; bienheureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car c’est eux qui seront rassasiés ; bienheureux les miséricordieux, car c’est à eux que miséricorde sera faite ; bienheureux ceux qui sont purs de cœur, car c’est eux qui verront Dieu ; bienheureux ceux qui procurent la paix, car c’est eux qui seront appelés fils de Dieu ; bienheureux ceux qui sont persécutés à cause de la justice, car c’est à eux qu’est le royaume des cieux. Vous êtes bienheureux quand on vous injuriera, et qu’on vous persécutera, et qu’on dira, en mentant, toute espèce de mal contre vous, à cause de moi.
|précisions=Nouveau Testament – Évangile selon Matthieu (5, 3-11) }}
{{Réf Livre|titre=La bibleBible
|auteur=CollectifNouveau Testament
|éditeur=Société Biblique de Genève
|année=2010
|page=619
|ISBN=978-2-608-12301-5}}
 
{{citation|citation=Vous avez ouï qu’il a été dit : «Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi». Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, [bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent], et priez pour ceux qui [vous font du tort et] vous persécutent, en sorte que vous soyez les fils de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et envoie sa pluie sur les justes et sur les injustes. Car si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense avez-vous ? Les publicains même n’en font-ils pas autant ? Et si vous saluez vos frères seulement, que faites-vous de plus [que les autres] ? Les nations même ne font-elles pas ainsi ? Vous, soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait.
}}
{{Réf Livre|référence=La Bible/Éditions et publications chrétiennes
|partie=Nouveau Testament – Évangile selon Matthieu
|page=4
|chapitre=5
|vers=43-48
|s=Évangile selon Matthieu - Darby
|langue=fr
}}
 
{{citation|citation=Si donc tu offres ton don à l’autel, et que là il te souvienne que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton don devant l’autel, et va d’abord, réconcilie-toi avec ton frère ; et alors viens et offre ton don.
Ligne 105 ⟶ 80 :
|chapitre=5
|vers=38-39
|s=Évangile selon Matthieu - Darby
|langue=fr
}}
 
{{citation|citation=Vous avez ouï qu’il a été dit : «Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi». Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, [bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent], et priez pour ceux qui [vous font du tort et] vous persécutent, en sorte que vous soyez les fils de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et envoie sa pluie sur les justes et sur les injustes. Car si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense avez-vous ? Les publicains même n’en font-ils pas autant ? Et si vous saluez vos frères seulement, que faites-vous de plus [que les autres] ? Les nations même ne font-elles pas ainsi ? Vous, soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait.
}}
{{Réf Livre|référence=La Bible/Éditions et publications chrétiennes
|partie=Nouveau Testament – Évangile selon Matthieu
|page=4
|chapitre=5
|vers=43-48
|s=Évangile selon Matthieu - Darby
|langue=fr
Ligne 217 ⟶ 181 :
|s=Évangile selon Matthieu - Darby
|langue=fr
}}
 
{{citation|citation=Je ne suis pas venu apporter la paix sur terre, mais l'épée.
}}
{{Réf Livre|titre=Nouveau Testament – Évangile selon Matthieu (10:34)
}}
 
{{citation|citation=Je suis venu pour créer la division : On sera contre son propre père, la fille s'opposera à sa mère et la jeune mariée à sa belle-mère.
}}
{{Réf Livre|titre=Nouveau Testament – Évangile selon Matthieu (10:35)
}}
 
{{citation|citation=Chacun aura pour ennemi les gens de sa maison.
}}
{{Réf Livre|titre=Nouveau Testament – Évangile selon Matthieu (10:36)
}}
 
{{citation|citation=Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi. Celui qui aime son fils et sa fille plus que moi n'est pas digne de moi. Et, celui qui ne prend pas sa croix pour marcher derrière moi n'est pas digne de moi. Celui qui vit pour soi la perdra et celui qui la sacrifie pour moi la retrouvera.
}}
{{Réf Livre|titre=Nouveau Testament – Évangile selon Matthieu (10:37)
}}
 
Ligne 743 ⟶ 727 :
}}
 
== ProposQuelques propos le concernant ==
 
=== [[Napoléon Bonaparte]], ''Journal de Sainte-Hélène 1815-1818''===
=== [[Sainte Thérèse de Lisieux]], ''Au Sacré-Cœur de Jésus'', ===
{{citation|Je ne crois pas que Jésus ait jamais existé et je croirais à cette religion si elle avait toujours existé.}}
Ô Cœur de Jésus, trésor de tendresse,
{{Réf Livre|titre=[[:w:Journal de Gourgaud|Journal de Sainte-Hélène 1815-1818 (Gourgaud)]]
C'est toi mon bonheur, mon unique espoir,
|auteur=Napoléon Bonaparte
Toi qui sus charmer ma tendre jeunesse,
|éditeur=Flammarion
Reste auprès de moi jusqu'au dernier soir.
|année=1944
Seigneur, à toi seul j'ai donné ma vie
|page=225
Et tous mes désirs te sont bien connus,
|tome=2
C'est en ta bonté toujours infinie
|partie={{date|28|août|1817}}}}
Que je veux me perdre, ô Cœur de Jésus !
 
Ah ! je le sais bien, toutes nos justices
N'ont devant tes yeux aucune valeur,
Pour donner du prix à mes sacrifices
Je veux les jeter en ton Divin Cœur.
Tu n'as pas trouvé tes anges sans tache,
Au sein des éclairs, tu donnas ta loi !
En ton Cœur Sacré, Jésus, je me cache,
Je ne tremble pas, ma vertu, c'est Toi !
 
Afin de pouvoir contempler ta gloire
Il faut, je le sais, passer par le feu,
Et moi je choisis pour mon purgatoire
Ton Amour brûlant, ô Cœur de mon Dieu !
Mon âme exilée quittant cette vie
Voudrait faire un acte de pur amour,
Et puis s'envolant au Ciel sa Patrie
Entrer dans ton Cœur sans aucun détour.
 
=== [[Jean-Jacques Rousseau]], ''Émile, ou De l’éducation'', 1762 ===
Ligne 758 ⟶ 761 :
{{réf Livre|auteur=[[Jean-Jacques Rousseau]] |titre=Émile, ou De l’éducation|chapitre=IV|partie=Profession de foi du vicaire savoyard|s=http://fr.wikisource.org/wiki/%C3%89mile,_ou_De_l%E2%80%99%C3%A9ducation/%C3%89dition_1782/Livre_IV|éditeur=Genève|année=1782|page=20}}
 
=== [[Donatien Alphonse François de Sade|Sade]], ''Dialogue entre un prêtre et un moribond : suivi d'une Pensée'', 1782 ===
{{Citation|citation=<poem>
{{Personnage|Le moribond }} : Reviens à la raison, prédicant, ton Jésus ne vaut pas mieux que Mahomet, Mahomet pas mieux que Moïse, et tous trois pas mieux que [[Confucius]] qui pourtant dicta quelques bons principes pendant que les trois autres déraisonnaient ; mais en général tous ces gens-là ne sont que des imposteurs, dont le philosophe s'est moqué, que la canaille a crus et que la justice aurait dû faire pendre.
{{Personnage|Le prêtre }} : Hélas, elle ne l'a que trop fait pour l'un des quatre.
{{Personnage|Le moribond }} : C'est celui qui le méritait le mieux. Il était séditieux, turbulent, calomniateur, fourbe, libertin, grossier farceur et méchant dangereux, possédait l'art d'en imposer au peuple et devenait par conséquent punissable dans un royaume en l'état où se trouvait alors celui de Jérusalem. Il a donc été très sage de s'en défaire et c'est peut-être le seul cas où mes maximes, extrêmement douces et tolérantes d'ailleurs, puissent admettre la sévérité de Thémis.
</poem>}}
{{ réf Livre|auteur=[[Donatien Alphonse François de Sade]]|titre=Dialogue entre un prêtre et un moribond : suivi d'une Pensée|éditeur=J. J. Pauvert|année=1953|année d'origine=1782|page=50}}
 
=== [[Donatien Alphonse FrançoisZacharie de Sade|Sade]]Vitré, ''LaJésus, Philosophiepuisqu'en danstoi le boudoirseul...'', 1795XVIIe siècle ===
{{Citation| Jésus, puisqu’en toi seul mon dessein se termine,
{{Citation|{{Personnage|Dolmancé}} : [...] c'est pour nous sauver tous, assure l'imbécile [Jésus], qu'il a pris chair, quoique dieu, dans le sein d'une enfant des hommes ; et les miracles éclatants qu'on va lui voir opérer, en convaincront bientôt l'univers ! Dans un souper d'ivrognes, en effet, le fourbe change, à ce qu'on dit, l'eau en vin ; dans un désert, il nourrit quelques scélérats avec des provisions cachées que ses sectateurs préparèrent; un de ses camarades fait le mort, notre imposteur le ressuscite ; il se transporte sur une montagne, et là, seulement devant deux ou trois de ses amis, il fait un tour de passe-passe dont rougirait le plus mauvais bateleur de nos jours. Maudissant d'ailleurs avec enthousiasme tous ceux qui ne croient pas en lui, le coquin promet les cieux à tous les sots qui l'écouteront. Il n'écrit rien, vu son ignorance ; parle fort peu, vu sa bêti ; fait encore moins, vu sa faiblesse, et, lassant à la fin les magistrats, impatientés de ses discours séditieux, quoique fort rares, le charlatan se fait mettre en croix, après avoir assuré les gredins qui le suivent que, chaque fois qu'ils l'invoqueront, il descendra vers eux pour s'en faire manger. On le supplicie, il se laisse faire. Monsieur son papa, ce Dieu sublime, dont il ose dire qu'il descend, ne lui donne pas le moindre secours, et voilà le coquin traité comme le dernier des scélérats, dont il était si digne d'être le chef.}}
Je consacre ce livre à tes derniers abois ;
{{réf Livre|auteur=[[w:Donatien Alphonse François de Sade|Donatien Alphonse François de Sade]]|titre=Œuvres De Sade|éditeur=Jeune Parque|année=1947|titre de la contribution=La philosophie dans le boudoir |année de la contribution=1795|page=171-172}}
Tes tourments sacrés-saints font que je te le dois,
Comme un humble présent dont ils sont l’origine.
 
Le papier précieux de cette chair divine,
L’encre de ton beau sang, la presse de la croix,
T’ont fait l’original dont par un digne choix,
J’entreprends la copie et décris la doctrine.
 
Vrai livre des élus, dont les saintes leçons
=== [[Francis Picabia]], ''Dactylocoque'', 1922 ===
Fournissent de matière à mes faibles chansons,
{{citation|citation=<poem>Une idée m'est venue, comme ça, la bouche en cœur, le chloroforme sur table :
Enseigne-moi le sens de ces sanglants mystères.
Le petit Jésus, sur une vache, est descendu un soir de réveillon dans ma cheminée afin de me prendre ce que j'avais dans mes bottines ! Il fut très déçu de n'y trouver que son portrait. Il ne pouvait décemment le rapporter, à cause de la Sainte Vierge.</poem>}}
{{Réf Article|titre=Dactylocoque|auteur=[[Francis Picabia]]|publication=Littérature Nouvelle Série|numéro=7|date=Décembre 1922|page=10}}
 
Et m’échauffant le sein de ton esprit vainqueur,
=== [[François Cavanna]], ''Lettre ouverte aux culs-bénits'', 1994 ===
Marque-moi, Dieu d’amour, de tes saints caractères,
{{Citation| Dites voir, s'ils l'avaient empalé, leur Jésus-Christ, où les porteraient-ils, les stigmates, les élus de Dieu ?}}
Et de ta propre main trace-les dans mon cœur !}}
{{réf Livre|auteur=[[:w:François Cavanna|François Cavanna]]|titre=Lettre ouverte aux culs-bénits|éditeur=Albin Michel|année=1994 |page=165}}
 
=== [[François Reynaert]], ''Nos ancêtres les gaulois et autres fadaises'', 2010 ===
{{citation|Le christianisme est tout bonnement une religion orientale, exactement comme l’Islam le sera plus tard et la géographie qui est devenue la leur ne tient qu’aux hasards de l’histoire. Mais non, écoutez une certaine droite identitaire parler de nos « vieilles terres chrétiennes », écoutez les nationalistes que le nom de Charles Martel fait vibrer encore. Pour eux Jésus Christ est aussi français que le roquefort ou le général de Gaulle. Ils oublient juste que si ce malheureux arrivait aujourd’hui de sa Palestine natale avec ses pratiques bizarres et son dieu étonnant, ils appelleraient la police pour le reconduire à la frontière.}}
{{Réf Livre|titre=[[:w:Nos ancêtres les gaulois et autres fadaises|Nos ancêtres les gaulois et autres fadaises]]|auteur=[[:w:François Reynaert|François Reynaert]]|éditeur=Fayard |année=2010|page=60}}
 
== Références ==
Ligne 788 ⟶ 787 :
{{autres projets|w=Jésus de Nazareth}}
 
{{DEFAULTSORT:JesusJésus}}
[[Catégorie:Naissance au Ier siècle av. J.-C.]]
[[Catégorie:Décès en 30]]
[[Catégorie:Religieux]]
[[Catégorie:Christianisme]]
[[Catégorie:Islam]]
Récupérée de « https://fr.wikiquote.org/wiki/Jésus »