« Travail » : différence entre les versions

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[[Fichier:Gustave Courbet 018.jpg|vignette|Les Casseurs de pierres]]
{{autres projets
|wikt=travail
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|n=Catégorie:Travail
|w=Travail}}
 
Le '''{{w|travail}}''' désigne communément l'ensemble des activités humaines coordonnées en vue de produire ce qui est utile.
 
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{{Réf Livre|référence=Nouvelles conversations de Goethe avec Eckermann/Gallimard|page=74|section=9 avril 1898}}
 
====[[Jacques Ellul]]====
{{citation|citation= Tout refus de travail, tout refus de participer à la technique dans notre société est un acte de déviance notoire. L'un des plus graves sans doute! }}
{{Réf Livre
|titre= Déviances et déviants
|partie=
|auteur= Ellul [[Jacques Ellul]]
|éditeur= érès
|année= 2013
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}}
 
====[[Muhammad Yunus]]====
{{citation|citation=L’idée qu’un être jeune doive travailler dur pour se rendre utile à un employeur me paraît tout à fait révoltante. […] La vie humaine est trop précieuse pour qu’on la gâche ainsi à se préparer au marché du travail, pour passer ensuite sa vie entière au service d’un employeur.}}
{{Réf Livre|titre=Vers un monde sans pauvreté
|auteur=[[Muhammad Yunus]]|traducteur=Olivier Ragasol Barbey et Ruth Alimi
|éditeur=Jean Claude Lattès|année=1997|ISBN=978-2-253-12206-7
|page=346}}
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{{Réf Livre|titre=La Conspiration de Darwin|auteur=[[John Darnton]]|éditeur=Michel Lafon|année=2006|page=9|chapitre=1er|ISBN=9782749904627|traducteur=Jean-Pascal Bernard|année d'origine=2005}}
{{Choisie citation du jour|puce=*|année=2010|mois=mars|jour=26|commentaire=|}}
 
 
== Philosophie ==
==== [[Emil Cioran]], ''[[Sur les cimes du désespoir]]'', 1934====
{{citation|citation=Les hommes travaillent généralement trop pour pouvoir encore rester eux-mêmes. Le travail : une malédiction que l’homme a transformée en volupté. Œuvrer de toutes ses forces pour le seul amour du travail, tirer de la joie d’un effort qui ne mène qu’à des accomplissements sans valeur, estimer qu’on ne peut se réaliser autrement que par le labeur incessant — voilà une chose révoltante et incompréhensible. Le travail permanent et soutenu abrutit, banalise et rend impersonnel. Le centre d’intérêt de l’individu se déplace de son milieu subjectif vers une fade objectivité ; l’homme se désintéresse alors de son propre destin, de son évolution intérieure, pour s’attacher à n’importe quoi : l’œuvre véritable, qui devrait être une activité de permanente transfiguration, est devenue un moyen d’extériorisation qui lui fait quitter l’intime de son être. Il est significatif que le travail en soit venu à désigner une activité purement extérieure : aussi l’homme ne s’y réalise-t-il pas — il réalise.}}
{{Réf Livre|titre=Sur les cimes du désespoir
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}}
 
==== [[Friedrich Nietzsche]], ''[[w:Ainsi parlait Zarathoustra|Ainsi parlait Zarathoustra]]'', 1885 ====
{{citation|citation=<poem>Un peu de poison par-ci par-là : cela donne des rêves agréables. Et beaucoup de poison, pour finir : cela donne une mort agréable.
On travaille encore car le travail est un divertissement. Mais on prend soin que le divertissement ne soit pas trop fatiguant [...].
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{{Réf Livre|titre=Ainsi parlait Zarathoustra|auteur=[[Friedrich Nietzsche]]|éditeur=Le Livre de Poche|collection=Les Classiques de Poche|année=1972|page=27|partie=I|chapitre=« Prologue de Zarathoustra »|section=5|traducteur=Georges-Arthur Goldschmidt|ISBN=978-2-253-00675-6}}
 
==== [[Friedrich Nietzsche]], ''[[w:L’Antéchrist|L’Antéchrist]]'', 1888 ====
{{citation|Qu'est-ce qui détruit plus rapidement que de travailler, de penser, de sentir sans nécessité intérieure, sans un choix profondément personnel, sans ''plaisir'', comme un automate mû par le « devoir » ? C'est, tout bonnement, la ''recette'' de la ''décadence'', et même de l'idiotie... Kant en est devenu idiot...}}
{{Réf Livre|titre=L’Antéchrist|auteur=[[Friedrich Nietzsche]]|éditeur=Gallimard|collection=Folio Essais|année=2006|page=11|section=Aphorisme 23|année d'origine=1888|ISBN=978-2-07-032557-3}}
 
==== Françoise Barbaras, ''Une sociologie en puissance ?'', 2010 ====
{{citation|citation=<poem>En termes modernes, la puissance chez [[Baruch Spinoza|Spinoza]] renvoie au concept scientifique de ''travail'' ; elle a la dimension d'une ''énergie'', grandeur scalaire, et non d'une force, vecteur de changement, supposant à la fois un point d'application, la localisation d'une source et une direction.
Ce concept spinoziste de « puissance » implique un bilan, l'idée d'une équivalence entre ce qui se dépense dans la cause et ce qui se gagne dans l'effet, entre les quantités de réalité, les « perfections » comme dit [[Baruch Spinoza|Spinoza]], qui sont engagées dans une cause et dans un effet. La puissance est une grandeur conservative, une quantité de réalité (une « perfection ») qui se conserve dans la liaison de la cause à l'effet, la composition réglée qui définit l'action.</poem>|précisions=Cette citation provient d'un dossier coordonné par Maxime Rovere concernant la philosophie spinozienne.}}
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|page=193-194
}}
 
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[[Catégorie:Travail]]