« Forêt » : différence entre les versions

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{{citation|citation=Aucune route n'était tracée dans la forêt ; mais, avec l'instinct du chasseur et la science du marin, il n'eût qu'à jeter un coup d’œil sur la terre et le ciel pour s'orienter à l'instant ; il s'avança donc sans hésitation, comme s'il eût été familier avec ces immenses solitudes ; plus il pénétrait dans la forêt, plus elle prenait un caractère grandiose et sauvage. Peu à peu la voûte feuillée s'épaissit au point que le soleil cessa d'y pénétrer ; les arbres poussaient rapprochés les uns des autres, droits et élancés comme des colonnes supportant un toit impénétrable à la lumière. Le vent lui-même passait sur ce dôme de verdure, mais sans se glisser dans ce séjour des ombres : on eût dit que, depuis la création, toute cette partie de la forêt avait sommeillé dans un crépuscule éternel.}}{{Réf Livre|titre=Le Capitaine Pamphile|auteur=[[Alexandre Dumas]]|éditeur=Gallimard|collection=Folio Classiques|année=2003|année d'origine=1839|page=165|chapitre=XII ''Comment le capitaine Pamphile passa deux nuits fort agitées, l'une sur un arbre, l'autre dans une hutte''|ISBN=978-2-07-042652-2}}
 
== Ernst[[Jean JüngerGiono]] ==
{{citation|
Du haut d'un tertre ils aperçurent le dessus de la grande forêt qu'ils étaient en train de traverser. Elle était fourrée comme une peau de mouton. Elle couvrait un pays bossu, bleu sombre, sans grand espoir. Les arbres se réjouissaient égoïstement de la pluie proche. Ces vastes étendues végétales qui menaient une vie bien organisée et parfaitement indifférente à tout ce qui n’était pas leur intérêt immédiat étaient aussi effrayantes que le choléra.
}}
{{Réf Livre
|titre=[[w:Le Hussard sur le toit|Le Hussard sur le toit]]
|auteur=[[Jean Giono]]
|éditeur=Gallimard
|chapitre=XII
|tome=IV
|collection=Bibliothèque de la Pléiade
|année=1993
|année d'origine=1977
|ISBN=2-07-010882-1
|page=583
}}
 
 
== [[Ernst Jünger]] ==
{{citation|citation=Voici le bois des contes, avec ses loups mangeurs d'hommes, ses sorcières et ses géants, mais où l'on trouve aussi le bon chasseur, les haies de roses de la Belle au Bois dormant, à l'ombre desquelles le temps suspend son vol.}}
{{Réf Livre|titre=Traité du rebelle
|auteur=[[Ernst Jünger]]
|éditeur=Christian Bourgois
|année=1981
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}}
 
== [[Aldo Leopold]] ==
{{Citation|C'est au cœur de l'hiver qu'il m'arrive de glaner auprès de mes pins quelque chose de plus important que la politique des bois ou les nouvelles de la météo. Cela arrive de préférence par quelque soirée lugubre, quand tous les détails superflus sont ensevelis sous la neige et que le silence de la tristesse élémentaire pèse à nouveau sur toute forme de vie. Mes pins se tiennent droits comme des piquets, chacun sous sa charge de neige, en rangées successives ; dans la pénombre derrière eux, je sens la présence des autres par centaines. Dans ces moments-là, je ressens une curieuse transfusion de courage.}}
{{Réf Livre
|titre=Almanach d'un comté des sables
|auteur=[[Aldo Leopold]]
|éditeur=Aubier
|année=1995
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