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{{personnage|Victor Vauthier}} : Eh ben faites pas cette tête-là,
{{personnage|Le gardien de la prison de la Santé}} : On savait bien qu'vous partiriez un jour, mais on s'disait : y f'ra p't-êt' une bêtise, y butera un gardien, et puis voilà, le jour où ça arrive, ça fait
{{personnage|Victor Vauthier}} : Vous avez raison, le plus dur, c'est pour ceux qui restent.
|précisions=Scène d'ouverture du film, lorsque Victor Vauthier est libéré après trois mois de prison.
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|précisions=Appel téléphonique de Victor Vauthier sortant juste de prison à son ami Freddy pour que ce-dernier lui trouve des fonds
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{{personnage|Victor Vauthier}} : Dur, très dur ! Cinq heures d'avion, six heures de chameau, huit heures de train, j'arrive d'Addis-Abeba !<br />
{{personnage|Hélène}} : Je sais ton avocat m'a dit. [
{{personnage|Victor Vauthier}} : Oui.. Vois-tu l'homme ne vit pas seulement de conserves ! Durant ces années j'ai longuement réfléchi. Je me suis dit : Victor qu'as tu fais de ta jeunesse ? Après quelles chimères cours-tu ? À vouloir saisir l'insaisissable, ne risques-tu pas de perdre l'essentiel ? Jetteras-tu enfin l'ancre, vieux coureur de savane ?
|précisions=Hélène, une ancienne maitresse, surprend Victor dans la baignoire de son hôtel particulier Avenue Foch qu'il compte d'ailleurs utiliser pour arnaquer un couple d'ambassadeurs américains
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{{personnage|Victor Vauthier}} : Je te remercie, tu aurais pu venir me chercher ! <br />
{{personnage|Camille}} : J'absoudrais un étranger de me sortir un tel
{{personnage|Victor Vauthier}} : J'ai rencontré Freddy ! <br />
{{personnage|Camille}} : Freddy ! (ricanement) Freddy, Mauricette, Totor,
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{{personnage|Victor Vauthier}} : Moi aussi, j'ai longtemps été seul. J'ai eu une jeunesse atroce dont j'aime mieux pas parler. Un père alcoolique, maman usée par les lessives. Je la revois dans la forêt couverte de givre, ramassant du bois mort, moi accroché à ses haillons.<br />
{{personnage|Marie-Charlotte Pontalec}} : Vous étiez combien, chez vous ?<br />
{{personnage|Victor Vauthier}} :
{{personnage|Marie-Charlotte Pontalec}} : Quinze ?!
{{personnage|Victor Vauthier}} : Et puis alors des hommes ont commencé à défiler à la maison. Des militaires, surtout. Faut dire que maman était très belle. Vous l'auriez vue sur le grand escalier du vestibule, avec son boa autour du cou, en plumes de
{{personnage|Marie-Charlotte Pontalec}} : Ah. Pour ramasser du bois, c'est pratique,
{{personnage|Victor Vauthier}} : Non, alors si vous m'interrompez tout l'temps, moi j'perds le fil.
|précisions=Début de la scène de va-et-vient de Victor entre le ''Petit Savarin'', où il déjeune avec Marie-Charlotte Pontalec, déléguée permanente d'assistance post-pénale nommée par le juge d'application des peines, et les salons huppés du ''Prince de Galles'', où il tente simultanément d'escroquer des hommes politiques africains.
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{{personnage|Camille}} : Je n'demanderais qu'à vous renseigner plus complètement, monsieur l'ministre, mais malheureusement, je n'suis qu'un médiateur. Je suppose que vos experts ont examiné la première livraison, livraison qui vous a été faite gratuitement, si si si si, j'insiste, gratuitement. Une sorte de certificat d'propriété. D'ailleurs, l'authenticité n'fait aucun doute, l'audace de ces jeunes gens non plus. Vous savez combien ils réclament ?<br />
{{personnage|Le ministre}} : Je n'voudrais pas m'avancer,
{{personnage|Camille}} : À vrai dire, mes clients souhaiteraient mener l'opération en deux temps. Le deuxième volet s'ra livré contre 500 millions.<br />
{{personnage|Le ministre}} : 500 millions ?<br />
{{personnage|Camille}} : 500 millions. Et lorsque notre bonne foi réciproque sera prouvée de part et d'autre, ce dont je n'doute pas un seul instant, monsieur l'ministre, ''(ricanements)'', eh bien la dernière partie du tryptique vous s'ra r'
{{personnage|Le ministre}} : Mais ça fait un milliard. Vous m'assassinez.<br />
{{personnage|Camille}} : Eh oui, un milliard, j'n'en ai pas cru mes oreilles. Ah, j'oubliais, en p'tites coupures, ils y tiennent absolument.<br />
{{personnage|Le ministre}} : Mais il faut qu'j'en réfère à mon collègue des Finances, c'est une somme considérable.<br />
{{personnage|Camille}} : Oh. En p'tites coupures, monsieur l'ministre.<br />
{{personnage|Le ministre}} ''(sourire complice malgré l'éloignement de son interlocuteur)'' : Ben oui. Oui, je n'dis pas. ''(se reprenant)'' Oui, mais enfin quand
{{personnage|Camille}} : Eh bien, j'vous rappelle dans l'courant d'la matinée. Mais tout ça m'semble extrêmement bien parti. À vous entendre, monsieur l'ministre ! ''(raccroche le téléphone et frappe dans ses mains)''
|précisions=Appel téléphonique de Camille Hourtelin, « oncle » et père spirituel de Victor, au ministre des Affaires culturelles, le lendemain du vol du tryptique de Goya.
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{{personnage|Camille}} : ''(s'adressant à Victor, et parlant de Madame Pontalec)'' Regarde l'aut' vieille guimbarde. Elle a découvert le ''Dom Pérignon'', et pas n'importe lequel, du « Brut Cordon noir ». Chaque lampée, tu sais combien qu'ça nous coûte ? ''(désignant à présent Monsieur Pontalec)'' Et l'autre ? L'aut' vieux croûton qui part travailler son ''<span lang="en" xml:lang="en">drive</span>'', des l'çons à dix mille balles de l'heure. En plus, ça l'met en appétit, y bouffe comme quatre. Tandis qu'quand y s'agit d'
{{personnage|Marie-Charlotte}} ''(surgissant entre Camille et Victor)'' : Ça tourne, là-d'dans, hein ? ''(se tournant vers Victor)'' J'vais m'étendre un peu, tu viens ?<br />
{{personnage|Victor}} : J'arrive. ''(Marie-Charlotte s'éloignant)''<br />
{{personnage|Camille}} : Elle te siffle pas
{{personnage|Marie-Charlotte}} ''(hélant Victor de loin)'' : Victor !<br />
{{personnage|Victor}} ''(guilleret)'' : Il arrive, il
{{personnage|Camille}} : Elle a capturé un lion, pour en faire une descente de lit.
{{personnage|Marie-Charlotte}} ''(hélant Victor d'encore plus loin)'' : Victor !<br />
{{personnage|Victor}} ''(regardant perplexe au fond de son verre)'' : J'arrive, ''(se tournant, aux anges, en direction de la chambre)'' mon cœur.
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