« Liberté » : différence entre les versions

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La '''[[w:liberté|liberté]]''' est la faculté d'agir selon sa volonté sans être entravé par le pouvoir d'autrui.
 
===VèmeV{{e}} siècle av. J.-C.===
==== [[Périclès]] ====
{{citation|Il n'estn’est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage.}}
{{Réf Livre|titre de la contribution=Harangue de Périclès prononcée à Athènes en l'honneurl’honneur des défenseurs de la patrie morts pendant la guerre du Péloponnèse
|auteur de la contribution=Périclès
|titre=Le Censeur'', ou'' Examen des actes et des ouvrages qui tendent à détruire ou à consolider la constitution de l'Étatl’État
|auteur=MM. Comte et Dunoyer
|éditeur=Mme Marchant
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|page=100}}
 
===XVIèmeXVI{{e}} siècle===
==== [[Étienne de La Boétie]], ''C’est fait, mon cœur, quittons la liberté''====
{{citation|<poem>
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{{Réf Livre|titre=Les Essais|auteur=Michel de Montaigne|auteur de la contribution=[[Étienne de La Boétie]]|chapitre=29|tome=I|titre de la contribution= Vingt et neuf sonnets|collection=éditions de Bordeaux|éditeur=P. Villey et Saulnier|année=1595|page=75|s=Essais/Livre I/Chapitre 29}}
 
===XVIIIèmeXVIII{{e}} siècle===
==== [[Gracchus Babeuf]]====
{{Citation|Il faut avancer... parce que le christianisme et la liberté sont incompatibles.}}
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{{Réf Livre|titre=Collection complette des travaux de M. Mirabeau l'ainé, à l'Assemblée|auteur de la contribution=[[Mirabeau]]|titre de la contribution=Discours à l'Assemblée|auteur=Etienne Méjean|éditeur= Veuve Lejay|année=1791|page=18}}
 
===XIXèmeXIX{{e}} siècle===
==== [[Marie d'Agoult]], ''Nélida'', 1866 ====
{{Citation|citation=<poem>[...] quinze jours après le départ de son mari, elle reçut la lettre qu'on va lire :
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{{Réf Livre|titre=[[s:Actes et paroles/Pendant l’exil/1866|Actes et paroles]]|tome=II|partie=Pendant l’exil|auteur=[[Victor Hugo]]|éditeur=J Hetzel|année=1866|page=77|s=Actes et paroles/Pendant l’exil/1866}}
 
===XXèmeXX{{e}} siècle===
==== [[Antonin Artaud]], '' L'OsseletL’Osselet toxique '', 1928 ====
{{citation|citation=Tu as gagné, psychiatrie, tu as GAGNE et il te dépasse. La fourmilière du rêve agace ses membres en sommeil. Un rassemblement de volontés adverses le détend, élevé en lui comme de brusques murailles. Le ciel s'effondre avec fracas. Que sent-il ? Il a dépassé le sentiment de soi-même. Il t'échappe par mille et mille ouvertures. Tu crois le tenir et il est libre. Il ne t'appartient pas.
Il ne t'appartient pas, DENOMINATION. Ta mauvaise sensibilité vise à quoi ? A le remettre entre les mains de sa mère, à faire de lui le conduit, l'égout de la plus petite confrérie mentale possible, du plus petit dénominateur commun conscient ?
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{{Réf Film|titre=[[w:Mélodie en sous-sol|Mélodie en sous-sol]]|auteur=[[w:Michel Audiard|Michel Audiard]]|date=1963|acteur=[[w:Jean Gabin|Jean Gabin]]}}
 
==== [[Gaston Bachelard]], ''L'AirL’Air et les Songes'', 1943 ====
{{citation|citation=<poem>Dans le règne de l'imagination, l'air nous libère des rêveries substantielles, intimes, digestives. Il nous libère de notre attachement aux matières : il est donc la matière de notre liberté. A Nietzsche, l'air n'apporte ''rien''. Il ne donne ''rien''. Il est l'immense gloire d'un Rien. Mais de ''rien donner'' n'est-il pas le plus grand des dons. Le grand donateur aux mains vides nous débarrasse des désirs de la main tendue. Il nous habitue à ne rien recevoir, donc à tout prendre. [...] l'air est la véritable patrie du ''prédateur''. L'air est cette ''substance infinie'' qu'on traverse d'un trait, dans une liberté offensive et triomphante, comme la foudre, comme l'aigle, comme la flèche, comme le regard impérieux et souverain. Dans l'air on emporte au grand jour sa victime. On ne se cache pas.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=L'Air et les Songes — Essai sur l'imagination du mouvement|auteur=Gaston Bachelard|éditeur=Le Livre de Poche|collection=Biblio Essais|année=1992|année d'origine=1943|page=175|partie=III|chapitre=V. « Nietzsche et le psychisme ascensionnel »|ISBN=978-2-253-06100-7}}
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==== [[Georges Bernanos]], ''La France contre les robots'', 1944 ====
{{citation|Capitalistes, fascistes, marxistes, tous ces gens là se ressemblent. Les uns nient la liberté, les autres font encore semblant d'yd’y croire, mais qu'ilsqu’ils y croient ou n'yn’y croient pas, cela n'an’a malheureusement plus beaucoup d'importanced’importance, puisqu'ilspuisqu’ils ne savent plus s'ens’en servir. Hélas ! le monde risque de perdre la liberté, de la perdre irréparablement, faute d'avoird’avoir gardé l'habitudel’habitude de s'ens’en servir... Je voudrais avoir un moment le contrôle de tous les postes de radio de la planète pour dire aux hommes : « Attention ! Prenez garde ! La Liberté est là, sur le bord de la route, mais vous passez devant elle sans tourner la tête. » }}
{{Réf Livre|titre=La France contre les robots
|auteur=Georges Bernanos
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==== [[Annie Le Brun]], ''Les châteaux de la subversion'', 1982 ====
{{citation|citation=[...] cette confusion des lieux de peur et des lieux de plaisir dans l'imaginaire européen, qui donne à chacun l'occasion de se rendre fantasmatiquement maître de l'espace destiné à l'asservissement du nombre, préfigure paradoxalement la fête révolutionnaire alors conçue comme « l'éveil d'un sujet collectif qui naît à lui-même, et qui se perçoit en toutes ses parties, en chacun de ses participants ». Et quand la première fête révolutionnaire aurait été la prise de la Bastille, c'est-à-dire la prise de possession collective d'un lieu clos ou bien l'abolition d'un décor qui sépare, le roman noir propose la même fête, mais à l'intérieur d'un décor où la séparation ne se serait maintenue que pour exalter la souveraineté de tous ceux qui s'en rendent fantasmatiquement maîtres. Ainsi niant à la fois le caractère exclusif de la fête aristocratique et le caractère collectif de la fête révolutionnaire, l'architecture noire ouvre un ''espace de subversion'' où le nombre délimite négativement le champ d'affirmation de l'unique pour en faire une prison, de même que l'uniquel’unique y vient nier la possibilité d'un plaisir partagé, excluant tout ce qui s'oppose à sa propre satisfaction. Car illustrant l'idée fort répandue en cette fin de siècle que « l'extrêmel’extrême liberté de quelques-uns attente à la liberté de tous », les demeures du roman noir exposent aussi que la liberté de tous porte atteinte à la liberté de chacun dont elles esquissent les perspectives illimitées.|précisions=[[Annie Le Brun]] cite ici à deux reprises Jean Starobinski (in ''l'Invention de la liberté'').}}
{{Réf Livre|titre=Les châteaux de la subversion|auteur=[[Annie Le Brun]]|éditeur=Garnier Frères|collection=Folio Essais|année=1982|année d'origine=|page=222|partie=III|section=Sans lieu ni date|ISBN=2-07-032341-2}}
 
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{{Réf Livre|titre=La Paille et le Grain|auteur=[[François Mitterrand]]|éditeur=Flammarion|page=129|année=1975}}
 
==== Michel Onfray ====
{{citation|Lorsque [[Jules Barbey d'Aurevilly|Barbey d'Aurevilly]] écrit sur Brummell, c'est pour extraire une théorie de ce qu'après [[Balzac]] on pourrait appeler la vie élégante. La plus belle réussite d'un dandy est l'emploi de son temps, et non son argent. Car il méprise l'or dans lequel croupissent les bourgeois. Son chef-d'œuvre est sa liberté, l'acquisition de sa liberté. Je me souviens d'une belle phrase de [[Friedrich Nietzsche|Nietzsche]] qui écrivait qu'un homme qui ne dispose pas des deux tiers de son temps pour son propre usage n'est pas un homme libre.}}
{{Réf Livre|titre=Le Désir d'être un volcan — Journal hédoniste|auteur=[[Michel Onfray]]|éditeur=Grasset|collection=Le Livre de Poche Biblio Essais|année=1996|chapitre=9. Baudelaire, encore|ISBN=2-253-94263-4|page=76}}
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==== [[George Orwell]], ''[[1984]]'', 1948 ====
{{citation|La liberté, c'estc’est la liberté de dire que deux et deux font quatre. Lorsque cela est accordé, le reste suit.}}
{{Réf Livre
|référence=1984/Gallimard-Folio
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==== ''Religion ! — Promenade des séminaristes'', 1929 ====
{{citation|citation=[...] insulter les prêtres n'a pas d'autre but, mise à part la satisfaction morale que cela procure sur le moment, que de vous entretenir dans cet état d'espritd’esprit qui vous permettra, le jour où vous serez libres, d'abattre par jour, en vous jouant, deux ou trois tonnes de dangereux malfaiteurs.}}
{{Réf Livre|titre=Les surréalistes — Une génération entre le rêve et l'action|auteur=Jean-Luc Rispail|éditeur=Gallimard|collection=Découverte Gallimard Littérature|année=2000|année d'origine=1991|page=169|chapitre=Témoignages et documents|section=[[Jean Koppen]] — ''Religion ! — Promenade des séminaristes'', in ''La Révolution surréaliste'', n°12, 15 décembre 1929|ISBN=2-07-053140-6}}