« Langue française » : différence entre les versions

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==== André Chamson, ''Suite cévenole'', 1968 ====
{{citation
|Si grand-mère voulait m'obligerm’obliger à parler français, c'estc’est parce que cette langue était, pour elle, celle qui pouvait permettre à l'hommel’homme de s'entretenirs’entretenir avec dieu. Ces protestants cévenols d'autrefoisd’autrefois obéissaient à une des lois les plus profonde de l'humanismel’humanisme. Ils avaient besoin, à côté de la langue de tous les jours, d'uned’une langue savante et pourtant sans secret pour eux. C'étaitC’était l'instrumentl’instrument nécessaire de leur élévation et de leur culture. Ils l'avaientl’avaient trouvé dans la langue de Clément Marot et de Calvin qui n'étaitn’était pas leur langue maternelle, mais dont ils avaient le plein usage depuis le XVIe siècle. Jamais savant ne fut aussi à l'aisel’aise devant l'hébreul’hébreu, le grec ou le latin que ces pauvres gens devant leur Bible française...française…
|précisions = Dans les Cévennes, vers 1910, la langue de la vie quotidienne est la langue d'ocd’oc.
}}
{{Réf Livre
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|partie= Les quatre éléments
|chapitre= Le pouvoir des mots
}}
 
== [[Albert Dauzat]]==
{{citation|Même explication pour la scission, si bizarre de prime d’abord, qui, vers la même époque, a coupé en deux séries l’ancienne diphtongue ''oi'' dans les mots français. Tandis que la majorité d’entre eux conservaient la prononciation traditionnelle ''ouè'', dans les autres ''ouè'' se réduisait à ''è'' (écrit ''ai'' à partir du XVIIIe siècle) : dans les imparfaits et les conditionnels (''chantais'', ''chanterais'', etc.), dans certains noms de peuples comme ''Anglais'', ''Français'', etc., et dans des mots isolés comme ''frais'', ''faible'', ''monnaie''. Nous avons un doublet parfait dans ''François-Français'', le nom de peuple s’écrivant, jusqu’au XVIIIe siècle, comme le prénom, et s’étant prononcé longtemps ''Fransouè'' comme lui.
}}
{{réf Livre
|auteur=[[:w:Albert Dauzat|Albert Dauzat]]
|titre= La Géographie linguistique
|éditeur= Flammarion
|année= 1922
|partie= deuxième : Les phénomènes internes du langage.
|chapitre= premier : Les changements de forme – Régression; rencontres et attractions homonymiques
|page= 69
}}