« Jean Raspail » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Ligne 94 :
 
== ''Pêcheur de lunes'', 1990 ==
{{Citation|
Ce livre est le prolongement naturel de ''Qui se souvient des hommes''… Il s'agit du même univers intemporel où l'on retrouve comme un reflet de lune le souvenir de peuples oubliés. dans ''La Hache des steppes'', paru il y a dix-sept ans chez le même éditeur, livre aujourd'hui introuvable et connu seulement d'initiés, j'avais déjà exploré quelques-unes de ces pistes que j'ai reprises ici, mêlées à toutes les autres, mais en les soumettant à un éclairage intérieur différent.
|précisions=À mes lecteurs
}}
{{Réf Livre|titre=Pêcheur de lunes
|auteur=Jean Raspail
|éditeur=Robert Laffont
|année=1990
|page=7
|ISBN=2-221-06672-3
}}
 
{{Citation
|citation=Dans les Andes, on ne compte pas quatre éléments, mais cinq : l'air diaphane, l'eau insondable des lacs, le feu des volcans, la terre qui tremble, et le silence. Un silence de sépulcre, d'ordre divin, que seule trouble la voix des esprits en soulevant des trombres de poussière qui emportent l'âme des humains : le vent. L'homme écoute le vent, dans les Andes, comme la voix de son créateur. Confondu dans sa petitesse, relégué à l'état d'épisode, conscient de son impuissance, il s'est cherché des alliés dans l'au-delà. Soleil, lune, lacs, montagnes, cascades, rivières, rocs et vents, glaciers, et toutes les forces de la nature, tout est déifié.