« Étienne de La Boétie » : différence entre les versions

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{{réf Livre|titre=Discours de la servitude volontaire|année=1922|auteur=Étienne de la Boétie|éditeur=Bossard|page=74|s=Discours de la servitude volontaire}}
 
{{citation|Toutefois, voyant ces gens-là, qui nacquetent [servent. Le naquet est, au jeu de paume, le valet qui sert les joueurs] le tyran pour faire leurs besognes de sa tyrannie et de la servitude du peuple, il me prend souvent ébahissement de leur méchanceté, et quelquefois pitié de leur sottise : car, à dire vrai, qu’est-ce autre chose de s’approcher du tyran que se tirer plus arrière de sa liberté, et par manière de dire serrer à deux mains et embrasser la servitude ?}}
{{réf Livre|titre=Discours de la servitude volontaire|année=1922|auteur=Étienne de la Boétie|éditeur=Bossard|page=92-93|s=Discours de la servitude volontaire}}
 
(Nacquentent : servent. Le baquet est, au jeu de paume, le valet qui sert les joueurs.)
 
{{Citation|citation=Mais [les proches serviteurs du tyran] veulent servir pour avoir des biens : comme s'ils pouvaient rien gagner qui fût à eux, puisqu'ils ne peuvent pas dire de soi qu'ils soient à eux-mêmes ; et comme si aucun pouvait avoir rien de propre sous un tyran, ils veulent faire que les biens soient à eux et ne se souviennent pas que ce sont eux qui lui donnent la force pour ôter tout à tous, et ne laisser rien qu'on puisse dire à personne.}}