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|année=1858
|page=39
}}
 
{{Citation
|citation=<poem>
Le spectre m’attendait ; l’être sombre et tranquille
Me prit par les cheveux dans sa main qui grandit,
M’emporta sur le haut du rocher, et me dit :
 
Sache que tout connaît sa loi, son but, sa route ;
Que, de l’astre au ciron, l’immensité s’écoute ;
Que tout a conscience en la création ;
Et l’oreille pourrait avoir sa vision,
Car les choses et l’être ont un grand dialogue.
Tout parle, l’air qui passe et l’alcyon qui vogue,[…]</poem>
}}
{{Réf Livre
|titre= Les Contemplations
|auteur= Victor Hugo
|éditeur= Nelson Éditions
|année= 1911
|page= 438
|partie= Aujourd’hui : 1843-1855
|section= Livre sixième : Au bord de l’infini (« XXVI. Ce que dit la bouche d’ombre »)
|année d'origine=
|collection=
|vers=
|s= Les Contemplations/Ce que dit la bouche d’ombre
}}